À l'occasion de la Fête à la coquille, l'ex-commissaire Marie-Jo Beaussange et ses hôtes découvrent une nouvelle recette de Saint-Jacques. « Une tuerie ! » apprécie l'un d'entre eux. Il ne croit pas si bien dire puisque, quelques jours plus tard, un meurtre est commis à Erquy, sur le front de mer. Un crime qui plonge Marie-Jo dans l'Åil du cyclone. Son désamour avec la police lui impose de mener une enquête incognito. Ses investigations la conduisent à travers les méandres d'une société multinationale sans scrupules. Dans ce polar hautement gastronomique, Patrick Bent nous entraîne dans un tourbillon de saveurs et de gourmandise jusqu'à l'addiction !
A Erquy c'est la fête triennale à la coquille Saint-Jacques. Une société Shellfood of the Bay qui vient d'ouvrir deux restaurants propose une nouvelle recette addictive de coquilles Saint-Jacques.
Quand Marie-Jo Beaussange, une ex-commissaire de police, parvient à se procurer une pochette de la sauce secrète en séduisant le chef Henri Devaux, celui-ci est assassiné peu-après.
L'ex-commissaire accusée du meurtre de son nouvel amant va mener l'enquête.
Le roman prend beaucoup de temps à se mettre en place. On a d'abord droit à la fête et au congrès halieutique qui se déroule en parallèle, à ses membres qui logent dans la maison d'hôtes de Mari-Jo et à ses coucheries. Soixante douze pages sur cent quatre vingt avant que débute l'enquête, qui ne servent en rien celle-ci. C'est beaucoup trop long pour un si court roman !
Une enquête beaucoup trop facile et trop rapide avec un résultat, hormis l'arrestation du meurtrier, lui aussi décevant.
Une ex-policière qui passe son temps à coucher avec ses clients et les autres hommes qu'elle rencontre. Un commissaire de police affublé d'un nom ridicule et dépeint de manière caricaturale. Et un humour digne d'une cour de récréation de primaire. Et l'on a même droit à des recettes en fin de livre.
Rien dans ce polar régional ne retient l'attention du lecteur.
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