lundi 30 août 2021

JUILLET & AOUT 2021

 

ACHATS MENSUELS Juillet & Août 2021

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samedi 28 août 2021

L'aigle de la légion de Simon Scarrow

 


Germanie, 42 après J.-C.

Rude, brutale et impitoyable : c’est la vie que découvre Cato, recrue de fraîche date de la deuxième légion romaine. Et malgré ses relations en haut lieu, il aurait bien besoin d’un allié parmi ses camarades – car il a été promu au-dessus de ses pairs sur ordre de l’Empereur, ce qui lui vaut l’inimitié de ses compagnons d’armes. Or il gagne vite le respect de son centurion, Macro, un soldat aguerri, aussi fruste que Cato est vif d’esprit et cultivé. Tout les sépare, pourtant ils comprennent bientôt qu’ils ont beaucoup à apprendre l’un de l’autre.

Pour ces deux hommes, la campagne de Bretagne – une terre où règne alors une extrême barbarie – marque le début d’une amitié durable. Mais tandis qu’ils entreprennent une dangereuse mission pour déjouer un complot contre l’Empereur, ils se retrouvent entraînés dans une lutte désespérée pour leur survie...



Après un prologue qui nous montre une poignée de romains en fuite devant l'ennemi et qui avant d'embarquer coule un chariot qu'ils protégeaient dans un marais le récit fait un bond en avant de cent ans. Ce prologue s'éclaircira plus tard dans le développement et donnera lieu à une intrigue.


Le récit nous immerge ensuite au cœur de la II ème légion romaine basée en Germanie et qui s'apprête à envahir la Bretagne.

Des intrigues plutôt simples avec espions, complots mais qui sont bien traitées et s’enchaînent logiquement dans un récit rythmé après une mise en place un peu lente.


Dans ce récit l'on suit principalement deux personnages : Macro un centurion aguerri et un peu frustre qui va prendre sous son aile une jeune recrue, Cato un jeune affranchi recommandé au légat Vespasien par l'empereur Claude lui-même. Les deux personnages centraux sont sympathiques avec leurs défauts et leurs qualités bien que ces personnages tout comme les personnages secondaires se révèlent un tantinet caricaturaux.


La plume de l'auteur se révèle plutôt fluide et directe pour un premier tome introductif.


Un premier tome qui pose les bases d'intrigues qui vont suivre avec certains des personnages secondaires très ambitieux qui menacent la position de l'Empereur en place.





vendredi 27 août 2021

Le seigneur maudit de Julien Schneider

 


La Lame et le Sang” est une trilogie de romans se déroulant dans un Japon médiéval fantastique où samouraïs, kamis et yokaïs se côtoient, où de puissants daïmyos intriguent dans l’ombre et où pourtant l’amour peut fleurir.

Takeshi est le détenteur d’un étrange sabre maudit qui l’incite à verser toujours plus de sang. Devant lutter contre cette soif contre-nature, il cherche un moyen pour se libérer de ce fardeau.
Il croise la route de son ancien frère d’armes, Akira, un samouraï en manque d’aventure devenu le yojimbo de Mariko, une mystérieuse jeune noble dépossédée de ses terres qui cherche à les récupérer. Akira demande alors à son ancien condisciple de les aider.
Et quand la jeune fille lui propose des informations concernant son sabre, Takeshi accepte la mission.
Sans le savoir, il va participer à combattre un seigneur qui a toutes les armes en main pour renverser l’Empereur du Japon.



Après un combat contre des bandits qui présente le personnage central et sa lame assoiffée de sang on découvre l'intrigue. Une lame qui n'est pas sans rappeler Stormbringer.


Une jeune femme a engagé un puissant guerrier pour l'aider à récupérer son fief aux mains de son oncle qui selon elle l'a spoliée. Arrêtés dans une auberge pour la nuit, ils ne doivent leur salut face aux brigands qui tiennent l'auberge par l'arrivée de Takeshi et sa lame démoniaque formé par le même maître d'armes que le guerrier.


Un postulat de départ assez simple et récurrent en fantasy puisqu'il s'agit de renverser un grand méchant. Mais une intrigue qui va tout de même révéler quelques surprises.


Le récit nous plonge dans un univers médiéviste japonisant où se côtoient samouraïs et sorciers. Tout en conservant des termes purement japonais – souvent répétitifs- et sans que l'ensemble se ressente dans le récit l'auteur tente de nous expliquer de manière simple les codes de l'époque.


