mardi 30 juin 2020

BILAN LECTURE 2éme TRIMESTRE 2020


Livres lus

&

Chroniques effectuées au Deuxième trimestre 2020.


Coups de Cœur :


J'ai aimé :
Vendredi saint – Boris Starling
Arrowood – Mick Finlay
Le cycle de l'Ambassadeur – Graham McNeil – Tome 1 L'Ambassadeur
Janvier noir – Alan Parks
Le cycle de l'Ambassadeur – Graham McNeil – Tome 2 Les dents d'Ursun
L'or de Venise – Maria-Luisa Minarelli

J'ai moyennement aimé :
Xtrème préjudice – Mark Zellweger
Klimax- Lionel Camy
Scalpel – Diana Lama
Donne moi tes yeux - Torsten Pettersson
Ils se marièrent et il y eut beaucoup de sang – Laurine Valenheler
Le livre des âmes – James Oswald
Empereur des ténèbres – Ignacio Del Valle
La liste noire – Alexandra Marinina
Les adeptes – Ingar Johnsrud

Je n'ai pas aimé :


lundi 29 juin 2020

Mai et Juin 2020


ACHATS MENSUELS MAI & JUIN 2020

FORMAT PAPIER

    


Lecture effectuée

    
    
    
    


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FORMAT ELECTRONIQUE

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EBOOK GRATUITS

    


Dans la PAL

L'or de Venise de Maria-Luisa Minarelli



Venise, 1753. Le carnaval touche à sa fin quand sœur Maria Angelica, religieuse du couvent de Murano, est retrouvée sauvagement assassinée dans son appartement secret au cœur de la ville. Alors que Venise est en fête, Marco Pisani se lance dans l’enquête et découvre bientôt que la moniale menait une double vie. Aidé par ses amis, dont l'avocat Daniele Zen, le magistrat croit rapidement avoir identifié le coupable. Mais les crimes s’enchaînent sans lien apparent entre eux, hormis la présence sur les victimes d'un médaillon gravé de curieux symboles.
Comme si cela ne suffisait pas, la fiancée de Pisani, Chiara Renier, femme d'affaires et voyante, est perturbée par une vision étrange et récurrente : un mur noir et le masque de Polichinelle.
Alors qu’il semble être dans une impasse, le magistrat peut heureusement compter sur le hasard et son souci du détail pour l’aider à résoudre cette énigme… Mais ne risque-t-il pas de mettre sa propre vie en danger ?



Alors qu'à Venise le carnaval touche à sa fin, le corps de Sœur Maria Angelica, une moniale de Murano, est retrouvé sauvagement assassinée dans l’appartement qu'elle louait pour recevoir son amant. Sur le corps de la victime est découvert un curieux médaillon gravé d'étranges symboles.

L'enquête est menée par l'Advocateur Pisani, une sorte de juge d'instruction, aidé par son ami l'avocat Zen et un médecin aux méthodes très modernes pour l'époque.

A peine l'enquête commencée surviennent deux autres meurtres, tout d'abord celui d'un moine, et ensuite celui d'un notaire. Pour seul point commun entre les trois meurtres le même médaillon.

L'intrigue est maîtrisée de main de maître, l'on suit point par point l'avancée des enquêteurs.

Le récit est émaillé de noms italiens qu'il est difficile d'appréhender néanmoins l'histoire reste facile à suivre avec une enquête qui se révèle passionnante avec de nombreux détours. Un lexique explicatif des termes italiens se trouve en fin de roman mais il n'est pas facilement accessible lorsque l'on lit le roman au format ebook.

L'auteure porte un soin particulier à ses personnages qu'ils soient principaux ou secondaires. On découvre un nouveau personnages avec l'anatomopathologiste et les personnages découverts dans le précédent volume prennent de l'ampleur.

L'auteure nous offre également de belles descriptions d'une Venise historique et des îles de la Lagune et notamment du couvent de Murano. Les tranches de vie des personnages permettent de découvrir la vie des gens à cette époque.

Tout comme pour le volume précédent l'écriture est fluide et l'ensemble s'avère très bien rythmé.

