Lecture dans le cadre des challenges :
Farëanor
est le fils d'une famille de paysans. Il mène, à l'orée de la
vaste forêt de Barberelle, une vie paisible, loin au nord de la cité
royale d'Ebanestal. L'attaque de son village par des créatures
maléfiques va bouleverser sa vie. Isolé après la disparition de
ses parents et le départ mystérieux de son frère aîné Fravalgar,
Farëanor reçoit un mystérieux personnage emprunt de bonté et de
puissance : Andugal est son nom, servir son royaume dans la
chevalerie sa raison d'être. Farëanor ne résistera pas
longtemps... rien ne le retient plus et il part à l'aventure avec ce
chevalier qui lui propose de l'initier au métier des armes.
A
peine avons nous le temps de découvrir le jeune protagoniste et son
frère que le paisible village subit une attaque d'orcs. Les rares
survivants du village sont évacués par la milice dans un village
plus proche de la capitale. Quatre ans plus tard, alors que sa mère
est décédée quelques jours plus tôt et que son frère aîné
devenu militaire est au loin, le jeune adolescent, désormais seul,
fait la connaissance d'Andugal, un chevalier, ancien grand capitaine
de l'armée royale, qui connaissait ses parents, qui lui propose
d'intégrer l’Académie Militaire pour devenir soldat ou chevalier.
En souvenir du passé, il lui propose de payer ses études.
Avec
pour ligne conductrice un parcours initiatique le postulat de départ
se révèle tout ce qu'il y a de plus classique.
Le
chevalier inculque à l'adolescent quelques préceptes de bases sur
le combat et la mise en forme physique. Ensuite pas de surprises au
niveau du récit puisque l'auteur s'attache à nous présenter la
formation du jeune. Nous suivons les deux premières années de
formation du jeune homme et de ces compagnons, la
deuxième
année de formation voit lever le voile sur « l'étil »
la forme de magie décrite par l'auteur basée sur le fait que tout
le monde le possède en soi une sorte de pouvoir le « tilith »
qui permet d'utiliser la magie. Mais pour pouvoir lancer des sortes
de sorts il faut suivre une formation particulière. Le récit est
somme toute assez linéaire puisque l'action, malgré un exploit du
jeune homme, est quasiment absente. Les termes spécifiques à l'art
militaire sont explicités dans un lexique en fin de livre. Tout au
au long du récit l'auteur véhicule les valeurs qui doivent régir
la vie d'un homme de guerre en insistant tout particulièrement sur
le Bien.
Les
descriptions sont bien détaillées, pas trop longues, mais juste ce
qu'il faut pour s'imprégner du monde dans lequel évolue le jeune
homme. Le monde est géographiquement peu décrit puisque nous ne
suivons pas les déplacements du chevalier Andugal, le récit étant
centré uniquement sur le personnage principal, ce n'est que dans les
rares récits du chevalier que sont évoqués les différentes
régions du royaume. Une carte figure en fin de livre permet au
lecteur de situer les endroits évoqués. L'univers, malgré quelques
monstres que l'on découvre pour la première fois, se révèle de
facture plutôt classique avec au début du récit des Orcs, mais
aussi l’évocation brève de l'existence des Nains et des Elfes .
Le
personnage du protagoniste principal, tout comme ceux de ses
compagnons, sont tout ce qu'il y a de plus habituels dans ce genre de
récit médiéval-fantastique. Le personnage du chevalier se révèle
énigmatique à souhait, tout comme ceux de ses anciens compagnons.
L'
écriture et le style de l'auteur sont fluide, à la fois simple,
bien que certains termes médiévaux rehaussent le niveau du
vocabulaire.
Malgré
que la formation des jeunes acades occupent la majeure partie du
roman l'on ne ressent pas de lourdeurs malgré certaines longueurs.,
le récit nous semble enlevé.
Fils
d'armes nous introduit dans un monde de chevalerie tout ce qu'il y a
de plus classique. Hormis le système de « magie » rien
ne le différencie d'autres récits du même genre.
1 commentaire:
Je suis remontée pour votre t'a chronique du premier tome, parce que je suis tombée dessus à la médiathèque, mais ne connaissant pas, je ne l'ai pas emprunté. Ça fera l'objet d'un prochain emprunt, du coup !
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