Même si la psychologie des personnages est plutôt bien explorée ils ne présentent pas d'originalité et s’avèrent sur le fond archétypaux.


Malgré un récit somme tout classique, des personnages quelque peu caricaturaux, le récit présente une assez bonne introduction au japon médiéval fantasy.






jeudi 26 août 2021

Sous protection de Viveca Sten

 


Andreis Kovac est un homme puissant. Enfant réfugié de la guerre de Bosnie, il est devenu baron de la drogue à Stockholm. À défaut de pouvoir le faire tomber pour trafics de stupéfiants, la justice tente de le coincer pour fraude fiscale. Mais Kovac peut s’offrir les meilleurs avocats : il sait qu’il s’en sortira, une fois de plus.

Une femme fait pourtant le pari contraire : la procureure Nora Linde. Pour l’atteindre, elle compte sur la jeune épouse du trafiquant, Mina, en fuite après avoir été battue par son mari. C’est un témoin clé qui pourrait faire basculer le procès.

Placée sous protection avec son bébé dans une villa de l'archipel, Mina devient l’enjeu d’une guerre sans merci. Andreis Kovac ne reculera devant rien pour les récupérer, elle et son fils. L'inspecteur Thomas Andreasson saura-t-il protéger Nora Linde de sa brutalité sans bornes ?



Dans ce neuvième opus de la série Sandham ce n'est pas l'enquêteur fétiche de l'autrice qui occupe le devant de la scène mais son amie la procureure Nora Linde. Elle tente de mettre sous les verrous un baron de la drogue Andreis Kovax pour fraude fiscale, la brigade des Stups n'ayant pas réussi à le coincer. Alors qu'elle cherche la faille l'épouse du voyou se retrouve à l’hôpital sauvagement agressée par son mari. Nora Linde réussira-t-elle à la convaincre de témoigner ?


Le récit alterne avec se qui se passe de nos jours et le passé d'Andreis pendant la guerre de Yougoslavie. Un récit qui passe du policier classique à une sorte de thriller.


Avec le traumatisme d'enfance du criminel pendant le conflit entre Serbes et Bosniaques, et la violence faite aux femmes l'autrice aborde des thématiques fortes.


Si l'inspecteur Andreasson est presque complètement absent de l'intrigue une fois de plus sa vie privée occupe une partie du récit au grand dam des lecteurs.


Avec une alternance de chapitres courts, des rebondissements justement dosés et une écriture simple et fluide le récit présente une excellente dynamique de lecture.


Un tome plus dur que les précédents mais pour certains lecteurs la nouvelle orientation du récit vers un policier moins classique n'est pas une réussite.







lundi 23 août 2021

La mort ou la gloire de Nicholas Eames

 


Clay Cooper et ses hommes étaient jadis les meilleurs des meilleurs, la bande de mercenaires la plus crainte et la plus renommée de ce côté-ci des Terres du Wyld – de véritables stars adulées de leurs fans. Pourtant leurs jours de gloire sont loin. Les redoutables guerriers se sont perdus de vue. Ils ont vieilli, se sont épaissis et ont abusé de la bouteille – pas forcément dans cet ordre, d'ailleurs.

Mais un jour, un ancien compagnon se présente à la porte de Clay et le supplie de l'aider à sauver sa fille, prisonnière d'une cité assiégée par une horde de monstres sanguinaires. Même si cela revient à se lancer dans une mission que seuls les plus braves et les plus inconscients seraient capables d'accepter.

Le temps est venu de reformer le groupe... et de repartir en tournée.



Clay Cooper, un ancien membre d'une des plus illustres roquebande, mène une vie paisible auprès de son épouse et de sa fille. Mais il voit débarquer Gabriel un autre membre de son ancien groupe qui vient lui demander son aide. La fille de ce dernier se trouve à l'ouest du Wyld dans la cité de Carstia assiégée par une horde de plusieurs centaines de monstre dirigée par un druine, une ancienne race humanoïde.

Un univers médiéviste classique qui repose sur un très large bestiaire directement inspiré de D and D. Leur grand nombre ne permettant pas de tous les décrire il sera difficile aux lecteurs non initiés au célèbre JDR de se les approprier et de rentrer pleinement en osmose avec l'univers.

Un postulat de départ tout ce qu'il y a de plus simple.

Le ton employé par l'auteur est au départ plutôt comique mais au fil des pages il se révèle redondant au niveau de l'humour et finit par être lassant, et ne convient pas du tout à l'univers dans lequel s'inscrit le récit. L'enchaînement des situations tragico-comiques se répètent tout au long du roman avec une schématique de plus en plus répétitive. On a l'impression d'être plus dans une partie de JDR aux nombreux fumble que dans un roman de fantasy.

La galerie de personnages est certes plutôt sympathique mais ne présente aucune originalité.

On sort de cette lecture qui oscille entre la high-fantasy et la light-fantasy avec un sentiment mitigé.






jeudi 19 août 2021

Les nuits rouges de Nerwood de Gilles Bornais

 


Angleterre, 1892. Edmund Ambrose, brillant député conservateur est retrouvé assassiné à coups de hache dans sa propriété du Somerset. La même nuit son rival du Parti libéral est grièvement blessé d'une décharge de chevrotine. Le ou les agresseurs se sont enfuis à travers la forêt d'Avon. L'inspecteur Joe Hackney, un ancien malfrat, cynique et boiteux, est envoyé par Scotland Yard pour aider la police locale. Au milieu des bois, il mène une traque qui prend vite des allures de descente aux enfers. " Passé Notting Hill, commençait la langueur humide des comtés. Dans cette écume verte et grasse, les bois et les champs étranglaient la cité. Tout germait, les gens, les bêtes, les plantes et les vices. On aurait fini par l'oublier, cet inerte chaos, si, de temps en temps, des célébrités bien locales comme Edmund Ambrose ne l'avaient réveillé de leur mort insensée. D'ordinaire, le meurtrier était un domestique ou un maraud, et le mobile une sotte dispute, quelques pièces d'or ou un cheval. l'en étais quitte pour deux jours dans la verdure au milieu de sergents fiers et laids comme des briscards. Je n'en savais rien encore, mais à Nerwood c'est d'autres turpitudes qui m'attendaient. Ni querelle, ni magot. Le chaos et rien que lui, trempé d'horreur. Comme si le vice et la férocité des gens et des bêtes s'étaient mêlés en un terreau infâme. Et que les atrocités y avaient poussé aussi follement que leurs forêts lugubres ".



Un député conservateur est retrouvé assassiné à coups de hache par son majordome. L'épouse du député a disparue. La même nuit un notaire, rival aux prochaines élections, est grièvement blessé par des chevrotines. La servante du notaire identifie comme agresseur l'épouse du député.

La police locale débordée par l'affaire fait appel à Scotland Yard qui envoie un de ses meilleurs limiers, l'inspecteur Joe Hackney, un ancien malfrat devenu détective.


Un début de roman très prometteur, malheureusement l'enquête fait place à une chasse à l'homme qui s'éternise sans que le lecteur ait la moindre chose à se mettre sous la dent.


Les premiers éléments intéressants du récit n'arrivent que dans la toute dernière partie du récit.


Côté personnages, contrairement au premier titre de la série, l'inspecteur n'est pas à la hauteur des enjeux. Sa vision du monde rural et de ses habitants est trop poussée à l'extrême pour être crédible.


Au final une trop longue traque où les indices sont totalement absents, un personnage central décevant et une fin qui arrive trop brutalement par rapport au reste du récit.




mercredi 11 août 2021

La ronde des vies éternelles de Nicolas Cluzeau


 

Alors qu'elle est inconsciente, une guerrière de l'armée de la République se voit entraînée dans une étrange ville par une petite fille au visage familier. Alors qu'il donne un cours à l'Académie de magie, un mage s'évanouit et est assailli par la vision d'un cadavre qui lui annonce sa mort prochaine. Fils d'un homme et d'une fée, Eringvard, victime d'une apparition morbide, aperçoit le mot Corollis s'écrire au coeur des arbres. Une prêtresse du dieu des Morts, Cythèle, rêve de funestes prophéties et de fleurs qui saignent. Quatre êtres aux parcours et idées a priori opposés se rencontrent sur le chemin de la ville de Corollis, mystérieuse et depuis longtemps coupée du monde, au sujet de laquelle courent les plus sombres et angoissantes rumeurs. Lentement mais inexorablement, le piège se referme derrière eux. 



Dans cet univers particulièrement sombre, l'auteur nous fait d'abord la présentation de ses quatre personnages centraux. On découvre par ordre Brytomarte une officière d'un régiment d'élite, Syrmail un archiviste, Eringvard un demi-fée et Cythèle une hiérarche du dieu de la mort.

Ces quatre personnages font tous un rêve étrange qui leur annonce pour dans quelques mois la fin de leur vie. Pour échapper à ce funeste destin, ils doivent se rendre à Corrolis un village perdu dans les Monts d'Effrois.


