mardi 27 juin 2017

L'appel du destin de Fiona McIntosh


Lecture dans le cadre du challenge :




Une destinée, une rencontre, un complot...une aventure magnifique ! Griff n'est pas un garçon comme les autres : il a le pouvoir d'entendre les pensées des gens. Son patron s'en aperçoit et cherche à exploiter ce don. C'est la catastrophe pour Griff. Pour échapper à la colère de ceux dont il est obligé de révéler les secrets, il décide de s'enfuir. Pendant ce temps, Lute, prince héritier de la couronne, est menacé de mort par son oncle qui veut s'emparer du trône. Les chemins de Griff et de Lute vont se croiser et leur rencontre fera éclater la justice et la vérité.


Dans l'Appel du Destin ont suit l'histoire de deux jeunes garçons de 13 ans à la vie diamétralement opposée.

Le premier que l'on découvre est Griff, monteur dans un cirque itinérant qui a le pouvoir d'entendre les pensées des gens. Un don qui est une aubaine pour le directeur du cirque qui ne voit que par l'argent, c'est la catastrophe pour le jeune adolescent qui décide de s'enfuir en compagnie Tess, une jeune montreuse de créatures fantastiques capturée par les Traqueurs et racheté par le directeur du cirque.

Le deuxième adolescent que l'on découvre est Lute, le prince-héritier du Royaume de Drestonia qui lui aussi doit fuir car son oncle est bien décidé à le tuer pour s'emparer du trône.

Deux destins qu'apparemment tout sépare, deux destins qui se croisent... et qui vont finir par se rencontrer grâce aux pouvoirs de Griff.

Si le postulat de départ est double, à savoir d'une part une quête identitaire, et d'autre part un grand méchant qui veut s'emparer du pouvoir : ils s'avèrent très simples, basiques et plutôt très récurrents du genre.

L'univers développé par l'auteure, de type médiéviste malgré le cirque itinérant que l'on attribuerait à une époque plus proche, s'avère lui aussi classique, peu développé... mais avec un seul tome on ne pouvait que s'y attendre. Mais s'il reste assez superficiel, il est tout de même assez diversifié, bien que l'on regrettera que l'auteur n'aies point pris le temps de nous décrire en détails ses créatures fantastiques.

Les personnages de premier plan, et notamment les trois adolescents, sont intéressants à suivre et bien développés psychologiquement. L'on aurait pu craindre que leurs exploits soient surdimensionnés, mais non, l'auteur reste logique : lorsqu'ils sont en grand danger l'auteure ayant adopté l'aide providentielle. A l'instar de l'univers les personnages secondaires, bien qu'intéressants eux-aussi, sont moins fouillés mais là encore c'est compréhensible avec un tome unique.

La plume de l'auteure est toujours aussi soignée, bien qu'un peu plus simple et plus directe que dans les deux trilogies Le Don et Valisar. Avec de nombreux dialogues l'histoire se lit facilement, les retournements de situations sont nombreux, le développement de l'intrigue se déroule à un train d'enfer. Une dynamique de lecture qui ne pourra que satisfaire le lectorat jeune.

Avec, l'Appel du Destin, l'auteur offre aux pré-adolescents une très belle histoire, bien huilée qui véhiculent certaines valeurs même si pour un lectorat plus exigeant l'on peut regretter une fin trop digne des contes de fées. L'auteure a réussit, malgré un nombre de pages limités, à réunir tous les ingrédients qui font le charme d'une fantasy simple et légère à conseiller à celles et ceux qui veulent découvrir la fantasy sans prise de tête.



vendredi 16 juin 2017

Quarante mots pour la neige de Giles Blunt


Lectures dans le cadre des challenges :

 



Dans l'atmosphère lunaire de l'île de Windigo, le corps de Katie Pine, 13 ans, est retrouvé emprisonné dans un sarcophage de glace. Les cadavres d'adolescents que John Cardinal, de la brigade criminelle d'Algonquin Bay, va
découvrir par la suite ne laissent aucun doute un serial killer est à l'œuvre, insaisissable et d'une cruauté inégalée.
Mais Cardinal a d'autres raisons de s'inquiéter une faute passée qui menace de le rattraper, une femme dépressive, et le curieux comportement de sa coéquipière Lise Delorme, ancienne des Affaires internes... La beauté irréelle des paysages glacés de l'Ontario, associée à l'humanité des protagonistes, met dramatiquement en relief l'horreur paralysante du Mal à l'état pur.


