jeudi 27 août 2020

Congés mortels de Didier Fossey



Juillet 1936. Corbigny, dans la Nièvre. Paul Perrin, alias « Le Bredin », un paysan, sillonne la campagne en quête de femmes qu'il agresse et tue. Peu cultivé, mais rusé, il échappe aux enquêtes de gendarmerie. La mobilisation de 1939 va lui éviter beaucoup d'ennuis... Juillet 2006. Un couple de randonneurs est retrouvé décapité sur un chemin, près de Clamecy, dans la Nièvre. L'une des victimes est le fils d'un magnat de la presse parisienne. Une autre femme disparait peu de temps après. L'affaire est confiée au commandant, Boris le Guenn, de la BAC parisienne, qui se rend sur place. Mais après quelques jours l'enquête ralentit. Les éléments trouvés ne correspondent à rien. C'est alors que Boris rencontre Fernand, l'ancien du village, celui qui perd la tête. Le vieil homme lui assure que « Le Bredin » est revenu et qu'il est le meurtrier. Le commandant va tenter d'établir un lien entre le passé sombre de la France de 1940 et l'affaire actuelle, sans imaginer jusqu'où cette enquête hors de Paris le mènera. Et si les propos du vieillard avaient un sens ?



Le récit se déroule sur deux périodes.
Dans la Nièvre, en 2006 , un jeune couple est retrouvé décapité, les têtes posées à côté regardant les corps. Comme il se doit en milieu rural l'enquête incombe à la gendarmerie. Mais le père de l'homme est un magnat de la presse et il intervient auprès du Garde des Sceaux pour que la PJ de Paris soit également saisie de l'affaire.
C'est l'équipe du commandant Le Guen qui est chargée de l'affaire. Alors que la PJ enquête sur une vengeance possible suite à des articles de presse quelque peu sulfureux un autre couple est assassiné et une femme disparaît.
En parallèle de cette enquête on suit en 1936 le parcours meurtrier de Paul Perrin dit le Bredin qui assassine froidement des personnes pour violer les femmes.
L'enquête parisienne ne donnant aucune piste le commandant se rend, avec l'un de ses adjoints, dans la Nièvre. C'est un vieil homme le mari d'une victime du Bredin qui va le mettre sur la piste du meurtrier.
C'est alors que les rapports jusqu'ici cordiaux entre la Gendarmerie et la Police vont s'envenimer. C'est assez récurrent dans le genre et c'est toujours la Gendarmerie qui a le mauvais rôle.
L'enquête est bien maîtrisée par l'auteur et s'avère addictive à suivre. Les chapitres alternent entre le présent et le passé ce qui donne de l'épaisseur au récit.
Les personnages sont bien construits, intéressants à suivre.
La plume de l'auteur est très fluide, directe et les chapitres plutôt courts donnent beaucoup de rythme au récit.
Au final un très bon polar où le suspense est maintenu du début à la fin et qui donne envie de découvrir d'autres titres de l'auteur.



dimanche 23 août 2020

Little Bird de Craig Jonhson



Une plume posée près du cadavre, au fond d'un ravin, fait remonter les souvenirs du shérif Longmire : l'homme assassiné n'est autre que Cody Pritchard. Deux ans plus tôt, il a été très légèrement condamné pour le viol collectif de Little Bird, une jeune Indienne. Walt Longmire songe aussitôt à une vengeance communautaire. Quitte à devoir suspecter ses propres amis...



Un jeune homme est retrouvé mort, tué par un fusil de gros calibre, une plume posée à ses côté. Il s'agit de Cody Pritchard, l'un des quatre adolescents jugé deux ans plus tôt pour le viol collectif d'une jeune indienne déficiente mentale. S'agit-il d'une vengeance liée à ce viol ?

Bien qu'un peu noyée dans un récit l'enquête est bien maîtrisée et dans une communauté relativement réduite le shérif est amené à soupçonner des personnes qu'il connaît bien.

