jeudi 27 octobre 2016

Arkahz, Christian Boivin


Lecture dans le cadre du challenge :



Malgré la promesse qu'il a faite à Maya, Sokar est plus que jamais déterminé à se rendre sur Arkahz afin d'aller délivrer Mendoza, son précédent maître, des griffes du sorcier diabolique Mercurus, sans oublier de rapporter l'il-qui-voit-tout. Il doit d'abord trouver une façon de traverser l'océan le plus rapidement possible, tout en gardant sa mission secrète. Il finit par dénicher un moyen de transport plutôt efficace. Dès qu'il pose le pied dans le royaume du roi Guérak, les ennuis lui tombent dessus. Sokar savait ce territoire hostile, néanmoins ce qu'il affronte dépasse tout ce à quoi il s'était attendu. Au cours de son périple, Sokar frôle la mort. Il est secouru par une vieille dame qui se met en tête de l'aider avec le peu de moyens qu'elle possède. Ce qu'elle lui enseigne vient ébranler les convictions du garçon. Qui sont les bons ? Qui sont les méchants ? Sokar découvre que tout n'est qu'une question de point de vue

Après son affrontement avec Mercurus, le sorcier du roi Guérak, Sokar avait quitté le Monastère Spirituel, on le retrouve au Monastère Volcanique pour passer les épreuves finales de son initiation qui feront de lui un Moine et non plus un Apprenti. Après avoir réussi cette dernière épreuve, en m^me temps que son amie Maya, Soker décide de se rendre sur Arkahz pour délivrer son ancien Maître Mendoza des griffes de Mercurus. Il par seul pour cette mission ne voulant mettre personne au courant de cette mission suicidaire. Il en informe tout de même par une missive son amie la princesse Gaëlle.

Avec cette incursion au pays des Barbares, on était en droit de penser que l'univers plutôt restreint des trois premiers opus ce serait développé, mais il n'en est rien puisque l'horizon nouveau se limite à la maison d'une vieille sorcière et une partie restreinte du château du roi Guérak, celle réservée au sorcier Mercurus pour ses expériences contre nature.

A peine le jeune moine a-t-il mis le pied sur ce pays qu'il fait l'objet des pièges naturels de ce pays, et des sorts du sorcier. Des situations dangereuses qui s'enchaînent, malheureusement sans recherches de la part de l'auteur qui a préféré à la qualité la quantité faisant dans la surenchère de difficultés toutes les plus simplistes les unes que les autres. De surcroît le jeune homme s'en sort trop facilement et ces difficultés ne sont là que pour pouvoir faire montre de la magie qui est omniprésente dans le récit. Une magie simple sans rien d'innovatrice, tout comme dans Sinistre l'épée du protagoniste principal qui est la copie toute crachée de d'Elric de Ménilboné, l'auteur se cantonne à des ingrédients déjà vus et revus, sans vraiment rien apporter de personnel.

Un récit totalement orienté jeunesse, si ce n'est qu'après l'amorce d'une romance, l'auteur ne s'était pas sentie obligé d'y introduire des courtes scènes de sexe De ce fait on pencherait plutôt pour une histoire destinée aux young-adults mais qui manque totalement de profondeur. A prendre en exemple la deuxième partie où Guérak a fait débarquer ses troupes : les combats ne sont pas du tout exploités, l'on n'a droit qu'à une succession de sorcelleries où Sokar se retrouve confronté à des monstres décevants dans leur descriptions.

Quand au dénouement s'il apporte quelques petites surprises, on ne peut malheureusement échappé au sempiternel ils se marièrent, vécurent heureux, et.... des contes pour enfants sages.

Le style de l'auteur est toujours aussi simple , pour ne pas dire simpliste, et fluide, ce qui permet une lecture aisée pour qui veut juste passer un moment de détente, pour les amateurs de fantasy plus travaillée il vaut mieux passer son chemin.

Depuis le premier tome, on s'attendait à une fantasy tout ce qu'il a de plus classique et de plus simple, agréable à lire dans les premiers opus, mais au fil de la lecture le côté agréable s'est émoussé pour en devenir dans cet ultime opus presque une contrainte. Dans les fantasy jeunesse, il y en a de bien meilleure qualité ! Une série qu'il vaut donc mieux éviter.








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