Un thriller historique qui plaira aux amateurs de romans policiers mais qui peur également plaire aux amateurs de dépaysement.




samedi 27 juin 2020

Les adeptes de Ingar Johnsrud



Une mère et son fils qui disparaissent suite à une brouille familiale, rien de bien original pour le commissaire Beier. Sauf que la femme en question était adepte d'une secte d'extrême droite, dont plusieurs membres ont été massacrés dans une ferme de l'arrière-pays norvégien. Foulards à arabesques, appels anonymes : tout converge vers les islamistes. Mais les ficelles sont bien trop grosses. Beier va suivre une piste dont les racines remontent aux horreurs de la Seconde Guerre mondiale...



Le commissaire Beier enquête sur une affaire à la fois simple et délicate, la disparition de la fille et du petit-fils d'une femme politique influente. La jeune femme et son fils vivent depuis quelque temps au sein d'une secte « La Lumière de Dieu ». Lorsque la police retrouve leurs traces ils découvrent sur place plusieurs cadavres appartenant à la secte et un laboratoire secret tout ce qu'il y a de plus suspect.

L'intrigue conduit le lecteur au travers de récits alternés sur deux périodes qui sont dans le présent récit bien équilibrées. Les chapitres sur le passé permettent d'éclaircir les zones d'ombres de la période actuelle.

L'auteur nous entraîne dans un récit complexe où se mêlent l'implication de la Norvége durant la Seconde Guerre mondiale, le thème des sectes, le terrorisme, les armes biologiques, le racisme.

Cette histoire est travaillée avec soin, les descriptions nombreuses et explicatives mais ne sont pas sans créer quelques longueurs.

Les personnages ont un peu de mal à convaincre car l'on n'échappe pas à certains stéréotypes. Le personnage central est une fois de plus torturé par certains événements de sa vie personnelle.

L'écriture de l'auteur est assez fluide, les chapitres sont courts malgré les longueurs citées ci-dessus et donnent un très bon rythme à l'histoire.

La fin reste ouverte et prépare au tome suivant.



mercredi 17 juin 2020

Les dents d'Ursun de Graham McNeil



Découvrez la conclusion épique de la série de l'Ambassadeur ! Le général Kaspar von Velten, à la retraite, retourne à la ville enneigée de Kislev pour y reprendre son poste d'ambassadeur à la cour de la tsarine Katarina. Tandis que les hordes du Chaos rassemblées marchent vers la formation rocheuse connue sous le nom des Dents d'Ursun, les armées réunies de l'Empire et de Kislev doivent s'élancer à leur rencontre. Mais alors qu'éclate une épidémie de peste et que les assassinats se succèdent, il devient évident qu'un agent du Chaos opère depuis l'intérieur de la ville, et Kaspar doit déjouer les plans de ses adversaires avant qu'ils n'abattent les défenses de Kislev. Vivez aux côtés de Kaspar von Velten et de Kurt Bremen l'incroyable conclusion de la série de l'Ambassadeur de Graham McNeill !



Dans ce deuxième tome du cycle l'on retrouve l'Ambassadeur et ses chevaliers Panthères à leur retour à Kislev après avoir appréhendé le Boucher. Mais pour Von Velten les ennuis ne sont pas finis car un chasseur de rats a découvert dans les souterrains de la ville un étrange échange, celui d'un cercueil de bronze. Échange effectué entre d'une part un homme et une femme, et d'autre part d'étranges silhouettes encapuchonnées aux mains griffues. Qui est cet agent du Chaos qui œuvre dans l'ombre ?
Ce deuxième tome est agréable à suivre avec une intrigue bien maîtrisée et une atmosphère de Kislev en quasi état de siège glauque à souhait. L'auteur nous entraîne des intrigues de cour aux choses étranges qui se déroulent dans les sous-sols de la ville en passant par la misère des réfugiés encore rendue plus difficile par les prémices de l'hiver.
De nouveaux personnages font leur apparition et à l'instar de ceux du premier tome leur psychologie est assez bien travaillée. Il est intéressant de retenir les rôles importants tenus par des femmes ce qui est assez rare dans ce type de roman.
Au niveau de l'histoire quelques dizaines de pages en plus aurait été souhaitable car plusieurs éléments du scénario ne sont pas assez approfondis.
Au niveau du style un nombre certain de répétitions est à noter et des tournures de phrases laissent à désirer.
Les descriptions sont visuelles et bien dosées notamment la bataille finale qui pour une fois ne dure pas sur plusieurs chapitres. On notera toutefois que certains passages sont un peu trop exagérés.
Malgré quelques défauts typiques aux romans de Warhammer et des romans sous licence, l'auteur nous offre une très bonne histoire dans la continuité du premier tome.