A travers ce récit, en plus de l'enquête, l'on suit la vie du personnage central ce qui n'est pas sans empiéter sur l'intrigue elle-même.

Les personnages de premier plan sont travaillés, ils apparaissent avec leurs forces et leurs faiblesses. Les personnages secondaires auraient gagnés à être plus approfondis.

Le style de l'auteur est agréable à lire, dynamique malgré la densité du roman. Les dialogues sont teintés d'une pointe humoristique. Et les descriptions bien dosées permettent de s'imprégner des paysages montagneux du Wyoming.

Un bon polar dans l'ensemble avec une touche de surnaturel dans la dernière partie qui apporte un plus au récit.




dimanche 16 août 2020

Spada de Bogdan Teodorescu



Un petit truand est retrouvé égorgé dans les rues de Bucarest. Quand un deuxième voyou, puis un troisième sont assassinés du même coup de lame mortel, il devient clair qu'un meurtrier en série sévit dans la capitale roumaine. Ses victimes ont toutes le même profil : elles appartiennent à la communauté rom et possèdent un casier judiciaire. À la veille de l'élection présidentielle, le gouvernement se serait bien passé d'une telle affaire, propre à réveiller les tensions entre la majorité roumaine et la minorité tzigane. D'autant que le tueur, insaisissable, ne semble pas près de s'arrêter. À chaque nouveau coup de celui que la presse a baptisé le Poignard, la haine entre communautés s'envenime, chauffée à blanc par la fièvre médiatique et une instrumentalisation politique éhontée. Tandis que les vieux démons de la Roumanie refont surface, l'Union européenne s'inquiète : le pays est-il sur le point de basculer dans un sanglant conflit interethnique ?



Avec une quatrième de couverture qui décrit les meurtres de plusieurs délinquants Roms et un meurtrier en série qui sévit on aurait pu s'attendre à être plongé dans un roman policier et suivre une enquête intéressante. Mais il n'en est malheureusement rien !!!

Au lieu d'un roman policier l'auteur nous dresse un portrait corrosif de la société roumaine. D'une écriture mordante il nous présente la Roumanie à travers d'échanges politiques et médiatiques.

Tout au long du roman sur une schématique répétitive l'on suit la guéguerre entre le pouvoir en place et les partis d'opposition, et des sociétés des droits de l'homme et des minorités. Une guéguerre largement amplifiée par une presse qui marche la plupart du temps à coups de pots de vin.

Un roman qui ne présente pas le moindre intérêt pour les amateurs de romans policiers honteusement trompés par une quatrième de couverture qui ne reflète en aucun cas le contenu dur roman.




samedi 15 août 2020

Prophétie de Johann Etienne



Une prophétie vieille de mille ans annonçant la fin du monde. Des meurtres sanglants qui se multiplient. Une enquêtrice obstinée qui ne se fie pas aux évidences. Quelques mois pour empêcher le pire de se produire...
Rien ne prédisposait Catherine Claymore, brillante généalogiste testamentaire, à croire en cette légende maya vieille de dix siècles qui prophétisait la fin du monde. Jusqu’à ce qu'on tue pour l'accomplir. Commence alors une course contre la montre implacable et mortelle, où même ses propres certitudes vacillent les unes après les autres. Aidée dans sa quête par un ex-flic à la dérive, elle n’a que quelques mois pour découvrir la vérité, et empêcher l’exécution d’un des plus sombres desseins que l’Homme ait portés...



Catherine Claymore, une généalogiste testamentaire est appelée sur une scène de crime. La victime, un riche collectionneur d'art précolombien, qui vivait reclus dans son appartement depuis de années, n'a apparemment pas d'héritiers connus. Un seul objet a été volé : une crâne de cristal. Une prophétie apocalyptique maya vieille de dix siècles annonce la fin de notre ère lorsque les treize crânes auront été réunis.

En parallèle des recherches effectuées par la généalogiste, particulièrement ardues car la victime n'avait apparemment pas d'existence connu, l'enquête sur le meurtre est menée par le Lieutenant Garnier, un ami de la généalogiste.

Dés le début du roman un point nous choque : que fait une généalogiste sur une scène de crime ? Ça ne correspond pas du tout à son rôle, même par la suite certaines de ses recherches n'entrent pas du tout dans ses attributions.

Un thème classique avec une prophétie maya mais l’enquête policière n'est pas développée.

Le suspense est présent avec de nombreux rebondissements mais le final laisse le lecteur sur sa faim car malgré des flash-back explicatifs il reste de nombreuses zones d'ombre.

La plume de l'auteur est assez simple et va bien avec le récit. On a toutefois eu du mal a accrocher avec les personnages.

Au final un thriller action avec une pointe d'ésotérisme dans l'ensemble plutôt moyen.




vendredi 14 août 2020

Que son règne vienne de Gilles Milo-Vacéri



Décembre 2012, Bretagne.Un nouveau meurtrier sévit au pays des contes et des sombres légendes, des vents qui malmènent les cœurs et de la brume qui étouffe les âmes. Un meurtrier sans pitié, un meurtrier sacrilège. Un meurtrier qui s’en prend à la source même de la vie : les femmes enceintes. Quatre ont été retrouvées éventrées, le fœtus arraché à leurs entrailles et porté disparu. Réquisitionné pour diriger cette sordide enquête, le commandant Gabriel Gerfaut de la Brigade Criminelle de Paris se rend à Guingamp pour tenter d’élucider ces crimes. Des crimes odieux qui le mènent bientôt sur la piste d’une mystérieuse confrérie extrêmement puissante qui, murmure-t-on, serait au service du grand Maître de l’Enfer : le Diable lui-même. . .



En Bretagne, plusieurs corps de femmes enceintes proches du terme ont été découvertes assassinées et éventrées, les bébés ont disparus. La SRPJ de Brest qui n'a aucune piste fait appel à la PJ de Paris qui envoie sur place un spécialiste des meurtres en série, le commandant Gerfaut qui devait partir en vacances le soir même.

L'enquête est bien maîtrisée, on a une alternance de point de vue avec celui du meurtrier. La première partie du roman consiste pour les enquêteurs à découvrir les motivations du meurtrier. La seconde partie où le sujet est plus fouillé consiste à résoudre le mystère.

L'atmosphère qui plonge le lecteur dans les racines du passé est oppressante à souhait.

On découvre pour ce premier roman de l'auteur un enquêteur qui a déjà une forte réputation. On peut toutefois regretter que sa collègue ne soit pas plus mise en avant.

La plume de l'auteur est fluide, directe ce qui tient en haleine le lecteur du début à la fin.

Une enquête bien menée avec beaucoup de suspense, du mystère avec des pointes d'ésotérisme et de fantastique, des personnages plutôt attachants : un très bon premier roman.




jeudi 6 août 2020

Au cœur de l'été de Viveca Sten



Week-end de la Saint-Jean sur l'île de Sandhamn. Les jeunes fêtards ont envahi les pontons, le port grouille de bateaux blancs. Musique à fond et alcool à flots. Dans la foule, une jeune fille avance en titubant avant de s'effondrer sous les yeux de la police.
Pendant ce temps, Nora Linde s'apprête à célébrer la Saint-Jean avec son nouveau compagnon Jonas et sa fille Wilma. Mais la fête tourne au cauchemar lorsque, dans la nuit, Wilma disparaît. Le lendemain matin, le cadavre d'un garçon de seize ans est retrouvé sur la plage.
L'inspecteur Thomas Andreasson, l'ami d'enfance de Nora, est dépêché sur les lieux. Les premiers éléments de l'enquête lui en révèlent toute la difficulté,  chacun ayant sa propre version des faits. Qui est la victime et qui le meurtrier de cette nuit d'été ?



