lundi 28 septembre 2020

La crypte du pendu de Ewan Blackshore

 



Londres, 1903. Des cabinets ministériels de Whitehall aux bouges mal famés des Docks, on ne parle que de la Crypte du pendu. Cette attraction foraine fait fureur auprès des étudiants... et a déjà coûté la vie à plusieurs d'entre eux ! On dit qu'un condamné, mort sur le gibet, revient toutes les deux lunes, du fond des enfers, pour trancher la gorge des impudents venus le défier. Un nécromancien de pacotille propose une prime substantielle à tous ceux qui oseront passer la nuit en compagnie du cadavre. Que cache cette sinistre farce ? Le Yard, débordé par la grève des dockers, a classé le dossier. Pourtant le terrible pendu continue à faire des victimes.
Ted Scribble, ancien maître fesseur au collège d'Eton, aujourd'hui feuilletoniste pour le compte d'une feuille à scandales, va tenter d'y voir clair dans une énigme que même le grand Sherlock Holmes n’est pas parvenu à résoudre...



Ted Scribble un écrivain de récits mythologiques est convoqué par le rédacteur en chef du journal avec lequel il collabore qui le somme au lieu de ses récits habituels d'écrire des articles sur des affaires policières sous forme de feuilletons. Il s'intéresse alors à une nouvelle attraction montée par un ancien forain La Crypte Du Pendu. Le forain offre mille livres à qui découvrira les secrets de sa crypte. Mais les dernières personnes a essayer de découvrir nuitamment ont toutes été retrouvées égorgées le matin suivant à l'ouverture de la crypte pourtant gardée pour que personne ne puisse y pénétrer.


Un récit qui n'est pas sans rappeler ceux d'Arthur Conan Doyle voulut par l'auteur et qui se déroule comme il se doit dans une ambiance victorienne bien que la reine Victoria soit morte deux ans auparavant. Dans cette ambiance glauque l'auteur fait ressortir les mœurs et la misère de l'époque de fort belle manière. La mise en place est certes un peu longue mais c'est souvent le cas pour les romans qui ont pour arrière plan cette période.

Dans le récit on croise fugitivement un Sherlock Holmes sur le déclin et un docteur Watson qui ne captive plus ses lecteurs avec des histoires inventées : les deux amis s'étant séparés. Un fait auquel on s'attendait au vu de la quatrième de couverture.

L'enquête menée par le feuilletoniste est assez simple mais l'on s'y attendait puisque c'est la nuit passée dans la crypte par ce dernier qui doit solutionner le mystère.

Le personnages central est très intéressant à suivre, bien dépeint par l'auteur. Les personnages secondaires sont peu nombreux dans ce récit simple mais addictif.

La plume de l'auteur est fluide et les pages s'enchaînent de manière naturelle.

Sans être un policier de haut niveau, le lecteur se trouve plongé dans une lecture distrayante et légère qui donne envie de découvrir la suite des Mystères de la Tamise.





dimanche 27 septembre 2020

Le morpho bleu de Jean-Louis Roujean

 


Quand le corps congelé de Michelle Coltrane, une jeune femme de 25 ans, est retrouvé à Springfield, l'inspecteur Azor Streyes se lance sur la piste du meurtrier. Mais son enquête prend une nouvelle tournure lorsqu'un autre cadavre est découvert à Tulsa. Son nom ? Michelle Coltrane ! Et les morts s'enchaînent : à Santa Fe puis Los Angeles, deux autres corps sont retrouvés... L'inspecteur Streyes soupçonne une joggeuse d'avoir alerté la police pour chacune des découvertes macabres mais sa piste tourne court quand il apprend que c'est un vieil homme qui a signalé le cadavre de Tulsa... Parviendra-t-il à stopper cette vague de meurtres ? Quelle est la signification du papillon tatoué sur le cou des victimes ? 

Le récit débute en 2031 et il sera inclus dans l'histoire des avancées technologiques par rapport à aujourd'hui ce qui nous donne un récit mâtiné d'un soupçon de SF.

Un corps de femme nu et congelé est découvert sur un banc d'un jardin d'enfants dans un quartier résidentiel de Springfield. A 24 heures d'intervalles cinq autres corps de femmes congelés sont retrouvés dans des circonstances analogues dans d'autres États tous situés le long de la route 66. Points communs entre toutes les victimes, elles ont tatoué sur le cou un papillon et portent toutes un nom de jazzman célèbre.

La première partie du récit est essentiellement policière et plonge le lecteur dans une enquête complexe empli de rebondissements et de surprises. La mise en place du récit et son développement sont très bien menés, tous les éléments s’imbriquent de manière naturelle.