Un cadavre est découvert sur une petite île proche d'Algonquin Bay, le Sergent Cardinal mis sur la touche par son supérieur est rappelé à la Crim, il doit faire équipe avec le Sergent Lise Delorme des Affaires Internes qui même parallèlement une enquête sur le service pour corruption.

Le cadavre découvert emprisonné dans la glace est très rapidement identifié, il s'agit d'une jeune indienne disparue il y a six mois. Une enquête qui était déjà menée par le Sergent Cardinal relégué par son supérieur aux délits mineurs pour dépassement de budget et obstination à ne pas vouloir croire à une fugue, ni à celles d'autres disparitions.

Le contexte de l'histoire se met très lentement en place, un petit peu trop peut être. Le lecteur s'attendait avec une quatrième de couverture appuyant sur les conditions climatiques extrêmes à une atmosphère confinée et un déroulement en huis clos à l'instar des policiers nordiques, mais ces détails font malheureusement défauts.

En effet Quarante mots pour la neige se révèle être un policier tout ce qu'il y a de classique, l'écriture est certes soignée pour un premier roman, et certains détails de l'enquête sont très intéressants notamment dans le domaine technique.

Les deux enquêtes sont très bien menées, même si l'on peut reprocher une apparition peut-être un tantinet précoce des psychopathes qui atténue quel que le côté suspense. Le lecteur à un peu trop d'avance sur les enquêteurs, il aurait été plus intéressant pour le déroulement que ceux-ci soient présentés de manière anonyme. Le fait de suivre leurs actions donne une petite touche thriller, leur c^tés psychologiques sont très bien développés, mais certaines scènes peut être un peu trop crues peuvent dérangés certains lecteurs plus sensibles.

Le duo d'enquêteurs à l'instar du fond s'avère lui également assez classique pour le genre. On a d'un côté un policier quelque peu dérangé par sa vie quotidienne avec une épouse sujette à des dépressions chroniques, et une action passée qui le torture en permanence. D'un autre côté , une enquêtrice des Affaires Internes qui ajoute un côté quelque peu cliché de la police qui doit presque toujours pour les auteurs nous présenter des enquêteurs pas tout a fait net. Les problèmes quotidiens de l'enquêteur principal s’avèrent un peu trop répétitifs tout comme ses états d'âme.

Hormis ces détails assez récurrents du polar en général et sans atteindre les sommets l'on est dans une histoire honnête qui donne envie de suivre la suite les autres enquêtes su Sergent Cardinal.

Au final, un cadre qui permet de découvrir une région moins connue du Canada, une histoire bien menée dans son ensemble si l'on excepte quelques longueurs pas toujours utiles, un duo de d'enquêteurs qui fonctionne assez bien malgré des conditions particulières et une certaine méfiance de la part de l'un d'eux. On passe un bon moment de détente et c'est l'essentiel.





Perseverare Diabolicum de Frédéric Richard


Lecture dans le cadre des challenges :


Erwan Brannelec est un jeune professeur d’histoire enseignant à l’université de Tours. Néanmoins pendant son temps libre il se consacre à toute autre chose…
Quand un jour on lui demande d’enquêter sur une personne disparue depuis longtemps, il accepte. Il ne sait pas encore que son parcours sera jonché de morts et de violence. Cette enquête sent le soufre et l’on ne plaisante pas avec le Diable.
Comme le dit la locution latine : errare humanum est, perseverare diabolicum. L’erreur est humaine, l’entêtement est diabolique.