Comme tous les ans à la Saint-Jean les jeunes envahissent l'île de Sandham pour y faire la fête au désespoir des résidents permanents. Des jeunes de familles aisées délaissés par leurs parents pour la plupart qui se plongent dans l'alcool et la drogue. C'est sur cette toile de fond que l'on découvre Victor Ekengreen venu avec ses amis. Après avoir beaucoup bu, il devient agressif et se dispute avec sa petite amie. En colère, il quitte le bateau sur lequel il était venu, ses amis ne le verront plus vivant. C'est lors d'une patrouille sur une plage moins fréquentée que les policiers découvriront son corps dissimulé sous des branchages. La victime a eu le crâne fracassé à coups de pierre.

C'est l'inspecteur Thomas Andreasson de la police criminelle de Nacka qui est chargé de l'enquête, assisté par les policiers déjà présents sur place.

En parallèle à l'enquête l'on suit Nora Linde, son amie, qui est très inquiète et qui l'appelle pour demander son aide car Wilma la fille de son nouveau compagnon n'est pas rentrée de la nuit.

L'i,trigue est bien structurée et immersive. Les enquêteurs recoupent les dires des amis de la victime qui sont plutôt hésitant dus aux effets de l'alcool. Si la piste des proches est plutôt privilégiée, d'autres pistes sont suivies : bagarre avec d'autres jeunes, rendez-vous avec un dealer qui aurait dérapé ou règlement de comptes entre jeunes... Et l'auteure nous mêm vers un dénouement différent de celui auquel on pouvait s'imaginer pendant une bonne partie du récit.

Au fil de l'histoire les différents jeunes nous dévoilent leurs ressentis sur les faits, l'auteure a particulièrement travaillé le côté psychologique de ses personnages. Au point de vue des personnages de premier plan, Nora Linde est encore une fois de plus omniprésente sans que sa présence joue un rôle quelconque dans l'enquête. On suit sa vie personnelle qui empiète trop largement sur le reste du récit et notamment sur l'intrigue.

L aplume de l'auteure est comme à son habitude fluide et les pages se tournent d'elles même.

Une enquête bien menée où le suspense monte progressivement, une ambiance nordique bien présente, sans la vie personnelle de l'amie de l'inspecteur Au Cœur de l’Été aurait été un très bon roman policier.




mercredi 5 août 2020

Les fers maudits de Nicole Gonthier



Lyon, avril 1473. Dans la ville cernée par une épidémie de peste, une succession de meurtres frappe les frères du couvent des Cordeliers et l'on découvre bientôt le cadavre d'un notaire influent. Devant chaque corps, le meurtrier a déposé un extrait de la prophétie d'Isaïe qui identifie les victimes comme des cibles de la colère divine. Quel est donc le secret dissimulé par les religieux qui leur vaut ce sort terrifiant ? Qui est en vérité ce saint homme qu'ils tiennent reclus dans une de leurs cellules et dont ils affirment qu'il est un miraculé de la Vierge Marie ? L'enquête que mène le prévôt Arthaud de Varey le conduit tour à tour au coeur des couvents où se révèlent des rivalités et des vices inavouables, dans la société des imprimeurs tout récemment implantée à Lyon, auprès du jeune et dynamique médecin François Montpansier, protégé par un célèbre physicien qui a ses entrées chez le roi. Si des reliques prétendues miraculeuses semblent à l'origine des crimes, c'est pourtant du passé des suspects et des victimes que surgira, mêlant amour et mort, l'insoutenable vérité.


A l'issue d'un prêche du supérieur du couvent des Cordeliers qui invite les ouailles à faire leur obole pour sauver leurs âmes du Malin et qui met en avant des fers soi-disant miraculeux qui pourraient les sauver de la peste, un des frères mineurs est découvert assassiné dans l'église. La victime le visage brûlé par une torche porte autour des poignets et du cou des fers reliés par une chaîne et sur lui une phrase des prophéties du livre d'Isaïe qui annonce d'autres morts.


C'est le prévôt Arthaud de Varey qui même l'enquête. Si de prime abord le vol de la relique soi-disant miraculeuse semble le mobile du crime, l'enquête pour le prévôt va s'avérer plus complexe. C'est par le recoupement des interrogatoires et la fouille du passé des divers protagonistes qu'il va parvenir à lever le mystère qui met en scène deux confréries de religieux qui ne lui facilitent pas la tâche.

A travers l'enquête du prévôt l'auteure nous fait découvrir tout un ensemble de personnages faisant partie de différentes corporations et qui possèdent leurs propres règles et coutumes. L'auteure au travers de descriptions réalistes nous fait découvrir la vie quotidienne au Moyen-Âge. Un glossaire et des notes de bas de page permettent de mieux aborder cette période.

Les personnages sont intéressants à suivre, on peut toutefois regretter que le personnage du prévôt ne soit pas plus développé sur le plan psychologique.

La plume de l'auteure est simple, directe, les dialogues sont très vivants, ils nous permettent, tout comme les descriptions, de se faire une idée des dures conditions de vie et des misères de l'époque.

Une enquête bien menée, un suspense présent avec une touche prophétique, ce roman policier historique nous permet de passer un bon moment de lecture.



samedi 1 août 2020

Les secrets de l'île de Viveca Sten


Une froide journée de septembre, l'étudiant Marcus Nielsen est retrouvé mort dans son appartement de Nacka. Tout semble indiquer un suicide. Mais sa mère, convaincue qu'il a été assassiné, supplie la police de ne pas classer l'affaire.
Quand l'inspecteur Thomas Andreasson commence à enquêter, les pistes semblent mener à la base militaire de Korsö, devant l'île de Sandhamn, où le corps d'un autre homme vient d'être retrouvé. Contactée par Thomas, Nora Linde, qui depuis sa séparation passe beaucoup de temps sur l'île, essaie d'en savoir plus sur cette base fortifiée où, pendant des décennies, ont été formées les unités d'élite des chasseurs côtiers. Y a-t-il dans ce passé-là quelque chose qui ne doit à aucun prix surgir au grand jour ?



Un jeune étudiant en psychologie est retrouvé mort pendu dans son appartement. Tout laisse penser à un suicide, mais sa mère et son entourage n'y croient pas car son ordinateur dont il ne se sépare jamais a disparu. Les enquêteurs ont eux aussi des doutes. Doutes qui se confirment lorsqu'un homme ancien militaire que le jeune homme avait interviewé peu de temps avant pour son mémoire sur la sociologie de groupe est retrouvé mort dans sa baignoire tout habillé.

C'est l'inspecteur Andreasson et sa collègue Margit qui mènent l'enquête. Une enquête qui va les mener vers l'île de Korso où étaient entraînés les soldats d'élite destinés à être chasseurs côtiers.

En parallèle de l'enquête l'on suit un journal datant des années 70 où un soldat relate le quotidien de futurs soldats et les manières brutales de leurs supérieurs ainsi que les brimades journalières dont ils sont l'objet.

L'intrigue est bien ficelée, l'auteure prend son temps pour poser l'enquête sans qu'il y ait de longueurs dans cette partie du récit.

Dans ce roman l'on suit également la vie personnelle de deux personnages de premier plan. Si la vie de l'inspecteur qui s'est remis avec son ex-épouse qui attend un enfant est moins tourmentée que dans les précédents volumes, il n'en est pas de même pour celle de son amie qui occupe trop de place dans le récit. On aurait pu penser qu'après la séparation avec son mari infidèle que la vie personnelle de Nora Linde soit moins présente, mail il n'en est malheureusement rien, elle apparaît dans 25 des 82 chapitres du roman sans qu'elle n'apporte quelque chose à l'enquête contrairement aux deux premiers opus de la série.

L'écriture est un peu plus dynamique que dans le précédent opus, les chapitres sont courts et plus fluide dans les passages ayant un rapport direct avec l'intrigue.

Un bon policier tout de même qui a l'avantage d'apporter du dépaysement autour de Sandham.