À
la fonte des neiges, les gens du continent réinvestissent l’île
d'Öland. Peter Mörner s’est installé dans une vieille maison
dont il a hérité pour fuir son père. De sa villa, Vendela Larsson
regarde cette lande dont elle connaît tous les secrets. Quant à
Gerloff, vieux loup de mer, il a voulu revoir le soleil de son
enfance… Mais pour eux, le printemps ne sera pas comme les autres
car la mort rôde et les drames du passé resurgissent…
Dans le prologue on voit Peter Morner brûlé à une main par un engin incendiaire, les côtes cassées après s'être fait fauché par une voiture, se faire asperger d'essence par un homme qui craque ensuite une allumette...
Un début prometteur qui n'a malheureusement pas de suite immédiate car le récit s'attarde ensuite sur la vie quotidienne de la petite communauté qui vit à Sendvik en dehors de la période estivale.
Il faut attendre plus de la moitié de l'ouvrage avant qu'il se passe enfin quelque chose. Un incendie volontaire d'un petit studio de cinéma dans lequel on découvre deux corps. Si la police enquête le lecteur ne suit pas l'enquête. Le récit reprend sur la même tonalité.
Il s'en sera de même un peu plus tard lorsque Jerry Morner, le propriétaire du studio de cinéma, est fauché volontairement par une voiture. Une deuxième enquête transparente pour le lecteur.
Ce n'est que dans les tout dernier chapitre que l'on reviendra aux faits du prologue.
Un thriller, sans saveurs, plat, plus décevant encore que les deux premiers de la série.