L'auteur nous offre un univers très détaillé et très complexe dans un roman construit un peu à la manière d'un jeu de rôle. Les descriptions sont très visuelles notamment dans les passages oniriques. Mais on a malheureusement un peu de mal à faire la différence entre le monde du rêve et la réalité. L'auteur excelle dans les descriptions de bataille ou de luttes.


Les personnages sont profonds, bien campés


Certes le style de l'auteur s'avère très riche, peut être un peu trop avec un vocabulaire extrêmement recherché qui ne permet de s'immiscer pleinement dans le récit.


L'univers et l'intrigue sont très complexes et avec un tel style l'on ne parvient au final qu'à un avis mitigé.




mardi 10 août 2021

Les sept tours du diable de Jean-Luc Aubarbier




Un homme est retrouvé assassiné dans sa chambre d’hôtel en Inde. Peu de temps auparavant, il avait envoyé une mystérieuse et inquiétante lettre à Pierre Cavaignac et Marjolaine Karadec, ses amis archéologues  : «  D’effroyables choses se préparent... C’est une question de vie ou de mort.  »

La victime était sur le point de révéler un antique secret  : les Sept Tours du Diable. Selon la légende, il existerait sept temples répartis dans le monde, dirigés par des prêtres déviants. Le contrôle de ces centres serait la source d’un pouvoir incommensurable qui attise les convoitises d’un ordre occulte.

Entre légendes ésotériques et science de la génétique, Cavaignac et Karadec se retrouvent au cœur d’une guerre entre l’ombre et la lumière dans une enquête de tous les dangers…



Alors qu'il s’apprête, avec sa compagne, à partir pour l'Inde pour assister à un symposium, Pierre Cavaignac reçoit une lettre de François Joubert, un chercheur qui l'appelle au secours suite à une découverte terrible. Mais l'homme n'est pas au rendez-vous fixé. Le couple se lance dans une enquête pour retrouver l'homme mais aussi pour découvrir le secret qu'il voulait leur révéler.

Le récit alterne sur deux périodes : en 1938 on suit un agent secret britannique qui doit mettre fin aux agissements d'un agent triple, en 2004 on retrouve les croyances avancées par les nazis sur une race supérieure qui doit dominer le monde.

Le côté ésotérique annonce par le titre et la quatrième de couverture n'est pas du tout présent, le récit étant principalement axé sur le nazisme, la croyance aux forces du mal héritage de cet obscur passé. Sur cette partie du récit l'auteur a fournit un travail de recherche conséquent. L'auteur fournit dans son récit de nombreuses références à Bob Morane et à l'Ombre Jaune.

Les deux personnages centraux sont inintéressants à suivre, bien décrits avec le côté féministe de la femme qui pèse dans le récit.

Une plume plutôt fluide malgré des passages plus lents quand on aborde le récit du passé vu par l'agent secret qui nous arrive par les notes qu'il a prises à l'époque.


Un récit pas inintéressant mais qui ne respecte toutefois pas le côté ésotérisme annoncé.





 

mardi 3 août 2021

Le dernier testament du diable de Gérard Raynal

 


1920 - Le cadavre d’un jésuite est retrouvé en position de gisant, sur le site dit « le Fauteuil du Diable » dans les environs de Rennes-les-Bains (Aude). Cet acte barbare intrigue d’autant plus les enquêteurs, qu’il reproduit, au détail près, l’assassinat de l’abbé Antoine Gélis, survenu plus de deux décennies auparavant à Coustaussa, un village des environs. Relevé près de la victime, un étrange graffiti portant les mots « Viva Angélina », ne fait que rajouter à la confusion. L’abbé Salvat dépêché malgré lui sur la scène du crime, va se laisser emporter par cette mystérieuse affaire sur laquelle plane inexorablement l’ombre de l’abbé Saunière, l’ancien curé de Rennes-le-château. C’est en visitant l’église de cette paroisse où trône une statue du Diable, que notre enquêteur parviendra à tirer les premiers fils d’un redoutable écheveau. De Rennes-les-Bains, jusqu’en Bretagne, de Paris à son Roussillon natal, il se heurtera à d’impitoyables ennemis qui cherchent par tous les moyens à s’approprier un mystérieux manuscrit découvert par Saunière dans les entrailles de son église. Au fil de son enquête, il comprendra que la divulgation de ce terrible message risque de plonger le monde dans un inextricable chaos. De chasseur, il deviendra gibier.