La deuxième partie relègue l'enquête au second plan, l'auteur nous entraîne dans une partie plus scientifique avec le réchauffement climatique et ses conséquences directes et notamment la montée des eaux qui menace à court terme les Keys. Une seconde partie avec de nombreuses lourdeurs dans le récit mais également certaines redondances qui influent de manière considérable sur la dynamique de lecture. En effet dans les descriptions l'auteur s'attache au moindre détail.

Les personnages sont certes intéressants à suivre mais ceux de premier plan manquent de profondeur par contre les personnages secondaires, qui sont nombreux, on tous un rôle à jouer dans l'enquête.

Les chapitres sont courts et la plus est dynamique dans la première partie et donc dans cette partie les pages s'enchaînent naturellement.

Un thriller dystopique original avec une intrigue très bien menée mais un peu trop chargé dans la dernière partie.









jeudi 24 septembre 2020

Killer Nostrum de Jennifer Holparan

 


Appelée sur une scène de crime, Darcy est sous le choc. Ce grand cimetière à Boston, la jeune flic punk ne l'oubliera jamais. Il y a dix-huit ans, c'est là que son père s'est fait assassiner sous ses yeux. Le meurtre d'aujourd'hui se révèle rapidement lié à une ténébreuse affaire au sein de l'Église. Alors qu'elle mène l'enquête, aidée de son fidèle ami prêtre, Tim, l'inspectrice remonte le temps. Bientôt émergent des indices liés à la mort de son père. Prêt à être révélé, le mystère n'attend que la détermination et le courage de son atypique duo d'enquêteurs



Des ornithologues amateurs un peu farfelus découvrent un corps près du petit lac du cimetière de Forest Hills. La police est prévenue et le lieutenant chef de groupe écarte Darcy de l'enquête pour de bonnes raisons mais celle-ci très butée impose sa présence. Sur place elle s'évanouit : la victime lui rappelle en tous points le meurtre de son père auquel elle avait assisté alors qu'elle n'avait que 8 ans. Kidnappée par l'assassin elle avait réussie à s'enfuir en le blessant.

L’enquête, double puisqu'en parallèle de la partie menée par ses collègues Darcy a rouvert le dossier sur le meurtre de son père, est assez bien réalisée. Toutefois l'enquête est quelque peu diluée dans le récit du fait que la vie personnelle des protagonistes de premier plan y prend trop de place. Une intrigue classique mais tout de même bien rythmée.

Les personnages sont bien dépeints mais à certains moments on frise le cliché voire la caricature. Les interactions verbales sont en grande partie ponctuées d'humour, mais un humour qui se révèle par moments un peu lourd.

La plume de l'auteure est assez plaisante malgré les passages sur les personnages et leur vie personnelle qui ralentissent un peu la lecture.

Au final un policier plutôt moyen.





samedi 19 septembre 2020

L'héritier de Novron de Michael J. Sullivan



La guerre a atteint Melengar. Une fois de plus, Royce et Hadrian, le mercenaire et le voleur, acceptent une mission désespérée. Ils devront former une alliance avec les groupes nationalistes en guerre contre l Empire, au sud. Royce soupçonne de plus en plus le mage qui les a aidés dans le passé d avoir utilisé les deux voleurs comme des pions pour son propre jeu. Pour découvrir la vérité, il doit enquêter sur le passé d Hadrian ce qui pourrait bien bouleverser leur amitié et mettre fin à Riyria.


Pour les régents Saldur et Ethelred tout se déroule selon leurs plans : Degan Gaunt, le chef des nationalistes, et, la princesse Arista, la sorcière, croupissent dans les geôles en attendant leurs exécutions. Le mariage de Modina avec Ethelred est proche : ils pourront se débarrasser d'elle.

Royce et Hadrian, trahis par le nain Magnus, ont été capturés en tentant de libérer les prisonniers. Mais c'est sans compter sur l'impératrice Modina.

La première partie du roman, qui correspond au tome 5, est l'occasion pour l'auteur de clore certain nombre d'intrigues par des retournements de situation.

La deuxième partie qui permet de découvrir les elfes et l'ancienne capitale de l'Empire permettent encore à l'auteur d'enrichir un peu l'univers. Mais l'apparition des elfes est insuffisamment exploitée puisque l'on ne suit pas leurs combats ni leur avancée qui ne sont relatés que par quelques lignes dans le récit.

Le final est bien entendu le temps des révélations mais il se termine de manière trop sirupeuse : ils se marièrent et vécurent heureux !!!

Dans cette dernière intégrale l'auteur met en avant de nouveaux personnages ou des personnages que l'on avait peu vu précédemment. Mais il retombe un peu dans les travers du premier tome car les personnages redeviennent un peu cliché.

La plume de l'auteur est toujours aussi fluide ce qui permet aux différent événements de s'enchaîner naturellement.

Ces deux derniers tomes nous révèlent des récits forts classiques et simples.





