Lecture dans le cadre des challenges :
La
vie n'a pas épargné Farëanor, dernier survivant de sa famille,
mais elle lui a donné de pouvoir se former dans la plus illustre
institution d'Ebanestal : l'Académie militaire. Et déjà, par ses
faits d'armes, il peut se considérer comme guerrier à part entière.
Pourtant la vie emporte loin de lui son père d'armes pour une
mission de longue haleine. Farëanor doit affronter seul la poursuite
de sa formation. Et le fils d'armes d'Andugal apprend la raison de
son immense deuil : une grande malédiction a frappé sa famille. A
chaque génération, chevaliers et dames guerrières meurent car la
vengeance a empoisonné leur coeur. Farëanor pourra-t-il jamais
offrir son épée au roi comme juste chevalier au service du Bien.
A la fin du tome
précédent nous avions quitté Farëanor alors qu'il venait
d'apprendre que Rebecca et Archibald n'étaient que ses parents
adoptif Qu'il était en réalité le fils d'un Chevalier d'Or et
d'une Dame Guerrière du Zénith, eux aussi décédés. Andugal qui
devait s'absenter plusieurs années lui avait également apprit
qu'une malédiction pesait sur la famille de sa mère depuis
plusieurs siècles.
C'est donc Farëanor
un peu désemparé qui reprend sa formation, mais tout ne risque
d'être aussi facile pour lui. En effet, son nouveau Maître avait
une dent contre son frère décédé, mais aussi n'apprécie pas son
mentor.
Si la troisième année
de formation des acades occupe quelques chapitres, en revanche les
années qui suivent sont résumées en quelques lignes seulement, et
avec le départ de Farëanor à l'aventure d, le récit se tourne de
manière plus profonde vers le côté épique. En effet dans son
aventure, il sera confronté à l'attaque d'un convoi dont il portera
assistance. L'auteur porte son attention plus sur la poursuite qui
s'engage que sur les combats en même qui auraient gagnés à plus
être développés.
L'auteur continue donc
à développer son univers par le biais des études des acades :
formation à la stratégie en groupe restreint, survie en milieu
hostile,... L'on découvre plus profondément le système de
« Magie » : son nouveau Maître de l'Etial lui
décrivant plus profondément son emploi : la puissance et les
formes d'action des altans, la manipulation et les sources du tilith,
et quelques lois sur l'étil. L'auteur nous fait également découvrir
une autre race semi-intelligente de son univers : les gnolls.
On aurait été à même
de penser que le voyage de Farëanor vers l'Est nous aurait permis de
mieux percevoir géographiquement et d'approfondir le côté
géopolitique, malheureusement l'auteur qui
démontre une forte prédilection pour les forêts, fait éviter à
son héros les villes. Au terme de leur périple le groupe arrive à
Gandagost que l'auteur nous fait découvrir que succinctement.
Le personnage de
Farëanor se développe, gagnant en maturité , devenant plus posé,
mais aussi tiraillé par son passé, mais aussi par la volonté de
faire le Bien. Chaque erreur est pour lui source d'anxiété, et le
lecteur est confronté à ses introspections qui sont sources de
quelques petites longueurs. De nouveaux personnages apparaissent,
certes intéressant mais l'auteur se sent obligé d'entamer une
romance entre l'acadesse et le jeune héros.
Pas de changement
notable dans le style de l'auteur si ce n'est avec plus d'action une
meilleure dynamique de lecture.
Au final, plus d'action
dans ce tome qui n'évite toutefois pas certaines ornières mineures.
Un héros qui a gagné en profondeur. L'auteur se sent le besoin d'un
peu trop insister sur les vraies valeurs de la vie, le coté
moralisateur est parfois un peu trop répétitif.
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