mercredi 27 novembre 2013

LA RÉVOLUTION DES TEMPLIERS - SIMONETTA CERINI




L'AUTEUR

Historienne médiéviste franco-italienne, spécialiste des Templiers, Simonetta Cerrini est l 'auteur d'une thèse sur la spiritualité laïque du Moyen-âge et des Templiers qu'elle a passé en 1998 à l'université Paris IV Sorbonne. En 2007, elle publie en 2007, une version tout public de sa thèse « La révolution des Templiers ». Membre de la Society for the Study of the Crusades and the Latin East, elle prône un rôle actif de l'historien pour contrer les idées fausses et rappeler à tous les faits du passé.

De l'extraordinaire histoire des Templiers (1120-1312), seuls neufs manuscrits subsistent aujourd'hui qui en racontent la genèse. L'historienne Simonetta Cerrini les a longtemps cherchés avant de les trouver l'un après les autres : à Rome, à Bruges, à Prague.... jusqu'à Baltimore aux États-Unis – comme un jeu de piste à la manière d'une enquête. Chaque manuscrit forme un chapitre de cet ouvrage, décrivant les règles de cet ordre, la vie au quotidien de ses membres, mais aussi la personnalité du premier Grand Maître des Templiers Hugues de Païens. En 1120, celui-ci eut l'idée de fonder à Jérusalem une société alternative à celle de son temps, où l'on pouvait accéder au sacré sans se couper du monde, être à la fois religieux et laïc. Mais l'Ordre du Temple voulait aussi s'ouvrir au plus grand nombre, refusant par exemple l'usage exclusif du Latin, trop élitiste à ses yeux, et se montrant très tolérant, curieux des autres expériences religieuses, l'Islam par exemple, comme en témoigne ici l'amitié entre les Templiers et le célèbre émir Ousama.


Une thèse de doctorat innovante.

En décortiquant scrupuleusement les manuscrits qui sont parvenus jusqu'à nous, l'auteur éclaire la genèse de l'Ordre du Temple, elle porte un regard renouvelé sur l'histoire qui changé, au Moyen-âge, les rapports entre la Chevalerie et l’Église. Son étude tend à démontrer, de manière rigoureuse et critique, que Maître Hugues de Payns a voulu, à rebours de la réforme grégorienne, sacraliser les laïcs, les cléricaliser, revenir à la société Carolingienne où les trois corps de la société chrétienne étaient associés de très prés au mystère de l'incarnation et à la vie de l'église. La réforme grégorienne avait écarté, délibérément les laïcs quelque soit le rang qu'ils occupaient dans la société, quel que soit le rang qu'ils y occupaient dans son organisation suite à la « Querelle des Investitures ».

Dans ce travail innovant, l'auteur restitue les étapes de cette révolution pacifique que représente au Moyen-âge l'aventure des Templiers qui était porteuse d'un message mystique fondamental qui alimente aujourd'hui encore un vaste mythe et de révèle une source d'inspiration pour bons nombre d'écrivains. Nous sommes loin des mythes construits autours de leur supposé « trésor », des malédictions proférés par leur dernier grand maître Jacques de Molay en montant sur le bûcher et de la sulfureuse réputation répandue pour justifier les supplices qu'ils endurèrent au temps des Rois maudits. Dans ce travail, elle met en avant l'originalité de l'ordre qui dans son organisation n'est pas s'en faire penser à l'Islam.

Avec un texte alerte, fluide, non dénué d'humour,structuré de schémas bienvenus pour comprendre quel texte codifié se retrouve le manuscrit de la Règle du Temple, l'auteur livre une bibliographie dense et quasi-exhaustive qui enchantera les passionnés des ordres religieux-militaires. Un très beau livre où l'auteur fournit une version « tout public » sur sa thèse, et qui éclaire une société, celle de la fin du XIe et début du XIIe siècle.

Cette histoire perdue au XIIe siècle fait apparaître le caractère novateur et original de l'Ordre en même temps qu'elle en renouvelle l'approche. On comprend combien la création de l'Ordre des Templiers fut une idée révolutionnaire. A l'aube du XIVe siècle, l'Ordre fut interdit en France, Philippe le Bel obtint leur condamnation, mettant un terme à une aventure spirituelle qui avait duré plus de deux siècles.  


