Partagé
entre la barbarie et une civilisation confinée dans un matérialisme
sans âme, un guerrier-poète, homme d'exception, reçoit la mission
de restaurer le règne de l'imaginaire, en affrontant la magie
ténébreuse qui a chassé celui-ci de la pensée des hommes pour les
asservir.
Gwenaline,
fille d'Antrégor, a payé de sa vie les intrigues du mage Silfadred.
Devenu l'amant de la princesse, le prince Farkhar a survécu grâce à
la belle Aïwana, fille du magicien Theinabrÿn. Il n'a plus dès
lors qu'un but : châtier Silfadred de sa félonie meurtrière.
Mais le mage Theinabrÿn l'investit d'une mission plus haute. Pour asseoir le pouvoir de Thanatros, Silfadred a emprisonné dans des sortilèges les Célestes, divinités inspiratrices des hommes et de leur culture. C'est à Farkhar que revient désormais la tâche de délivrer les Célestes et de restaurer la puissance du dieu Ischeltroëm.
Mais le mage Theinabrÿn l'investit d'une mission plus haute. Pour asseoir le pouvoir de Thanatros, Silfadred a emprisonné dans des sortilèges les Célestes, divinités inspiratrices des hommes et de leur culture. C'est à Farkhar que revient désormais la tâche de délivrer les Célestes et de restaurer la puissance du dieu Ischeltroëm.
Tandis que Farkhar combat les forces déchaînées par son adversaire, pour atteindre le Chemin des Maléfices, au long duquel sont emprisonnées les Célestes, les royaumes de Sarm'Eïloan et d'Aak-Sour s'enfoncent dans une guerre sans merci. En toile de fond de l'aventure, deux terribles pouvoirs s'affrontent : ceux de Theinabrÿn et de Silfadred.
Le
récit reprend exactement là où l(avait quitté au tome précédent.
Alors que la princesse avait été brûlée vive sur le bûcher et
que Farkhar s’apprêtait à subir le châtiment qui lui été
réservé, celui-ci avait été sauvé par la magicienne Aîwana,
fille de l'ancien conseiller du roi, et les troupes du roi Viridius
mortifié par la rupture de ses fiançailles se préparaient à
mettre le siège devant les murailles de Sarm-Eîloan.
L'intrigue
du tome précédent prend dans ce deuxième tome une nouvelle
orientation et se densifie tout en restant très classique puisque
Farkhar, pour vaincre Silfadred doit plonger son épée dans le Feu
Sacré et libérer au passage les Célestes prisonnières de
maléfices et ainsi permettre au Dieu Ischeltroëm de reprendre
l'ascendant sur Thanatros.
Tout
comme dans le tome précédent, l'auteur pose les jalons de son
intrigue tout en développant le Panthéon de son univers, ce qui
n'est pas une fois de plus sans créer certaines longueurs.
Le
monde imaginé par l'auteur se développe notamment avec des univers
parallèles où se dissimulent des peuples anciens mis en sommeil à
l’extinction du feu sacré, mais aussi une sorte de démons issus
de l'imaginaire des cauchemars des humains.
De
nouveaux personnages font leur apparition qui donne plus d'ampleur au
récit mais ils s'avèrent comme les précédents quelque peu
stéréotypés.
La
magie est omniprésente tout au long du récit mais elle demeure trop
classique et n'apporte aucune innovation au récit. On aurait aimé
pour ceux-ci que leur construction soit plus originale. Par contre au
niveau des nouvelles ethnies découvertes dans cet opus, et
l'intégration des Thrugs issus des cauchemars de l'humanité la
surprise apportent un plus au récit et s'y intègre de fort belle
manière.
Si
la bataille de fin de récit entre l'ost de Viridius et les démons
issus des cauchemars des humains est plutôt bien réglée et se
montre visuelle, on peut regretter que les combats de petits groupes
ne sont pas plus travaillés en profondeur, ils auraient pu donner un
rythme de lecture plus enlevé.
Si
le style s'avère un peu précieux à certains moments et qu'il
altère la dynamique de lecteur, il donne une richesse supplémentaire
au récit bien tourné.
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