Un
petit truand est retrouvé égorgé dans les rues de Bucarest. Quand
un deuxième voyou, puis un troisième sont assassinés du même coup
de lame mortel, il devient clair qu'un meurtrier en série sévit
dans la capitale roumaine. Ses victimes ont toutes le même profil :
elles appartiennent à la communauté rom et possèdent un casier
judiciaire. À la veille de l'élection présidentielle, le
gouvernement se serait bien passé d'une telle affaire, propre à
réveiller les tensions entre la majorité roumaine et la minorité
tzigane. D'autant que le tueur, insaisissable, ne semble pas près de
s'arrêter. À chaque nouveau coup de celui que la presse a baptisé
le Poignard, la haine entre communautés s'envenime, chauffée à
blanc par la fièvre médiatique et une instrumentalisation politique
éhontée. Tandis que les vieux démons de la Roumanie refont
surface, l'Union européenne s'inquiète : le pays est-il sur le
point de basculer dans un sanglant conflit interethnique ?
Avec
une quatrième de couverture qui décrit les meurtres de plusieurs
délinquants Roms et un meurtrier en série qui sévit on aurait pu
s'attendre à être plongé dans un roman policier et suivre une
enquête intéressante. Mais il n'en est malheureusement rien !!!
Au
lieu d'un roman policier l'auteur nous dresse un portrait corrosif de
la société roumaine. D'une écriture mordante il nous présente la
Roumanie à travers d'échanges politiques et médiatiques.
Tout
au long du roman sur une schématique répétitive l'on suit la
guéguerre entre le pouvoir en place et les partis d'opposition, et
des sociétés des droits de l'homme et des minorités. Une guéguerre
largement amplifiée par une presse qui marche la plupart du temps à
coups de pots de vin.
Un
roman qui ne présente pas le moindre intérêt pour les amateurs de
romans policiers honteusement trompés par une quatrième de
couverture qui ne reflète en aucun cas le contenu dur roman.
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