 

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vendredi 22 novembre 2013

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ODE A LA FANTASY



Parfois, elle pensait, ignorante, qu'il s'agissait,
De contes fantastiques pour endormir les bébés.
Mais, jour éclata, enfin la réalité.

Autrefois, en d'autres temps et heures,
Elle pensait qu'il s'agissait d'horreurs !
Mais un jour, pour son fils, survint le bonheur.

En hommage au novateur Tolkien.
Dans une atmosphère Freudienne.
N'est-il pas vrai, Fabienne !

Elle comprit l'idéologie du "seigneur des anneaux".
Découvrit les Elfes, les Hobbits et étranges animaux,
Effacés les à-priori de ces obscurs mots.

Allons plus avant dans ces allégories,
En esquissant de nombreux croquis.
Pour une collaboration tout en harmonie. 

SOLITUDE





Peut-être en ton nom Solitude,
Est-il possible d'atteindre la plénitude
En faisant face à la vie et à ses vicissitudes.
Mais au prix de quelle rectitude !
"Solitude" je crie ton nom,
Au delà des forêts et des monts,
Dans un monde de béton
Qui ne sent vraiment pas bon !

Peut-être en ton nom "Isolement",
Serait-il de la vie trouver le ciment,
De voir nos jours portés au firmament,
Dans un monde où est roi l'argent.
Dans les grandes mégalopoles : hagards,
Les gens se croisent sans le moindre regard !
Le modernisme galopant fait d'eux des bagnards,
Vivants isolés dans leurs mitards.

On est loin des grandes civilisations,
Menés par un politicisme, complètement bidon.
Passé le temps des conquêtes, romains de légions !
Sclérosés, nous sommes aujourd'hui des moutons.
On n'est jamais seul : on vit avec sa solitude !
La vie se termine dans un état de décrépitude.
Quelles races de nous restera-t-il : incertitude ?

Je crie ton nom Ô Solitude,
de ma vie tu as toute latitude 
d'influer sur mes attitudes.

DAMNATION ( en Fantasy )




Anathème,
Sur nous tu règnes,
Des profondeurs
Surgissent les "Mordeurs",
Ils nous attaquent avec ardeur, 
De jour et de nuit, à toutes heure,
C'est notre essence vitale qu'ils aiment.

Enfer,
Une autre terre,
 Où règne le feu
Loin du royaume des Dieux.
Délétère, tu dévores les âmes damnées.
Diabolique, tu fais des résidents des tourmentés.
Pour toi le mal est ton seul but,
Quelque soit le nom que tu portes, Belzébuth.

Blasphème,
Sur nous tu règnes,
Ta profession de foi n'est que satanisme,
Comme pour Vlad l'Empaleur son vampirisme.
Tu craches ton venin sur la religion ;
Nul être n'a droit à ton pardon.
Tu caches au mot vérité
Ton idéal de fausseté et de vanité.

Enfer,
Une autre terre
Où la cruauté 
Est une réalité, qui autorise tous tes méfaits
Et annihile tout esprit de liberté,
Au nom d'une certaine idéologie
Qui a pour nom démagogie !



HOMMAGE A TALIESIN





Ménestrel de la civilisation celte,
Tu égrenais sur ta harpe des complaintes
Pour révéler du monde les plaintes.

Aux nobliaux et gentes dames en crinolines,
Tu évoquais 
 les élégies sur ta mandoline,
Tout en quêtant inlassablement la coupe divine.

Ton cheval cheminait tous les jours,
A la recherche des nombreuses tours,
Pour accomplir ta vocation de troubadour.

Aux fêtes de Shamain, tu adorais les idoles,
Et communiquais avec le peuple sur ta viole,
Tandis que les druides récoltaient les oboles.

Peu apprécié des vieillards rétrogrades,
Tu avais hâte qu'un anti-conformisme ne retarde,
Le modernisme que tu désirais, barde !

ACROSTICHE LE GRAAL





Grand vase sacré,
Par maints chevaliers recherché.
Amené en Bretagne par Joseph d'Arimathie
A la demeure du Roi Pêcheur,
Le sang du Christ contenait