mercredi 24 février 2021

Les héros de Joe Abercrombie

 



Selon la légende, Dow le Sombre aurait tué plus d’hommes que le pire des hivers et conquis le trône du Nord en semant le chaos derrière lui. Jaloux, son voisin le roi de l’Union lui envoie ses armées : des milliers d’hommes bardés de fer se dirigent ainsi vers un cercle de pierres oublié, sur une colline sans intérêt, dans une vallée sans importance.

Bremer dan Gorst, fine lame disgraciée, Calder, prince sans couronne, et Curnden Craw, dernier honnête homme du Nord, se retrouvent inexorablement entraînés dans une guerre sans honneur. Trois jours de bataille sanglante scelleront le destin du Nord. Cependant, entre les conspirations, les querelles et les jalousies mesquines, il y a peu de chances que ce soient les cœurs les plus nobles, ni même les bras les plus forts, qui l’emportent.



Dans Les Héros l'auteur nous narre le récit d'une bataille étalée sur trois jours. Des combats qui opposent les barbares du Nord avec à leur tête Dow le Sombre aux régiments de l'Union.


Avec pour postulat de départ uniquement le récit d'une bataille cette fantasy de révèle des plus simples.


A l'instar du tome précédent l'univers n'est pas du tout développé. Hormis le site où se déroule les combatd on ne sait rien de la vie des peuples du Nord ni de ceux de l'Union, ni des us et coutumes de chacun.


En dehors des combats, des retraites, des mouvements de troupes il ne se passe rien sauf ce qui se passe dans la tête des différents protagonistes.


Les personnages sont nombreux et à chaque fois que l'un d'eux intervient dans le récit on est obligé de consulter la liste en début de roman pour savoir à quel clan ou à quel régiment il appartient. On n'arrive pas à s'attacher à l'un d'eux !


L'ambiance est très sombre le sang est omniprésent et les combats très visuels mais l'on n'arrive pas à classer ce roman en Dark-fantasy car il nous manque quelque chose : il semble que le roman n'ait pas été fini !


Au final pas de véritable intrigue, trop de personnages et uniquement des combats, cette histoire manque de profondeur et ce deuxième tome s'avère encore plus décevant que le premier. 






Janvier & Février 2021

 

ACHATS MENSUELS JANVIER & FEVRIER 2021

FORMAT PAPIER


    

    



    

  

Lecture effectuée


    


  





Rejoignent la PAL


FORMAT ELECTRONIQUE



    


Lecture effectuée



    





Rejoignent la PAL




EBOOK GRATUITS




Rejoignent la PAL




mardi 23 février 2021

Le cimetière abandonné de Anne Gicquel

 


Aix-en-Provence… Un jeune parachutiste est découvert assassiné au pied de la montagne Sainte-Victoire. Une enquête délicate dont les investigations conduiront le Commandant Le Prado et son adjoint le Lieutenant Fabre à s’immerger dans l’Histoire régionale de la Seconde Guerre mondiale. Ce crime est-il la conséquence de l’abîme dans lequel le conflit international a plongé l’Humanité ou un geste destiné à couvrir des machinations relatives à la vie publique locale ? Quel lien peut-il y avoir entre la victime et la découverte de mystérieuses tombes ? 



Samuel Albo, un adepte du base-jump, saute du sommet de la Sainte-Victoire, mais son parachute se met en torche et il s'écrase au pied de la montagne souffrant de multiples fractures. Un homme avec une caméra s'approche, il lui demande d'appeler les secours, mais l'homme lui brise les cervicales. C'est le contenu du prologue.


Le commandant Le Prado, qui revient après trois mois de convalescence, et envoyé sur place. Pour lui et son adjoint à première vue il s'agit d'un accident, mais quelque chose trouble la médecin-légiste, ce qui est confirmé à l'autopsie : il s'agit d'un meurtre.


L'enquête débute avec pour seul indice une photo d'un lieutenant-colonel SS sur l'ordinateur de la victime. Les deux enquêteurs vont devoir se plonger dans le passé, une période sombre de l'Histoire sous occupation allemande, pour trouver le lien qui relie la victime à la deuxième guerre mondiale.


L'enquête est très bien menée, l'on suit pas à pas à l'avancée des deux enquêteurs. En parallèle du récit principal l'auteur nous offre de belles descriptions de la vie provençale avec ses us et ses coutumes. On entendrait presque les cigales chanter.


Les deux personnages centraux sont bien campés, on aime le rôle du commandant qui forme son jeune adjoint tant aux méthodes d'investigations, tant à la vie provençale, sa gastronomie et son pantois.


La plume de l'auteure est fluide, les recherches sur le passé se font souvent de manière verbale ce qui donne une très bonne dynamique de lecture.


Un très bon premier roman.





dimanche 21 février 2021

Quai des enfers de Ingrid Astier

 


Paris, l'hiver. Noël s'approche avec l'évidence d'un spectre. Au cœur de la nuit, une barque glisse sur la Seine, découverte par la Brigade fluviale à l'escale du quai des Orfèvres. A l'intérieur, un cadavre de femme, sans identité. Sur elle, la carte de visite d'un parfumeur réputé. Une première dans l'histoire de la Brigade criminelle, qui prend en main l'enquête, Jo Desprez en tête. Mais quel esprit malade peut s'en prendre à la Seine? Qui peut vouloir lacérer ce romantisme universel ? Exit les bateaux-mouches et les promenades. Le tueur sème la psychose : celle des naufrages sanglants. Désormais, son ombre ne quittera plus le fleuve. S'amorce alors une longue descente funèbre qui délivre des secrets des tiroirs. Jusqu'à la nuit, la nuit totale, celle où se cache le meurtrier. Pour le trouver, nul ne devra redouter les plongées. A chacun d'affronter ses noyades.



Alors qu'il effectuent une patrouille de routine sur la Seine, les membres d'un groupe de la Brigade Fluviale remarquent un canot qu'il leur semble suspect. Monté à bord, l'un des membres de l'équipe découvre le corps d'une femme enveloppé dans un drap blanc. L'OPJ de permanence prévient la Crim', le canot se trouvant en face du 36 Quai des Orfèvres. Pour le groupe du commandant Desprez un seul indice la carte de visite d'un parfumeur célèbre.


L'enquête est très bien maîtrisée, très détaillée, on suit point par point le travail des enquêteurs ainsi que les procédures et le travail du médecin-légiste. On suit également en parallèle les recherches effectuées par l'un des membres de la Brigade Fluviale après des SDF et des pêcheurs.


L'auteur nous fait découvrir dans de belles descriptions justement dosées les abords immédiats de la Sine qui a aussi son rôle dans ce roman. Elle nous en fait presque un personnage à part.


Les rebondissements sont nombreux avec de nouveaux crime alors que le coupable du premier meurtre a été identifié, ce qui complexifie le travail des enquêteurs pour le plus grand bonheur du lecteur.


Les enquêteurs sont bien dépeints avec leurs qualités mais aussi avec les petites manies de chacun. Ici point très positifs on n'a pas de policiers avec un lourd passif dans leurs vies, pas de divorces et pas d'alcool comme c'est très souvent le cas dans les romans du genre. Toutes les personnes touchant de près ou de loin avec l'enquête sont traités de la même manière.


Le style de l'autrice est très riche, avec une tonalité toute personnelle mais reste fluide.


Un excellent polar qui tient en haleine le lecteur du début à la fin.






mercredi 17 février 2021

Servir froid de Joe Abercrombie

 


C’est le printemps en Styrie. Et avec le printemps, vient la guerre. La guerre est un enfer, mais c’est aussi un gagne-pain pour certains, comme Monza Murcatto, la plus célèbre et redoutée des mercenaires au service du grand-duc Orso. Trahie, jetée du haut d’une montagne et laissée pour morte, Monza se voit offrir en guise de récompense un corps brisé et une insatiable soif de vengeance. Elle aura pour alliés un soûlard des moins fiables, le plus fourbe des empoisonneurs, un meurtrier obsédé par les nombres et un barbare décidé à se racheter une conscience. C’est le printemps en Styrie. Et avec le printemps, vient la vengeance.



