Lecture dans le cadre des challenges :
Farëanor,
chevalier du royaume d'Ebanestal, poursuit sa quête du Bien. Avec
Méléanna, jeune femme au caractère bien trempé, il anéantit une
horde malfaisante et parvient à la cité des rois-bûcherons où il
retrouve Fravalgar, son frère tant aimé qu'il croyait perdu. S'il a
surmonté le mal qui rongeait son âme, peut-il accepter sa destinée
et poursuivre sa mission avec Maerwan l'apothicaire et Tunk le
compagnon d'armes... sans abandonner Méléanna ? Le chemin est long,
difficile, les horizons souvent trompeurs... Farëanor tiendra-t-il
ses promesses... sur tous les fronts ?
Nous
avions, à la fin du tome précédent, quitté Farëanor après qu'un
Archéliate lui ait révélé comment étaient morts ses parents
biologiques et qui l'avait d'une certaine manière un peu rassuré
sur la malédiction que pesait depuis des siècles sur sa famille. A
son arrivée à Gandagost alors qu'il se rendait chez l'apothicaire,
comme le lui avait suggéré le roi d'Ebanestal, il découvrait que
son frère qu'il croyait mort était bien vivant.
Dans
ce troisième tome l'auteur alterne en début de livre, l'histoire
entre la quête d'Andugal et les débuts de l'insertion de Farëanor
dans le milieu social nobiliaire de Gandagost. Mais le récit ne se
porte plus que sur le personnage central, ses sentiments et
ressentiments, ainsi que ceux de personnages qui l'entourent. Un tome
qui se veut plus intimiste centré sur ce que le jeune protagoniste a
vécu depuis le départ de son frère, mais également l'aventure de
Fravalgar. Un récit qui occupe une bonne partie du livre, avec bien
entendu encore les introspections des personnages sur eux-mêmes,
mais aussi pour l'auteur une occasion encore de nous marteler la
nécessité du Bien.
Un
récit qui n'est pas sans comporter de nombreuses longueurs, mais
certes intéressant puisqu'il nous permet de mieux appréhender le
personnage de Méléanna, de son idylle qui prend plus d'ampleur avec
le héros principal, mais également ceux des protagonistes
secondaires.
La
rencontre avec l'apothicaire vient donner un peu de piment à ce
récit qui faut bien l'avouer est en grande partie linéaire. Cette
rencontre tiraille une fois de plus Farëanor qui ne veut pas
s'engager dans une voie que le priverait de sa liberté naissante et
donc il quitte la cité-royaume en ayant accepté la mission qui lui
confiait Maërwan l'apothicaire.
Une
deuxième partie de roman un peu plus animée que la première avec
la mission du protagoniste principal et de nouveaux personnages hauts
en couleurs, notamment Tunk, le nain, nouveau compagnon de route de
Farëanor, l'archétype même du guerrier nain, bourru mais au grand
cœur. Si la description qu'en fait l'auteur se veut quelque peut
caricaturale, on s'attache très vite à ce personnage au franc
parler. On apprécie également le personnage de Maërwan,
l'apothicaire qui se veut plus complexe, mystérieux que l'on peut le
voir dans ce tome.
Dans
la dernière partie, et alors que la guerre est imminente, l’auteur
sur l'Arklan d'Andugal que l'on trouve abattu ce qui n'est pas son
habitude, c'est surtout l'occasion pour l'auteur d'ajouter une
nouvelle introspection. Une de plus....
Même
si les combats sont décrits de manière un peu brève, ils s’avèrent
tout de même assez visuels pour que l'on puisse s'y immerger.
Au
final un tome qui laisse une impression plutôt mitigée avec un
début trop long, comportant de nombreuses longueurs pour la plupart
inutiles et qui n'apportent rien au récit principal en lui même. La
deuxième partie nettement plus intéressante arrive en partie à
gommer cette impression avec une dynamique de lecture excellente.
Tout comme avec l'opus deux l'on se retrouve dans un tome
transitoire.
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