Pourquoi le commissaire Barnabé échappe-t-il à une tentative de meurtre le soir même de son arrivée dans les Alpes ? Pourquoi, au fil des jours, ces assassinats terrifiants, cette jeune institutrice éviscérée, ces restes humains sous la neige d'une tempête estivale ? Quel est ce tueur démoniaque qui semble, même à Paris, s'attacher aux pas de l'enquêteur ?
Alors que son groupe enquête sur une affaire de faux bijoux, le commissaire Barnabé reçoit une lettre d'Alexis Cortés, un comédien en vogue, l'invitant à Chamonix pour lui parler d'un meurtre. Sur place le commissaire échappe à une tentative d'assassinat, la deuxième en trois jours.
Le cadavre de Mireille Laborde avait été retrouvé un mois plus tôt, éviscéré, le fœtus de la jeune femme enceinte avait été prélevé. De retour à Paris, c'est au tour de Cortés d'être assassiné. L'homme a été éviscéré, émasculé, recousu, avec à l'intérieur le fœtus prélevé un mois plus tôt.
Le récit nous plonge dans les années trente en pleine affaire Stavisky qui semble avoir un lien avec l'enquête.
Une enquête à l'ancienne plutôt bien menée mais plutôt nébuleuse qui va ramener à sa conclusion le commissaire plus d'une vingtaine d'année auparavant.
Une période qui a miné le commissaire, sa femme ayant décédé lors de son accouchement. On a donc une fois de plus un policier qui noie ses affres du passé dans l'alcool. Seul son adjoint, haut en couleurs, arrive à tirer son épingle du jeu.
Le style à l'ancienne de l'autrice ne parvient pas à obtenir l'adhésion du lecteur.
Un policier classique sur le fond mais de facture somme toute moyenne.
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