Un tueur en série dissémine ses cadavres dans les rues d'Auxerre. Mis en cause par le tueur dans la responsabilité de ces meurtres, le commandant de police Michel Demontigny va s'attacher à comprendre les règles de ce jeu morbide en entrant dans la tête du tueur afin d'anticiper ses coups. Une partie sans concession. Cases blanches contre cases noires. Le Bien contre le Mal. Qui va gagner ? Le flic ou le tueur en série ? Et au final, une révélation stupéfiante. Enfer et damnation pour qui et pourquoi ?
Le commandant Demontigny est appelé sur une scène de crime. Une jeune femme nue, les intestins à l'air est retrouvée sur les hauteurs d'Auxerre. A ses côtés est attaché un labrador déshydraté et affamé. Un chien volé à un sans-abri. L'autopsie révèle dans la bouche de la victime une plume de bécasse.
Le lendemain police secours découvre dans un riche immeuble une femme décapitée reposant sur son lit, la tête posée sur la table de chevet. Arrivé sur place le commandant Demontigny demande à la scientifique d'ouvrir la bouche : même signature.
Puis les médias reçoivent une lettre du tueur qui nomme le commandant responsable des meurtres.
Si le récit s'avère intéressant avec de nouveaux meurtres, l'enquête quand à elle piétine, les policiers n'ont pas la moindre piste et ne trouve pas le lien entre les différentes victimes. Il faut attendre les derniers chapitres pour qu'un lien se dessine sans au préalable aucune fausse piste.
Malgré les rebondissements l'enquête se trouve trop linéaire, sans vraiment d'indices livrés avant la fin.
Au fil des chapitres on voit le commandant sombré plus le meurtrier s'en prend à lui. Et l’ambiance au commissariat n'est pas toujours des plus sereines entre les membres.
Un assez bon policier, classique sur la forme mais qui aurait gagné à être plus étoffé.
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