Erwan, professeur d'histoire à la faculté de Tours et dénicheur de trésors, est présenté par le Doyen de la faculté à un riche industriel d'origine allemande. L'industriel lui propose de l'engager pour effectuer des recherches sur un dénommé Channevelle apparemment brûlé comme sorcier sous Henri III, et dont son père à fait la découverte pendant l'occupation dans un château réquisitionné pour l’État-major. Bien qu'un peu réticent au début , le professeur accepte la mission, et se rend bientôt en Allemagne pour que l'industriel lui remette les documents découverts à l'époque. A la sortie de la banque, Erwan est violemment agressé par un inconnu qui veut s'emparer des documents. En acceptant cette mission, il n'évaluait pas le degré de danger auquel il va être confronté.

Avec pour postulat de départ une enquête plutôt simple de prime abord et la recherche conjointe d'un tableau qui va suivre, ce thriller ésotérique s'avère assez classique du genre.

L’intrigue de type chasse au trésor est bien maîtrisée, avec de nombreux rebondissements. Les parties historiques intéressantes, pas trop longues, justement dosées pour qu'elles n'empiètent sur la partie thriller proprement dite, et apportent la dose de mystère nécessaire. Il est est de même pour la partie descriptive des différents sites où l'enquête va mener le jeune homme : les descriptions sont visuelles mais dosées de manière à ne pas créer de longueurs inutiles et n’influent pas sur la dynamique de lecture qui s’avère plutôt bonne, notamment dans la deuxième partie de l'histoire.

Toutefois, l'auteur s'est senti obligé de devoir gratifier les lecteurs d'une romance entre le professeur et l'une de ses élèves, qui n'est d'autre, coïncidence, la fille de l'industriel. Une romance qui à l'instar des tranches de vie quotidiennes du chercheur prend une place un peu trop importante en début de récit occultant le sujet principal, à savoir les recherches effectuées. Tranches de vie qui dans la deuxième partie se veulent moins prépondérantes quand l'action se met en marche.

L'écriture de l'auteur se veut directe, sans trop de fioritures, mais force est de constater que quelques fautes d’orthographes émaillent l'histoire, notamment le mot conte à la place de celui de comte qui revient à plusieurs reprises, ce qui n'est pas sans quelque peu agacer le lecteur. Mais pour un roman auto-édité elles ne sont pas si nombreuses que çà. On avu nettement pire.

Malgré quelques petits errements classiques d'une première œuvre Perseverare Diabolicum s'avère être une lecture de bonne facture et l'on aura plaisir à retrouver l'auteur dans un roman plus profond.



lundi 12 juin 2017

Le fardeau de Margotha d'Alexandre Charbonneau

Lecture dans le cadre des challenges :



Jeune mercenaire de profession, Heron choisit bien ses contrats. Le monde est bien noir selon lui, mais il tente d'y amener un peu de lumière pour équilibrer les choses. Maladroit, timide et peu habile en conversation, il détruit très vite l'image traditionnelle qu'on a des chasseurs de primes... mais ses talents au combat sont sans pareil et ça finit par se faire savoir par les dirigeants de Margotha, une île assombrie par un fardeau: une puissance maléfique et terrifiante qui depuis trop longtemps met à sac toute once d'espoir parmi le peuple. La mort est partout; c'est ce qu'on raconte de cet endroit maudit.

Heron va devoir travailler avec d'autres mercenaires venus de partout, des gens étranges; que ce soit Jingu, le briseur d'arbres excentrique et imposant, Ouro, le narcissique outrecuidant ou Zeel, le chasseur de primes légendaire qui est bien déroutant. Vont-ils réussir là où tant ont échoué?


