lundi 12 septembre 2022

Le cercle de Seth de Adrien Anderson

 


L’inspecteur Jim Spenser se trouve propulsé à la tête d’une affaire sans fin : des crimes en série se répètent tous les dix-huit ans selon le même rituel. L’assassin tue, mutile et nargue les autorités. Jim et son équipe engagent une course contre la montre pour tirer les prochaines victimes des griffes du gourou des « adorateurs de Seth ». Seront-ils en mesure de l’arrêter à temps ? A quel prix ? Et si la fiction dépassait la réalité ? Entre magouilles en haut lieu, trahisons et sentiments, plongez au cœur de ce polar au doux parfum de thriller où symbolique, pression assassine et cataclysmes rythment cette sombre enquête à la française, passant par la Pologne, pour trouver son épilogue en Terre Sainte. Le Cercle de Seth reprend en filigrane, avec une pointe d’ésotérisme, la problématique actuelle du terrorisme fanatique et de ses possibles conséquences qu’il implique au sein des sociétés occidentales sur fond de déstabilisation, crise politique et d’amorce de guerre civile.



Après trois meurtres établis une réunion a lieu sur ce dossier de grande ampleur et l'enquête est confiée à l'équipe du lieutenant Jim Spenser. Les corps ont été découverts à l'intérieur d'un cercle, disposés de manière à former un pentagramme et affreusement mutilés.

Une série de treize meurtres qui se répète tous les dix-huit ans.


A la bibliothèque, vu la disposition des corps, Jim consulte des ouvrages ésotériques, d'arts divinatoires et religieux tout laissant penser à des sacrifices rituels. Il prend également rendez-vous avec une numérologue, mais arrive trop tard, elle vient juste d'être assassinée d'un coup de poignard dans le cœur. Une vieille femme versée dans les arts occultes, et que l'on dit un peu folle, lui donne la clé de la manière dont sont sélectionnées les victimes.


Une enquête, sur fond d'ésotérisme, au début fort intéressant jusqu'à la capture du chef de la secte qui ne se fait pas attendre et occupe une très petite partie du roman qui manque à certains moments de précision.


Mais à partir de son évasion quelques pages plus loin, les enquêteurs ayant eu à peine le temps de rédiger leurs rapports, les meurtres se succèdent sur un rythme effroyable et le récit passe de meurtres rituels à des attentas terroristes : prise de contrôle des feux tricolores d'une ville causant de nombreux accidents mortels, prise de contrôle du trafic aérien... Il se passe quelque chose d'effroyable à chaque paragraphe on est dans une démesure des plus grotesques.


On est bien loin du thriller annoncé au début, tout va beaucoup trop vite pour un nombre de pages limité, l'auteur n'a pas su freiner sa frénésie et entraîne le lecteur dans une sorte de film catastrophes de série C.


Les lacunes sont nombreuse : personnages pas assez fouillées, scènes de crimes expédiées, descriptions quasi-inexistantes, … et un nombre de pages insuffisants qui est le gros point noir de ce roman.


Seul point positif : une excellente dynamique de lecture et pour cause.




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