Les
trois champions du dieu de la lumière mènent ce qui reste de leur
armée, épuisée vers l'antique cité d'Iskiard, où la prophétie
dit que le soleil sera ranimé. Jayal Iligill et Urthred, le prêtre
du Feu escortent Thalassa, la Porteuse de Lumière jusqu'au Sceptre
des Ombres afin qu'elle accomplisse sa destinée. De montagnes
périlleuses en mers gelées ils vont affronter les légions
maléfiques du champion des Ténèbres Farad Gaton qui malgré son
désir pour Thalassa, a bien l'intention de la sacrifier pour
permettre l'avènement de la nuit éternelle...
Après
quatre tomes, dans l'ensemble, il faut le reconnaître, plutôt
décevants, c'est avec La Dernière Etoile de l'Aube que se termine
cette série qui est en VO une trilogie. Si les premiers opus ont été
scindés en deux, ce fait n'a rien changé au fond du récit et l'on
a du mal à se dire que Les Porteurs de Lumière ait été classée
en Dark-Fantasy tant les personnages présente des faiblesses de
caractère. En effet, le fait qu'ils nous apparaissent comme de
véritables marionnettes auquel s'ajoutent les contradictions de
l'auteur tout au long du récit et les trop grandes facilités à
échapper aux difficultés ne permettent pas de faire figurer cette
histoire dans cette sous-catégorie du genre.
Dans
ce dernier volume, l'auteur transpose, avec ses deux dieux
survivants, Reh,
le dieu de la Lumière et Iss, celui des Ténèbres, à sa manière
le conflit des Dieux Grecs.
Dans
le tome précédent on avait assisté à la chute de l'ancienne cité
des dieux Lorn malgré que les troupes ténébreuses du Maître des
Nations de la Nuit, que ce dernier avait été repoussé dans le
territoire des Ombres. L'on s'attendait donc a voir les trois
compagnons, toujours poursuivis par Faron, poursuivre leur route vers
Iskiard pour retrouver le dernier artefact manquant,... mais non !
Une
fois de plus l'auteur nous propulse dans le passé pour revenir à
Thrull à l'instant où le jeune Fazan Falarn avait pu être sauvé
grâce à l'aide de Jayal Ilgill. Pendant plusieurs chapitres
l'auteur nous narre cette fuite par le bais de la rencontre avec
l'ancien sénéchal du baron. Une fuite qui sera narrée une seconde
fois lorsque les deux protagonistes arrivent à Galastra, une île
volcanique, après avoir échappés aux Mort-en Vies.
Si
cette partie sert à l'auteur à développer un peu son univers celui
reste très restreint, à peine ébauché alors que l'on se trouve
dans le dernier opus. Au vu du nombre de retour en arrière, ce n'est
pas pour éviter des longueurs que ce point n'a pas été travaillé.
En effet, ni la découverte de Tiré Gand qui est la copie conforme
ce la cité de Thrul avec des habitants qui vivent dans la crainte
perpétuelle dans la crainte en sachant quel est le destin qui leur
est résevé, ni la cité d'Iskiard qui pou changer des Morts-en-Vie
et des Ombres nous fait découvrir des Fantômes gris. Un manque
certain d'imaginations de l'auteur est constaté.
Puis
l'auteur revient sur les protagonistes principaux et alterne le récit
principal avec l'histoire du jeune adolescent, et comme à
l'accoutumée les nombreux retours en arrière créent encore des
gros blocs descriptifs et malgré que l'on assiste entre quelques
escarmouches entre le groupe et les morts en vie que relève Faran au
cours de son périple pour s'emparer de Thalassa celles-ci
insuffisamment exploités ne parviennent pas à donner du rythme au
récit. Le récit alterne en permanence entre les quatre groupes, il
y a également le Doppelganger qui précède les héros. L'on est
totalement indifférent à ce monde à sauver car le synopsis reste
le même on a une course poursuite qui ne prend pas de rythme le
récit se traîne et les personnages principaux ne parviennent pas à
nous séduire par manque de psychologie et d'évolution. Un deuxième
point, force est de constater, qui lui non plus n'a pas été
travaillé.
Le
rythme de la lecture est très poussif, de nombreux paragraphes
narratifs, descriptifs et introspectifs se succèdent, et l'action
est quasiment inexistante ou ne présente pas d’intérêt. Le
lecteur n'arrive pas à sortir de sa torpeur et saute de plus en plus
de paragraphes.
Comme
l'on pouvait s'y attendre depuis l'annonce de la prophétie, le final
n'offre pas de surprises, hormis quelques petits détails le lecteur
s’attendait à ce dénouement.
Une
saga qui n'apporte rien à la Dark-fantasy, à moins qu'il vous maque
quelques tomes pour terminer un challenge sur le sous-genre.
1 commentaire:
Bien... je pense que je vais passer mon chemin pour cette série alors ! ^^
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