Le Duc d'Orso est en passe de s'emparer de toute la Styrie grâce au Capitaine-Général des Mille Épées une armée de mercenaires. Mais comme elle devient très populaire le Duc d'Orso craint qu'elle veuille comme l'un de ses ancêtres le renverser. Il décide de les faire assassiner, elle et son frère. Poignardés et jetés du haut d'une falaise, Monza sur vit grâce à un mystérieux chirurgien. Estropie, elle décide de tuer les sept hommes qui ont tué son frère.



Avec pour postulat de départ une vengeance cette fantasy teintée d'un soupçon de dark-fantasy avec le nombre de morts qu'elle sème sur son passage s'avère tout ce qu'il il a de plus classique sur le fond.



Quelques villes sont sommairement décrites, et d'autres simplement citées : l'univers est peu développé et exploité. On pourrait se situer dans un monde proche de la Renaissance.



Sur la forme cette fantasy est différente des autres ponctuée de nombreux dialogues souvent teintés de pointes d'humour. Les dialogues donnent beaucoup de rythme à la lecture. De plus les retournements de situation sont nombreux avec trahisons multiples.



Le récit alterne les différents points de vue ce qui permet de s'immiscer dans l'intimité de chacun des personnages et de plonger au plus profond de leurs pensées.



Des personnages qui font figure plus d'anti-héros mais très doués dans leur domaines et assez éclectiques. On parvient malgré la violence à s'y attacher.



L'écriture est vive, bien rythmée et les pages se tournent toutes seules.



Une fantasy légère qui oscille selon les moments entre high-fantasy et dark-fantasy mais qui laisse le lecteur sur un sentiment mitigé.





lundi 15 février 2021

L'énigme de Flatey de Viktor Arnar Ingolfsson

 


Un corps quasiment à l'état de squelette est retrouvé par des pêcheurs sur un îlot isolé au large de Flatey, petite île située à une centaine de milles au nord de Reykjavík.

L'adjoint du préfet, Kjartan, dépêché pour prendre possession des restes et établir un rapport, n'a aucune expérience des enquêtes criminelles. Les habitants de l'île ne lui sont pas d'une grande aide et il faudra un coup de main de la police du continent pour établir que la victime était un universitaire danois spécialisé dans les sagas nordiques.

Une seule chose peut expliquer la présence, incognito, du professeur dans cette région reculée: le Livre de Flatey, compilation de textes du Moyen Âge relatant les aventures des rois de Norvège. Or la copie conservée sur l'île contient une énigme, sous forme de charade en quarante questions, dont tous les spécialistes cherchent en vain la clé depuis longtemps.

Ce qui n'explique pas pour autant qui, parmi ces pêcheurs frustes et travailleurs, pouvait vouloir sa mort.



Alors qu'avec son père et son grand-père ils se rendent sur une petite île inhabitée pour y chasser le phoque un petit garçon découvre un cadavre. Le bourgmestre alerte les autorités qui envoie le sous-préfet Kjartan pour les premières constatations et débuter l'enquête.


Comment l'homme est-il arrivé là. Personne de l'île de Flatey ne semble l'y avoir emmené.


L'enquête piétine jusqu'à ce que le prêtre de la petite communauté se souvient avoir hébergé deux jours, à l'automne précédent, un éminent professeur venu de Copenhague qui voulait étudier un livre ancien le Flateyjarback qui narre les plus anciennes sagas islandaises et résoudre l'énigme qui y est jointe.


L'enquête n'avance pas jusqu'à ce qu'une autre victime, un journaliste ivrogne, est retrouvé mort dans le cimetière, son corps mis en scène selon une ancienne saga islandaise. A partir de là on suit l'enquête menée par deux inspecteurs venus de Reykjavik et tout s'accélère.