Depuis plusieurs siècles les habitants de l'île de Margotha vivent sur une partie seulement de l'île, protégés par un mur magique des morts vivants qui avaient envahit leur territoire avec à leur tête une liche.
C'est ce qu'ignore Heron un jeune mercenaire mandé pour une mission, tout comme ses futurs compagnons mercenaires, tous très différents les un des autres .

Au début du roman l'on découvre petit à petit les différents personnages qui vont être les principaux acteurs du récit. Des personnages sommairement présentés avant le début de l'histoire dans une liste figurant en début du livre avant le prologue qui annonce l'arrivée de Heron le personnage central. C'est donc avec une petite longueur d'avance que le lecteur va assister à la rencontre des différents membres du groupe. Lorsque tous les mercenaires attendus sont arrivés, ils sont dirigés, à travers une jungle, par le Lieutenant qui les attendait vers un camp militaire où le commandant de la troupe va leur faire un historique du passé, leur présenter sommairement les dangers qu'ils encourent, et leur donner le but de la mission qu'ils vont devoir effectuer, à savait retrouver un temple de l'autre côté du mur pour réactiver la magie ancienne et libérer l'île de la pallier qui pèse sur elle.

Avec pour postulat de départ une simple quête l'intrigue s'avère des plus basiques.

Il en est de même pour l'univers, car hormis l'historique assez court, le camp militaire et un village, les lecteurs au travers des personnages, ne découvrent rien du pays et de ses dirigeants. La ville où vivent les habitants est complètement écartée du récit, tout comme les tensions qui semblent y régner seulement énoncés par quelques mots. Le bestiaire s'avère aussi des plus classiques, avec une Liche totalement absente de l'histoire, des morts-vivants, et des Maîtres, des obscurs qui détiennent le pouvoir de magie.

Une magie plutôt basique elle aussi, à l'image de l'ensemble du décorum qui entoure le développement de l'intrigue. On a la nette impression d'être dans une fantasy vieillissante toute droit sortie des manuels d'AD and D ou d'un scénario des années 70.

L'histoire est essentiellement centré sur les personnages et sur leur mission. Les paysages qu'ils traversent sont monotones puisque l'on seulement gratifiée d'une jungle difficilement franchissable, plongée dans une brume permanente, tout comme la plaine rocheuse qui lui fait suite. Un moyen qui permet de ne pas créer de longueurs certes mais qui n'offre là non plus quelque chose de bien original.

L'auteur à privilégier de mettre l'accent sur les personnages, tant au physique qu'au mental, détaillant les particularités des uns et des autres, en appuyant sur les petites manies de chacun d'eux. La psychologie des personnages est très poussée, peut être parfois un peu trop car certains s'avèrent quelque peu caricaturaux. Une manière peut être de tenter de mettre une petite pointe d'humour au récit, mais l'effet escompté n'est pas probant.

Aprés un début de récit un peu plat, il faut bien mettre en place le contexte et introduire les différents acteurs, l'action est omniprésente, l'intrigue à défaut d'être originale bien développée, les combats bien visualisables notamment dans les rencontres avec la Maîtres. Le dénouement est très original, même si l'auteur n'hésite pas pour la suite de la saga à réduire l'équipe à sa plus simple expression. Un final qui, on m'espère nous offre des perspectives plus intéressante pour la suite à condition de nous offrir quelque chose de plus complexe.

A défaut d'être original et recherché, l'histoire est addictive car la dynamique de lecture est excellente, la plume de l'auteur est directe, simple, plus adaptée à un lectorat jeunesse ou young- adult. Les lecteurs exigeants et habitués du genre n'y trouveront peut-être pas leur compte.




mardi 6 juin 2017

Ulan Bator de Richard Tabbi


Lecture dans le cadre des challenges : 

 


