Reléguée au quart de nuit du commissariat d’Hollywood, l’inspectrice Renée Ballard se lance dans des enquêtes qu’elle n’a pas le droit de mener à leur terme. Le règlement l’oblige en effet à les confier aux inspecteurs de jour dès la fin de son service. Mais, une nuit, elle tombe sur deux affaires qu’elle refuse d’abandonner: le tabassage d’un prostitué laissé pour mort dans un parking, et le meurtre d’une jeune femme lors d’une fusillade dans un night-club. En violation de toutes les règles et contre les désirs mêmes de son coéquipier, elle décide de travailler les deux dossiers de jour tout en honorant ses quarts de nuit. L’épuisement la gagne, ses démons la rattrapent et la hiérarchie s’acharne, mais Renée Ballard n’est pas du genre à se laisser marcher sur les pieds.
Pour avoir déposé une plainte pour harcèlement sexuel à l'encontre de son supérieur l'inspectrice Ballard a été reléguée au quart de nuit où son travail consiste à faire les premières constatations qu'elle transmet aux équipes de jour pour enquêtes.
Une nuit avec son collègue ils sont appelés sur un vol de carte bancaire, sur l'agression sauvage d'un prostitué transsexuel, et alors qu'elle trouve à l’hôpital elle doit réceptionner la serveuse d'un bar de nuit où s'est déroulé un règlement de compte. Mais la jeune femme décède peu après son admission.
Malgré l'interdiction formelle de son supérieur direct d'enquêter elle va s'occuper du vol de carte bancaire qui n'intéresse personne, quémander l'autorisation de la responsable des mœurs pour le tabassage du prostitué, et se lancer dans l'enquête sur la fusillade après l'assassinat de son ex-coéquipier pourtant confiée à son ancien chef.
Pour les deux premières enquêtes elle va trouver très rapidement, trop rapidement les coupables. Les enquêtes manquent de fond, ne sont pas assez exploitées par l'auteur.
L'enquête sur la fusillade ne porte que sur le travail de Ballard alors que des équipes complètes y sont assignées. On ne sait rien ou presque rien de leurs avancées alors que c'est elles qui font le travail de base. On a l'impression qu'il n'y a qu'elle de compétente.
De plus la vie quotidienne de l'inspectrice occupe trop de place par rapport aux enquêtes : on la suit au paddle, sur la plage dans une tente lorsqu'elle dort, quand elle récupère son chien déposé en gardiennage la nuit,...
Un personnage de premier plan qui dans ce premier tome de la série ne parvient pas à convaincre le lecteur. Les personnages enquêteurs masculins sont presque caricaturaux avec une misogynie trop poussée. Ce qui donne au récit une ambiance malsaine.
Un premier tome de série très moyen.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire