lundi 24 octobre 2016

La dernière étoile de l'aube, Oliver Johnson


Lecture dans le cadre du challenge :




Les trois champions du dieu de la lumière mènent ce qui reste de leur armée, épuisée vers l'antique cité d'Iskiard, où la prophétie dit que le soleil sera ranimé. Jayal Iligill et Urthred, le prêtre du Feu escortent Thalassa, la Porteuse de Lumière jusqu'au Sceptre des Ombres afin qu'elle accomplisse sa destinée. De montagnes périlleuses en mers gelées ils vont affronter les légions maléfiques du champion des Ténèbres Farad Gaton qui malgré son désir pour Thalassa, a bien l'intention de la sacrifier pour permettre l'avènement de la nuit éternelle...

Après quatre tomes, dans l'ensemble, il faut le reconnaître, plutôt décevants, c'est avec La Dernière Etoile de l'Aube que se termine cette série qui est en VO une trilogie. Si les premiers opus ont été scindés en deux, ce fait n'a rien changé au fond du récit et l'on a du mal à se dire que Les Porteurs de Lumière ait été classée en Dark-Fantasy tant les personnages présente des faiblesses de caractère. En effet, le fait qu'ils nous apparaissent comme de véritables marionnettes auquel s'ajoutent les contradictions de l'auteur tout au long du récit et les trop grandes facilités à échapper aux difficultés ne permettent pas de faire figurer cette histoire dans cette sous-catégorie du genre.

Dans ce dernier volume, l'auteur transpose, avec ses deux dieux survivants, Reh, le dieu de la Lumière et Iss, celui des Ténèbres, à sa manière le conflit des Dieux Grecs.

Dans le tome précédent on avait assisté à la chute de l'ancienne cité des dieux Lorn malgré que les troupes ténébreuses du Maître des Nations de la Nuit, que ce dernier avait été repoussé dans le territoire des Ombres. L'on s'attendait donc a voir les trois compagnons, toujours poursuivis par Faron, poursuivre leur route vers Iskiard pour retrouver le dernier artefact manquant,... mais non !

Une fois de plus l'auteur nous propulse dans le passé pour revenir à Thrull à l'instant où le jeune Fazan Falarn avait pu être sauvé grâce à l'aide de Jayal Ilgill. Pendant plusieurs chapitres l'auteur nous narre cette fuite par le bais de la rencontre avec l'ancien sénéchal du baron. Une fuite qui sera narrée une seconde fois lorsque les deux protagonistes arrivent à Galastra, une île volcanique, après avoir échappés aux Mort-en Vies.

Si cette partie sert à l'auteur à développer un peu son univers celui reste très restreint, à peine ébauché alors que l'on se trouve dans le dernier opus. Au vu du nombre de retour en arrière, ce n'est pas pour éviter des longueurs que ce point n'a pas été travaillé. En effet, ni la découverte de Tiré Gand qui est la copie conforme ce la cité de Thrul avec des habitants qui vivent dans la crainte perpétuelle dans la crainte en sachant quel est le destin qui leur est résevé, ni la cité d'Iskiard qui pou changer des Morts-en-Vie et des Ombres nous fait découvrir des Fantômes gris. Un manque certain d'imaginations de l'auteur est constaté.

Puis l'auteur revient sur les protagonistes principaux et alterne le récit principal avec l'histoire du jeune adolescent, et comme à l'accoutumée les nombreux retours en arrière créent encore des gros blocs descriptifs et malgré que l'on assiste entre quelques escarmouches entre le groupe et les morts en vie que relève Faran au cours de son périple pour s'emparer de Thalassa celles-ci insuffisamment exploités ne parviennent pas à donner du rythme au récit. Le récit alterne en permanence entre les quatre groupes, il y a également le Doppelganger qui précède les héros. L'on est totalement indifférent à ce monde à sauver car le synopsis reste le même on a une course poursuite qui ne prend pas de rythme le récit se traîne et les personnages principaux ne parviennent pas à nous séduire par manque de psychologie et d'évolution. Un deuxième point, force est de constater, qui lui non plus n'a pas été travaillé.

Le rythme de la lecture est très poussif, de nombreux paragraphes narratifs, descriptifs et introspectifs se succèdent, et l'action est quasiment inexistante ou ne présente pas d’intérêt. Le lecteur n'arrive pas à sortir de sa torpeur et saute de plus en plus de paragraphes.


Comme l'on pouvait s'y attendre depuis l'annonce de la prophétie, le final n'offre pas de surprises, hormis quelques petits détails le lecteur s’attendait à ce dénouement.

Une saga qui n'apporte rien à la Dark-fantasy, à moins qu'il vous maque quelques tomes pour terminer un challenge sur le sous-genre.




1 commentaire:

Althea54 a dit…

Bien... je pense que je vais passer mon chemin pour cette série alors ! ^^