En fin de chaque chapitre l'auteur nous joint d'abord quelques extraits des sagas, puis les questions de l'énigme qui ne pourront être vérifiées qu'en solutionnant la quarantième question ce qui n'a pas encore été réussi jusqu'ici.


En parallèle de l'enquête l'auteur nous fait vivre la vie dure d'une communauté coupée de tout et vivant sur une petite île dans les années soixante. Une plume qui est aussi une ode à la nature sauvage mais aussi à la gastronomie particulière de îliens que le sous-préfet n'avait pas encore abordée.


Les personnages sont bien dépeints, des hommes âpres et durs à la vie difficile. Le personnage central qui occupe un job d'été est touchant par son manque d'expérience.


Un très bon premier roman.




vendredi 12 février 2021

La guerre du pavot de R F Kuang

 




Dans un monde médiéval, deux pays s’affrontent depuis des siècles : un immense empire, Nikara, et une petite île, Mugen. Jeune orpheline, Rin décide de tout faire pour échapper au mariage qu’ont arrangé ses parents adoptifs. Aidée d’un bibliothécaire qui s’est pris d’affection pour elle, elle se met à étudier en vue du concours Jeju, qui donne aux enfants les plus brillants du pays accès à l’académie militaire de Sinegard, chargée de former les futures élites de l’empire. Après sa formation, sous l’égide d'un vieux maître fantasque et mystérieux, qui va peu à peu l’éveiller aux pouvoirs chamaniques qui sont les siens, la guerre larvée éclate de nouveau, sous les coups de boutoir de Mugen. L’académie est dissoute et ses membres affectés à l’une des douze divisions des Douze Provinces qui composent l’empire. Rin rejoint les sicaires de l’impératrice. Sous le commandement d’Altan, elle va devoir apprendre à maîtriser la force que lui prêtent les dieux pour tenter de venir à bout de Mugen.



Dans ce roman on suit Rin une jeune orpheline de guerre de 16 ans qui travaille dans l'épicerie de ses parents adoptifs qui sont aussi trafiquants de drogue. Lorsqu'ils décident de la marier à un homme plus âgé, elle décide avec l'aide de son mentor de passer un concours, le Jeju qui donne accès à des études supérieures. Reçue première de tout l'Empire elle accède à l'entrée de la prestigieuse Académie Militaire de Sinegard chargée de former les dirigeants de l'Empire.



La première partie du roman nous entraîne dans le parcours initiatique de la jeune femme, mais à cause de ses origines ses études vont se révéler extrêmement durs. Expulsée des cours de combat pour s'être battue avec le fils d'un Chef de Guerre, elle va suivre les enseignements d'un professeur très étrange et fantasque qui va la former au chamanisme et au domaine des Dieux.



Dans les deuxième et troisième parties l'on va suivre la jeune femme plongée dans la guerre qui oppose l'Empire à un ennemi séculaire Mugen une île surpeuplée qui veut s'étendre.



L'autrice nous plonge dans un univers médiéval d'inspiration asiatique particulièrement soigné. Les décors sont très bien rendus, ainsi que l'atmosphère pesante dans la première partie avec l'imminence d'une guerre. Si la magie avec le chamanisme est très intéressante, il n'en est pas de même pour les combats qui ne sont pas assez exploités et peu visuels ?



Les personnages sont bien brossés, toutefois on a du mal à s'attacher à l’héroïne trop butée qui est obsédée par le pouvoir et qui n'hésite pas à employer des méthodes qu'elle même réprouve.

Le style de l'autrice n'est pas toujours facile à appréhender malgré quelques passages bien dosés.