 

jeudi 17 septembre 2020

Irrespirable de Olivia Kiernan

 



Irréversible
Dublin. Le docteur Eleanor Costello, scientifique respectée, est retrouvée morte chez elle. Suicide ?

Implacable
À peine remise des coups reçus lors de sa précédente affaire, la commissaire Frankie Sheehan se voit confier l'enquête. La disparition du mari d'Eleanor puis la découverte d'une deuxième et bientôt d'une troisième victime lui prouvent qu'elle est en présence d'un tueur en série. Et que ce tueur aime jouer avec la mort.

Irrespirable
Victimes consentantes, sites BDSM, " near death experiences ", chambres de torture, meurtres filmés et ritualisés : jusqu'à sa confrontation finale avec le tueur, Frankie va s'immerger dans ce que l'âme humaine a de plus noir et de plus pervers. Un noir absolu, malgré les taches de bleu de Prusse, ce pigment utilisé par Chagall et que l'on retrouve sur les victimes comme une signature.



Le Docteur Eleanor Costello a été retrouvée pendu à son domicile. Suicide ou meurtre ? La commissaire Sheehan a des doutes. Doutes qui seront confirmés par un détail à l'autopsie, il s'agit bien d'un meurtre. Tout de suite les soupçons se portent sur le mari qui a disparu.


L'enquête qui se déroule sur plus de six mois se révèle complexe puisque les meurtres se succèdent et que les indices sont très minces. Les différentes pièces du puzzle se mettent en place petit à petit ce qui laisse dans le récit certains temps morts. Les certitudes des enquêteurs sont souvent mises à mal par des faits contradictoires.


L'histoire est pleine de rebondissements mais certains d'entre eux sont un peu déstabilisants car ils surviennent au moment où on s'y attend le moins.


Les personnages sont bien esquissés. Le personnage central est perturbée psychologiquement suite à des blessures importantes reçues lors d'une affaire importante dont ne parle pas l'auteure.


La plume de l'auteure est assez fluide malgré les temps morts. Des temps morts qui jouent sur la tension qui parfois retombe.


Une intrigue rondement menée, des personnages intéressants à suivre, un final bien brossé, des moments glauques, tous les éléments sont réunis pour faire un excellent thriller.




dimanche 13 septembre 2020

Un assassin parmi nous de Shari Lapena



Le Mitchell's Inn est un hôtel de charme perdu au cœur de la forêt. Ses pensionnaires croient avoir choisi la destination idéale pour se détendre au coin du feu, loin de la frénésie new-yorkaise. Là-bas, pas d'Internet ni de réseau. Mais la tempête fait rage et, après une coupure d'électricité, on découvre Dana Hart, venue pour une escapade romantique avec son fiancé, morte au pied de l'escalier. Chute accidentelle ? Drame passionnel?

Alors que les conditions météorologiques se dégradent encore et que l'établissement est coupé du monde, un deuxième cadavre est retrouvé. Le doute n'est alors plus permis : l'assassin est dans la place, et pas moyen de lui échapper...



Dans le début du roman l'on suit l'arrivée de quelques clients au Mitchell's Inn un hôtel de charme isolé au cœur de la forêt. Mais à peine les derniers clients arrivés la tempête de neige forcît privant l'hôtel d'électricité et des moyens de communication. Si au début l'ambiance est feutrée la découverte du corps de l'une des jeunes femmes va la détériorer rapidement. Chute accidentelle dans le noir ? Ce n'est pas ce que croit David Paley un avocat pénaliste. Puis avec la découverte d'un deuxième corps, l'ambiance va devenir orageuse chacun accusant l'autre à tour de rôle. Et la peur va s’installer.

En début de roman, l'auteur prend son temps pour planter le décor et présenter ses personnages au fur et à mesure de leur arrivée à l’hôtel. On a un peu de mal à entrer dans l'histoire car au début il ne se passe rien, il faut attendre la découverte du premier corps pour que l'histoire commence à se développer et présente enfin de l’intérêt. Car au préalable on n'a rien appris sur les personnages qui présente un intérêt.

A partir de ce moment là, l'auteure installe le doute dans l'esprit de ses lecteurs, fait monter l'angoisse et développe une ambiance anxiogène qui monte crescendo au fil des pages.

Les meurtres se succèdent jusqu'à l'arrivée de la police. L'enquête est un peu trop rapide et le dénouement se fait juste sur un petit détail. Vient alors des révélations sur le meurtrier mais certains points d'ombre sur d'autres clients restent sans réponse.

Les personnages sont dans l'ensemble bien esquissés avec chacun ses secrets ou ses blessures, mais ils se dévoilent un peu trop lentement à notre goût .

Les chapitres sont courts, alternent les points de vue et l'histoire est assez bien rythmé malgré des moments creux.

Au final l'auteure nous plonge dans un huis clos à l'ambiance réussie mais arrivé à la fin du roman on a un peu l'impression qu'il manque quelque chose.



mardi 8 septembre 2020

L’avènement de l'empire de Michael J. Sullivan




La guerre a atteint Melengar. Une fois de plus, Royce et Hadrian sont recrutés pour une dangereuse mission : former une alliance clandestine avec les nationalistes, en guerre contre le pouvoir. Tandis que la domination de l'Empire de Nyphron ne cesse de s'étendre, Royce soupçonne qu'une ombre mystérieuse manipule son ami. Pour connaître la vérité, il doit découvrir le secret du passé d'Hadrian. Une révélation qui pourrait bien briser leur amitié, et mettre fin à leur duo, alors que le chaos menace...



Le début du récit de ces tomes 3 et 4 se déroule environ six mois après les événements de la Tour Elfique.

L' Église a réussi à prendre le pouvoir en plaçant Thrace sur le trône de l'Empire sous le nom de l'Impératrice Modina mais Thrace n'est plus que l'ombre d'elle même : apathique, amorphe ; les secrétaires qui se sont succédé auprès d'elle n'ont pas réussi à la sortir de sa léthargie. L’évêque Saldur désigne alors une simple servante comme secrétaire et tout doucement cette dernière va réussir à la faire réagir.

En parallèle on retrouve Royce et Hadrian qui mènent des missions pour le roi de Melegar. A la demande de la princesse Arista, ils vont accompagner cette dernière, sans que son frère le sache, qui veut rencontrer le chef des nationalistes pour coordonner leurs attaques contre les troupes de l'Empire.

La thématique centrale de ces deux volumes est la trahison et l'auteur trouve un bon équilibre entre action et intrigues avec de nombreux rebondissements.

La deuxième partie Tempête d’Émeraude, avec un long voyage maritime de Royce et Hadrian et une traversée de la jungle permet à l'auteur d'élargir considérablement son univers. Mais cet univers reste dans son ensemble assez classique pour le genre.

Les personnages sont toujours aussi plaisants à suivre, ils continuent petit à petit au fil des pages à s'étoffer. Les femmes occupent des places de premier plan. Le personnages d'Hadrian est plus sombre, déprimé et il envisage de quitter Royce n'étant plus attiré par le métier de mercenaire.

La plume de l'auteur est toujours aussi fluide et vive, ce qui donne une très bonne dynamique de lecture, les nombreux événements s'enchaînant naturellement.

Une très bonne intégrale supérieure à la première même si dur le fond l'histoire reste assez simple.




dimanche 6 septembre 2020

La tour elfique de Michael J. Sullivan



Le village de Dahlgren est en proie aux attaques répétées d’un monstre sanguinaire. Sur les conseils d’un mage, une jeune rescapée du massacre fait appel aux services de Royce et Hadrian dans l’espoir d’éradiquer ce fléau.
Le magicien met les voleurs sur la piste d’une antique tour elfique, où sont cachés les fragments d’une épée légendaire, seule arme susceptible de venir à bout de la créature maléfique. Parviendront-ils à s’emparer de cet artefact qui représente bien plus qu’ils ne croient ? Cette fois, c’est l’avenir d’Elan qui est en jeu…



Malgré la somme dérisoire qu'elle leur propose, Royce et Hadrian accepte la mission d'une jeune paysanne : s'emparer d'une épée magique qui se trouve dans une vieille tour elfique et permettre à son père de tuer la bête maléfique qui ravage son village.

Avec pour postulat de départ un artefact à trouver le récit s'avère classique et fort simple. Toutefois dans la dernière partie de l'histoire les manigances de l’Église pour mettre un pion qu'ils pourront contrôler à leur guise sur le trône impérial étoffe un peu plus le récit. Mais là encore c'est une thématique assez récurrente en fantasy.

Avec un schéma trop classique, une intrigue plutôt simple, mais de l'action et des rebondissements présents ce deuxième opus reste dans la lignée du premier volume.

L'univers, là encore très classique et sans rien de novateur pour le genre,avec les machinations de l’Église s'élargit quelque peu et pose l'intrigue politique de fond pour les tomes suivants.

Les personnages stéréotypés du premier tome gagnent quelque peu en profondeur, les personnages de premier plan gagnent un rôle plus important. Les personnages secondaires rencontrés dans le premier volume s’épaississent eux aussi.

La plume de l'auteur est légère et fluide donnant un bon rythme au récit.

Dans l'ensemble une fantasy sans prise de tête qui se lit avec plaisir et un deuxième tome un brin au-dessus de son prédécesseur.




Juillet & Août 2020


ACHATS MENSUELS JUILLET & AOÛT 2020

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