dimanche 21 mai 2023

Les ravagées de Louise Mey

 


Andréa est une silhouette chancelante après un énième samedi soir alcoolisé. Ses amies ont prolongé la fête, les taxis ont déserté la place, le vide a empli l'espace et on a qu'une envie, ici et maintenant : faire passer le temps plus vite. Mais pas le choix. Il s'agit d'être pragmatique : mettre un pied devant l'autre, entendre le bruit de ses pas en triple exemplaire et trouver ça normal, fixer la lumière, un point de civilisation. Ne pas tomber.

Pourtant, cette nuit-là ne ressemble pas aux autres. La tête collée au bitume, dans l'urine et la poussière, Andréa a mal.

Alex est flic et mère célibataire. Elle officie aux crimes et délits sexuels d'un commissariat du nord de Paris. Chaque jour, elle voit défiler les plaintes pour viol, harcèlement, atteinte à la pudeur. L'ambiance est à l'anesthésie générale et il faut parfois lutter pour continuer à compatir. Ses parades pour éviter de sombrer : la bière, sa fille et les statistiques.

Sauf quand deux affaires viennent perturber la donne.



Alors qu'André sort d'un tunnel sous le périphérique entends qu'il est suivi par deux personnes, et est frappé à la tête, et se réveille plus tard dans une mare de vomi, il a mal partout.

Camille, connu par les services de police pour des agressions, fait ses livraisons de nuit habituelles, mais quand il arrive aux entrepôts de JardiBonheur, malgré les appels de phare le veilleur de nuit ne réponds pas. Il descend de la voiture et est agressé. Il rentre chez lui blessé, et sa mère qui le voit en sang nu dans la baignoire appelle les secours. Comme l'homme a été sodomisé avec des morceaux de bois, l’hôpital contacte le service des agressions sexuelles. Mais l'homme refuse de parler à la police.


Une enquête qui s'avère difficile sans témoins et avec une vidéo partielle. Malgré des faits nouveaux qui relancent à chaque fois l'enquête celle-ci se traîne en longueur, et à la longue le lecteur perds de l’intérêt pour celle-ci.


L'enquête de la section des agressions sexuelles complètement imaginaire est dirigée par Alexandra Dueso. On a encore une fois de plus une policière divorcée qui s'adonne fortement à la boisson quand sa fille n'est pas à la maison avec la garde partagée. Un deuxième point du roman qui l'a encore déçoit le lecteur.


Un policier classique sur le fond avec une section de la police tout a fait imaginaire et un gros doute sur une loi abrogée, de ces faits le roman a du mal à retenir l'attention pleine du lecteur.




1 commentaire:

Zina a dit…

Tu vends pas du rêve 😅