Une fantasy avec un début tout ce qu'il y a de plus classique et qui évolue par la suite vers la dark-fantasy. Un premier tome qui laisse une impression mitigée.  







mercredi 10 février 2021

Les ombres du rocher de Elisabeth Roska



 

Vous trouverez dans ce roman les secrets d'un monde rural dans la campagne aubagnaise du Sud-Est de la France. Un cadavre retrouvé cinquante ans plus tôt, gisant au fond d'un ravin au pied du Garlaban. Des trafics de drogue entre Aubagne et Marseille dans le milieu corse au sein de la French Connection. Quand le commissaire Louis Lambert va rouvrir l'enquête sur le meurtre du Garlaban, il ne se doute pas que ces deux affaires vont le mener sur les traces de son passé avec la disparition mystérieuse de sa seconde épouse et son enfant neuf ans plus tôt. Quel va être le rôle de la petite Lisie dans cette enquête ? Quels mystères va révéler le cabanon dans lequel la fillette et sa famille sont venues vivre ? Vous découvrirez dans ce roman des personnages attachants mais aussi parfois redoutables, plongés dans une intrigue policière où se mêlent meurtres, disparition, suspense ?


Dans le début du roman l'on suit une famille venue de Marseille qui vient de s'installer à Aubagne. De cette famille l'on va suivre plus particulièrement Lisie l'avant dernière de la fratrie.


Au fil des chapitres tout en la suivant avec sa mère l'on va rencontrer les parents de ses copines et d'autres voisins.


Nous sommes au début des années 60 et le récit va se dérouler sur 7 ans.


En parallèle de la vie des familles, l'on suit également le Commissaire Louis Lambert qui a rouvert un dossier vieux de 50 ans : la découverte d'un corps dans le Garlaban, pour lui une enquête baclée. A ses heures perdues, il enquête, en plus des affaires de drogue et de vols, sur la disparition inexpliquée de sa seconde épouse 15 ans auparavant.


L'auteure met en avant principalement la vie de la communauté, si tout au long du récit on a un peu de mal à voir le rapport qu'il y a entre toutes ces personnes et les enquêtes du Commissaire c'estau dénouement que l'on va constater que toutes ces familles avaient un rapport direct ou indirect avec les enquêtes.


Bien qu'on ait l'impression à la lecture que les enquêtes soient reléguées au second plan, elles sont bien menées, l'auteure disséminant par ci par la des indices.


La plume de l'auteure est agréable et malgré de longs passages consacrés à la vie quotidienne des familles les nombreux dialogues donnent du rythme à l'histoire.


On a quelques flash-back mais pas trop nombreux et nécessaires à la compréhension pour les enquêtes du Commissaire.


Un bon premier roman même si l'on eusse préféré que la partie policière soit plus développée.





lundi 8 février 2021

La déesse sombre de Myriam Caillonneau

 


De nombreuses menaces planent sur Ysaldin à l’aube du couronnement de son nouveau roi. Le futur souverain craint que Kenan, le prince déchu, réclame ce qui lui revient de droit, plongeant ainsi le royaume dans une guerre fratricide. Joalaïn redoute également que la république de Yel profite de la vacance du pouvoir pour attaquer, tandis que les mages noirs en fuite se terrent dans l’ombre, prêts à la riposte.
Et si tous ces dangers n’étaient que le prélude à un péril bien plus terrible ?



Après la défaite de Garrus, Adriel et Kenan ont regagné Ysaldin où le prince Joalaïn est monté sur le trône. Tandis qu'Adriel pourchasse les derniers Purificateurs, Kenan recrute des soldats grâce au trésor de son lointain aïeul pour faire face à l'invasion des monstres venus du Nord. Yel dirigé par la guilde des Ombres s'apprête à attaquer Ysaldin. L'Azaï Vorkan prend possession du corps d'Elyne malgré les tentatives de celle-ci pour éviter une emprise totale.


Si l'univers était juqu'icic très bien décrit comme on pouvait s'y attendre dans cet ultime tome il ne se développe que très peu. Dans le final on découvre une ancienne cité enfouie sous le sable sans que l'on en sache plus sur celle-ci.


