Juillet 1928. Le détective Jules Meyer, qui entre deux enquêtes corrige les épreuves des "Neueste Nachrichten" de Strasbourg, est intrigué par un sombre faits-divers. Une jeune fille de dix-sept ans s'est jetée du haut de la tour du Climont, dans les Vosges. Dès le lendemain, le père de la jeune fille arrive dans le bureau du détective. Pour lui, sa fille ne peut s'être suicidée. Elle a été assassinée. Est-ce le déni d'un père ravagé par le chagrin ? Ou le meurtre d'un tueur particulièrement sournois ? Aucune des deux hypothèses ne peut raisonnablement être écartée sans enquête : Jules accepte cette nouvelle affaire. Au fil de nombreux rebondissements et retournements de situation, Jules devra jouer de toute sa sagacité face à un adversaire machiavélique et sans pitié.
Une adolescente est retrouvée morte au pied de la tour du Climont. Les premières constations et l'autopsie ne relèvent aucune trace de lutte, et il est conclu au suicide. Le père de la victime demande à Jules Meyer de mener l'enquête ne croyant pas au suicide de sa fille.
Hormis un billet de train aller-retour retrouvé au pied de la tour aucune autre preuve et le détective abonde dans le sens des forces de l'ordre.
Mais lorsqu'un mois plus tard un fait similaire se produit, il consulte les archives du journal où il est aussi correcteur. Il n'y a pas de doute possible, six jeunes femmes ont été retrouvées mortes à proximité des tours du Club Vosgien, il s'agit d'un tueur en série.
Pour un polar régional l'enquête est plutôt bien menée, on suit pas à pas les découvertes du détective.
Ce roman sert aussi à nous faire découvrir la région mais sans de trop longues des criptions hormis les renseignements fournis sur les tours érigées par le Club Vosgien.
Le récit comporte de nouveaux éléments bien répartis au fil des chapitres. La plume vive et directe de l'auteur donne une bonne dynamique de lecture.
Le personnage du détective privé est assez bien brossé.
Un plutôt bon roman policier pour un auteur régional.
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