lundi 31 octobre 2016

L’œuf du dragon, Georges R. R. Martin


Lecture dans le cadre du challenge :




Qu'il joute ou qu'il guerroie, le chevalier errant n'a d'autres attaches que celles de son coeur, d'autre code que celui de l'honneur. Il loue ses services aux causes les plus nobles et prend la défense des opprimés. Une ligne de conduite qu'à toujours suivie ser Arlan de l'Arbre-sous, et qu'il s'est efforcé d'inculquer à son écuyer, Dunk. Mais la rencontre de ce dernier avec un étrange garçon, qui se fait appeler l'Oeuf et qui va devenir son écuyer, changera à jamais son destin. Car celui-ci, Aegon de son vrai nom, appartient à la lignée royale... Tous deux vont partager des aventures trépidantes et lourdes de conséquences... Quatre-vingt-dix ans avant les événements du Trône de Fer, George R.R. Martin nous introduit dans ce monde extraordinaire qui lui a assuré un succès mondial.


Dans cette novella on suit Aegon Targaryen surnommé l'Oeuf alors écuyer d'un chevalier errant en route avec son maître pour Winterfell qui s'invitent à un mariage et à un tournoi qui ne va pas se passer tout à fait comme prévu.

L'auteur nous présente dans un premier temps les héros, un peu malgré eux, de ce court récit, puis l'on assiste au banquet où l'on voit quelques divergences entre nobles chevaliers et chevaliers de basses extractions. Un passage intéressant au niveau des dialogues où l'on relève un humour acerbe loin de ceux du Trône de fer. Puis vient l'heure du tournoi et de l'intrigue proprement dite une rébellion qui est la véritable raison de ce rassemblement. Une intrigue longue à se mettre en place au vu du nombre de pages du roman.

En plus de deux protagonistes principaux, l'on trouve pléthore de personnages plus ou moins développés mais ce qui est normal dans un mariage. On pourra noter entre autre le personnage de Glendon Boule, un bâtard qui occupe une place prépondérante. On a tout de même à situer qui est qui et l'on peut déplorer qu'il y a trop de monde pour vraiment suivre les personnages. Un récit qui aurait gagné à être un peu plus développé. On est un peu déçu quand l'on a lu le Trône de Fer.

Le point fort de cette nouvelle c'est l'esprit chevaleresque où l'honneur est mis en avant ce qui n'est pas habituellement le cas. Sans être vraiment convaincu, cet écrit apporte une petite note de fraîcheur dans la saga. A réserver aux aficionados de l'auteur.

La plume de l'auteur est plus simple que dans ses romans habituels, presque simpliste et orientée jeunesse.

La lecture est assez décevante par rapport à la quatrième de couverture qui laissait entrevoir la découverte de la famille régnante et qui ne sont pas acteur du récit.



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