Al'instar des tomes précédents l'histoire est prenante, pleine de rebondissements et de nombreux combats qui donnent une excellente dynamique de lecture. Toutefois on aurait aimé que les batailles de masse soient plus exploitées et non quasiment centrées sur les prouesses personnelles de l'ex-mercenaire.


Si l'on ne peut s'empêcher de noter que les personnages soient quelque peu stéréotypés, ils ont été attachants tout le long du cycle et nous ont fait vibrer à chaque fois qu'ils se trouvaient face au danger.


Comme dans mes tomes précédents, l'écriture est fluide et les pages se tournent toutes seules.


Au final, une histoire bien maîtrisée de bout en bout, un univers bien décrit avec des descriptions justement dosées et un rythme trépidant.




dimanche 7 février 2021

L'affaire Birdie Barclay de Mick Finlay

 




1896 : Sherlock Holmes fait une fois de plus les gros titres, et résout des affaires pour la crème de la crème de la société londonienne. Mais dans les quartiers mal famés de la ville, loin du confort de Baker Street, le détective privé William Arrowood doit faire face à des cas tout aussi difficiles et beaucoup moins bien rémunérés. Arrowood ne porte pas Sherlock Holmes dans son cœur, et revendique une méthode de travail radicalement différente.
Aussi, lorsque M. et Mme Barclay font appel à lui et son assistant Norman Barnett pour retrouver leur fille Birdie, déficiente mentale, Arrowood est persuadé qu’il ne mettra pas longtemps avant de mener à bien son enquête. Mais les choses se compliquent lorsque leurs recherches se transforment en enquête pour meurtre, alors qu’un de leurs témoins est retrouvé assassiné…



Alors qu'une fois de plus ses finances sont au plus bas Arrowood reçoit une lettre de Mr Barclay. Accompagné de son assistant ils se rendent au domicile de l'homme. Les Barclay n'ont plus de nouvelle de leur fille Birdie mariée à un fermier de Catford. Les fermiers ne veulent pas qu'ils voient leur fille déficiente mentale arguant qu'elle ne veut pas les voir.



Si de prime abord l'enquête semble des plus simples elle va se révéler plus complexe que ne le pensait le détective, d'une part car les clients ont volontairement dissimuler des informations, d'autre part car le détective n'arrive pas à obtenir des témoignages et des questions à ses réponses dans ce village qui fait bloc derrière les Ockwell. Le suspense va encore monter d'un cran lorsque la gitane qui leur a donner des informations disparaît.



Avec cette deuxième enquête l'auteur nous plonge une fois de plus dans un univers sombre où la psychiatrie de l'époque est emplie de préjugés raciaux et de violences, mais aussi dans une époque victorienne où la misère se vit au quotidien.



Dans le début du récit l'enquête n'est que très peu développée car les enquêteurs cherchent surtout par tous les moyens à entrer en contact avec la jeune femme. Mais par la suite elle va se densifier en prenant une orientation dont on se doutait pas avec le postulat de départ.



Le récit n'est pas dénué d'actions et de rebondissements, le détective évoluant souvent en marge de la loi.



On retrouve un personnage d'anti-héros, à l'opposé d'Holmes, qui n'hésite pas à employer un jeune enfant pour des missions dangereuses et à foncer tête baissée sans prendre en compte les répercussions tragiques pour les autres. Le personnage qui se met en avant dans le récit c'est la sœur du détective qui n'hésite pas en concordance avec son passé à prendre des risques.