Le prologue nous décrit la chute de Montségur la dernière forteresse cathare à tomber lors de la croisade contre les Albigeois. Quatre Bonshommes sont contrits de ne pouvoir suivre la file des suppliciés mais sur ordre de leur évêque ils doivent mettre à l'abri le trésor et un parchemin très ancien qui prouve que le Diable est le fondateur des biens matériels.

En 1920 près de Rennes-les-Bains un jésuite est découvert mort le crâne défoncé en position du gisant, un bref mot est découvert prés du corps. L'abbé Salvat est prié par le Cardinal Gasparri venu de Rome d'enquêter sur l'affaire. La police a dépêcher sur place l'inspecteur Grabez de la PJ de Carcassone. Les deux hommes vont collaborer étroitement.

Avec pour postulat de départ un document qui pourrait remettre en cause les fondements de l’Église Catholique Romaine l'intrigue se révèle tout ce qu'il y a de plus classique pour ce roman policier ésotérique.

L'enquête est très bien menée par l'auteur avec de nombreux rebondissements, et à chaque fois des indices menant à de nouvelles pistes. Avec une secte satanique et une confrérie opposée à celle-ci qui veulent s'emparer du document le récit est très dynamique et le parcours se révèle semé d’embûches pour les deux enquêteurs qui risquent leurs vies à tout moment.

Des personnages centraux très charismatiques et très bien brossés par l'auteur. Les méchants sont aussi très bien mis en scène apportant beaucoup de suspense au récit.

Une plume vive et fluide, des chapitres courts, beaucoup de rebondissements qui donnent une excellente dynamique de lecture.

Un excellent roman du genre et un auteur à suivre.





 



lundi 2 août 2021

Le tombeau de Hjorth et Rosenfeldt

 


En randonnée dans les collines du Jämtland, deux femmes font une découverte macabre : la main d'un squelette sortant de terre. La police locale met au jour non pas un, mais six corps : quatre adultes et deux enfants. Le profiler Sebastian Bergman et ses collègues arrivent de Stockholm pour mener l'enquête. Si deux corps s'avèrent être ceux d'un couple de Néerlandais disparu dix ans auparavant, l'identification des quatre autres corps pose problème. Leur ADN prouve qu'il s'agit des membres d'une même famille mais aucune famille n'a été portée disparue. Les enquêteurs s'intéressent aussi de près à une mystérieuse Américaine qui s'est volatilisée après un accident de voiture la semaine même de la disparition du couple de Néerlandais.

 Parallèlement, un journaliste d'investigation a été contacté par une femme qui croit que son mari a été assassiné plusieurs années auparavant. L'homme, d'origine afghane, a disparu avec son cousin. Le journaliste apprend avec étonnement qu'à l'époque les services secrets suédois s'étaient occupés de l'affaire. Pourrait-il s'agir d'autre chose que d'un cas typique de demandeurs d'asile ayant tenté de se soustraire à l'administration suédoise ? 

Dans un cas comme dans l'autre, des forces puissantes semblent vouloir protéger à tout prix leurs agissements coupables, mais Sebastian Bergman n'est pas homme à se laisser impressionner.



Des ossements sont découverts par hasard lors d'une chute accidentelle d'une randonneuse. A la vue des six cadavres la police locale fait appel à la section criminelle nationale.

En parallèle l'on suit l'histoire d'une afghane aidée par un journaliste d'investigation qui veulent découvrir les raisons de la disparition du mari de celle-ci et de son ami neuf ans plus tôt.


L'enquête policière dans son ensemble plutôt bien menée même si Sebastian et Vanja sont absents, le premier tout à ses manigances et la seconde par l'arrestation de son père pour délits financiers dénoncé par Ellinor qui croit que celui-ci en voulait à son amour. On pourra toutefois regretter que les policiers ne vont pas au fond des choses même si le lecteur est au courant de ce qui s'est passé.

Du côté du journaliste ses recherches n'avancent pas et ne sont pas assez travaillées même si c'est un autre personnage qui tente d'en savoir plus.


Comme dans les deux tomes précédents les auteurs s'attardent trop sur la vie personnelle des enquêteurs au détriment du reste du récit. Sont mis en avant Vanja et Sebastian alors qu'ils n'apparaissent pour ainsi dire pas dans l'enquête.


L'écriture est plutôt fluide malgré les passages inintéressants pour les lecteurs qui s'attachent plus à l'enquête qu'aux personnages.


Un troisième volume toutefois un petit poil plus intéressant que les précédents.