Solo Aggrigente est persuadé d’écrire des polars tout ce qu’il y a de classique, alors qu’obsédé par la tétralogie d’Alien il écrit en réalité des romans de SF. Il est marié avec Asako, artiste plasticienne de renommée internationale qui lui annonce qu’elle part en tournée mondiale à l’instar d’une rock star, lui laissant leur fils de 18 mois sur les bras. Ses ennuis commencent le jour où le chanteur des Kyoto Motel se fait décapiter, événement qu’il avait prédit dans l’un de ses romans. Peu après, deux faux flics mongols font irruption chez lui. Commence alors une course folle alcoolisée sur fond de chamanisme, de soviétisme, et d’invasion extraterrestre. La réponse à ses déboires se trouve – peut-être – à Ulan Bator. 

Que dire après la lecture d'un tel ouvrage, surtout quand il ne répond pas du tout à nos attentes. Certes à la lecture de certains blogueurs ou blogueuses on s’attendait à un ton décalé . Mais pas poussé à ce point. On s'attendait plus à un humour à la Audiard ou à la Frédéric Dard, mais là on est plus proche de la loufoquerie que du décalé, même si certaines phrases parviennent tout de même à nous faire esquisser un petit sourire. Mais ces phrases sont malheureusement trop nombreuses, noyées dans la masse d'un galimatias indéchiffrable.

En début de roman l'on s’attend, comme l'indique le titre, a être rapidement projeté en Mongolie, mais pas de chance l'auteur nous entraîne pendant les deux tiers du roman de la Normandie à la Provence dans les pas d'un auteur de Thriller/SF poursuivi par des tueurs Mongols d'un genre quelque peu particulier.

Solo un auteur de polars selon lui et au succès passé, n'arrive plus à terminer ses romans de SF et vit au crocher de son épouse, une artiste mondialement connue, se voit confier, lors du départ de cette dernière pour une tournée promotionnelle, la garde de leurs fils de dix-huit mois. Jusqu'à là rien de bien exceptionnel si ce n'est que dés le début le papa est dépassé par cette tâche.

Mais lorsque débarquent deux flics, en réalité des Mongols d'un type un peu particulier pour sa vision à lui, tout dérape. Son fils sous le bras, et sans oublier son quota d'alcool, il s'embarque dans une fuite en avant, se fourvoyant dans des situations des plus abracadabrantes les unes que les autres sur un rythme effréné. S'occuper de son fils sont les seuls moments de répit et de quiétude pour cet homme en totale déperdition. Et seul l'alcool sous toutes ses formes semble raccrocher son esprit dérangé à la réalité. Le journalier pour lui semble être le reflet de son livre qu'il peine à écrire, et pour le lecteur les similitudes sont frappantes.

Le récit est émaillé de nombreuses métaphores qui en majorité font appel à la SF, notamment au films Aliens, mais l'auteur émaille sont récit d'autres références musicales ou culturelles. Des références qui ne sont pas du tout dans notre zone de confort, puisque à presque chaque référence il nous faut nous renseigner sur le net pour y comprendre un tant soit peu de choses. L'on peut ainsi constater que la plupart de ces références sont adaptées ou déformées à la convenance de l'auteur. Certes l'écriture de cet ouvrage a demandé de nombreuses connaissances et de recherches à l'auteur, mais malheureusement elles révèlent pour le lecteur totalement inintéressantes.

Même si cette lecture ne nous a pas du tout intéressé, il faut reconnaître que la stylistique de l'écrivain peut séduire nombre des lecteurs aimant ce type de roman. Pour nous seule la présence du bébé dans cet univers plus que délirant permet de nous raccrocher au monde réel à l'instar du personnage lui-même.

Le dénouement, bien que peut-être pour certains brutal, est tout à fait conforme à ce que l'on pressentait au bout de quelques chapitres.

Même si le fond ne nous intéressait pas du tout, il faut que reconnaître que la fluidité du texte nous a permis d'aller jusqu'au bout, tout comme la curiosité de découvrir jusqu'au l'auteur pouvait pousser l'ineptie.