Un bon deuxième tome mais légèrement en deçà de l'aventure précédente.





samedi 6 février 2021

Le prince des loups de Dave Gross

 


Varian Jeggare, le demi-elfe, et Radovan, son garde du corps aux origines diaboliques, ont appris qu'il ne fallait pas se fier aux apparences. Mais le célèbre duo, connu pour résoudre tant de crimes, n'est pas préparé à ce qu'il va découvrir ! Lors d'une enquête sur la disparition d'un Eclaireur, Varian et Radovan parviendront aux montagnes voilées de brume du très gothique Ustalav. Assaillis de toutes parts par les intrigues des nobles, d'étranges indigènes et de dangereuses créatures de la nuit, Varian et Radovan devront recourir à la magie et aux armes pour remonter le fil d'étranges rumeurs et percer à jour un terrible secret. Lors de leur quête, ils seront aidés par une sinistre meute de loups-garous et une mystérieuse prêtresse muette. Mais il leur faudra résoudre plus qu'une simple énigme pour venir à bout de cette affaire, car un inquiétant personnage a eu vent des recherches des deux hommes, et il est bien décidé à s'assurer qu'aucun d'eux ne quitte l'Ustalav vivant.



Le Prince des Loups est le premier roman à s'inscrire dans l'univers du JdR Pathfinder l'un des multivers de Donjons & Dragons. Et malgré qu'il soit la novelisation d'un jeu, le roman s'avère bien structuré et plutôt plaisant à lire.


Lors d'une enquête sur la disparition d'un Éclaireur, les deux personnages principaux, aidés d'une meute de loup-garous et d'une prêtresse muette, se rendent en Ustalav une contrée peuplée d'étranges indigènes et de dangereuses créatures nocturne.


Un univers très sombre, de type dark-fantasy mâtiné de gothique, très travaillé qui rend le monde dans lesquels évoluent les personnages très vivant et qui plonge le lecteur dans le récit s'y imprégnant totalement.


Les personnages sont fort bien réussis, ils bénéficient d'un traitement psychologique qui leur permet de sortir des archétypes. L'histoire sans être des plus originales s'avère intéressante dans le sens que l'on voit les personnages évoluer, que l'auteur distille des informations sur leur passé tout au long du récit et quel 'histoire nous offre un univers vampirique très bien construit et plutôt rare en fantasy.


Même si le roman souffre de quelques petits défauts de construction et que le style se révèle plutôt médiocre, le roman nous offre une lecture passionnante où l'on n'a pas le temps de s'ennuyer. Plutôt une bonne surprise dans le genre novélisation de JdR.






vendredi 5 février 2021

Le testament d'involution de Fabien Cerutti

 


Et si l'origine du plus grand lac de la région de Cologne avait un rapport avec une prophétie réalisée en 1341 ? Et si cette même année, le chevalier de Kosigan avait réveillé des forces qui le dépassent ? Et si le destin de sa postérité se jouait cinq siècles plus tard dans la cave voûtée d'un bistrot parisien ? Et si les secrets révélés dans ce livre étaient dangereux ? 



Ce quatrième tome est la suite directe du précédent, on retrouve le Chevalier de Kosigan et deux de ses comparses aux mains des sorcières dans leur repaire souterrain. Si les Loups semblent en mauvaise posture, le Chevalier a comploté un plan pour se débarrasser en même temps des sorcières et de l'Inquisition.



Dans ce final des aventures du Bâtard la partie consacrée au chevalier est plus développée que dans le tome précédent. Mais l'alternance entre les deux époques permet de mieux appréhender les aventures du chevalier. Aventures qui ont également un impact sur la vie de son descendant.



Le début est un peu lent mais tout s'accélère rapidement avec de nombreux combats ce qui donne dans l'ensemble une bonne dynamique de lecture.



Dans cet opus on a des informations sur la cité souterraine créée il y a plusieurs millénaires mais à part ça l'univers ne se développe que très peu.



A l'instar de l'intrigue les personnages sont soignés, le chevalier est très charismatique. L'auteur a bien su le faire évoluer tout au fil des tomes. Les nouveaux personnages sont eux aussi très intéressant à suivre.



La tension est présente tout au long du récit quelque soit l'époque dans laquelle il se déroule.



Le style de l'auteur est soignée et la plume vive. La multiplicité des narrateurs permet d'avoir plusieurs vues sur l'ensemble du récit.



Le dénouement est à la hauteur de l'ensemble du récit. Au final un bon cycle malgré un troisième tome en demi-teinte.