mardi 9 juin 2020

Janvier noir de Alan Parks



Premier opus d'une série mettant en scène l'inspecteur McCoy et son adjoint Wattie dans le Glasgow des années 1970, sur fond de musique, drogues et gangs, dans la lignée de William McIlvanney. Quand une jeune femme est abattue par un garçon de 18 ans en pleine rue à Glasgow non loin de la gare routière, l'inspecteur Harry McCoy y voit autre chose qu'un acte de violence isolé. Son enquête le met sur la piste d'un réseau de drogue et surtout l'amène à croiser la route de Teddy Dunlop, fils dégénéré d'une riche famille de Glasgow, qui fait la pluie et le beau temps dans la ville.




Howie, un taulard de la prison de Barlinnie demande à voir l'inspecteur McCoy. Lors de l'entrevue il annonce à l'inspecteur qu'un meurtre va avoir lieu le lendemain. La cible est une jeune femme, il donne son prénom et les endroits où elle pourrait travailler. Le lendemain, après avoir identifié la jeune femme, l'inspecteur accompagné d'un jeune collègue qu'il doit former, se rend à la gara routière pour attendre la jeune femme. Mais elle arrive d'un autre endroit et les policiers assistent impuissants au meurtre et au suicide de son meurtrier. Un jeune homme de dix huit ans qui travaille pour une riche famille avec laquelle McCoy a eu maille à partir dans le passé.

Avec ce premier volume d'une série l'auteur nous plonge en pleines années 70 dans un Glasgow des plus glauques où certains riches sont intouchables et dont il nous dépeint les pires instincts.

Malfré une hiérarchie qui empêche l'inspecteur de tourner son enquête vers la famille de riche que McCoy croit coupable et le vouloir de classer l'enquête puisque le meurtrier est connu, celui-ci persiste. L'enquête est bien menée avec de nombreux rebondissements et la dynamique de lecture s'avère excellente.

Les personnages sont bien posés avec notamment un personnage central complexe et très atypique dans ses comportements.

Le style de l'auteur est simple, direct mais très efficace et bien adapté à ce type de roman.

Un policier certes tout ce qu'il y a de plus classique mais d'un très bon niveau.




mercredi 3 juin 2020

La liste noire de Alexandra Marinina



Le lieutenant-colonel de police de Moscou Vladislav Stassov est bien ennuyé lorsque, l'actrice Olga Dorenko ayant été assassinée alors qu'elle avait toutes les chances de remporter le grand prix d'interprétation féminine d'un festival de cinéma des bords de la mer Noire, il est obligé d'avouer à la police locale un gros mensonge qu'il a un jour servi à son ex, l'insupportable critique Rita Mezentseva. Mais quoi ? C'est ça ou laisser accuser le très innocent président du jury, Igor Litvak. De fait, les ennuis de Stassov ne font que commencer : c'est qu'on n'aime guère les flics de Moscou en province ! Surtout quand, coincés, ils se voient contraints d'enquêter en douce... mais que beaucoup s'en aperçoivent.




A la demande de son ex-femme qui veut voir sa fille, le lieutenant-colonel Stassov de la police criminelle de Moscou séjourne au bord de la Mer Noire où se déroule un festival de cinéma. Mais rapidement l'une des actrices, celle qui avait le plus de chance de remporter le prix d'interprétation, est assassinée. La milice locale désigne pour l'enquête un jeune policier novice, le lieutenant-colonel en parallèle de l'enquête officielle décide d'aider son jeune collègue.

L'enquête n'est développée que du coté de Stassov, on ne suit pas du tout les actions et la progression de la police locale et l'on a l'impression de lire quelque chose de tronqué.

Le festival qui se déroule est peu décrit pour ne pas dire pas du tout, tout comme la station balnéaire dont on ne voit que la plage où va Stassov et sa fille.

Les personnages secondaires côté police sont caricaturaux avec un alcoolique et un autre qui n 'aspire qu'à rejoindre le civil pour être mieux rémunéré. Et la romance entre le personnage principal et la juge de Saint-Pétersbourg qui réside dans la même pension occupe trop de place.

La plume de l'auteure est plutôt directe et convient bien au récit malgré un style trop simple.

Au final, un policier classique qui ne marquera pas les esprits.