Vladislav
Pankov, un jeune Moscovite de bonne famille, frais émoulu de
Harvard, est la proie d'un chef de bande tchétchène qui l'enlève,
le met aux fers et l'oblige à jeter aux chiens les cadavres de ses
compagnons russes de captivité.
Il doit son salut à Niyazbek, un
chef rival venu libérer deux de ses codétenus au nom de liens
familiaux sacrés dans le Caucase. Neuf ans et une carrière au sein
de l'élite russe plus tard, Pankov est nommé ambassadeur du Kremlin
dans une république coincée entre la Tchétchénie et la mer
Caspienne et subordonnée à l'autorité fédérale de
Moscou.
Ibrahim, un enfant du pays qui connaît parfaitement la
région et se trouve être le frère de Niyazbek, l'accompagne. Mais,
à peine débarqués, ils sautent sur une bombe, et Ibrahim
meurt.
Pankov devra se débrouiller seul avec un pouvoir local qui
cultive le népotisme grâce à l'argent de Moscou, des bandits en
cheville avec les services secrets russes, des terroristes
tchétchènes fanatiques qui ne jurent que par la charia et le
Kremlin qui se rétrocommissionne sur les milliards qu'il alloue au
Caucase.
Sans compter l'étrange Niyazbek qui n'écoute que sa
conscience et ne veut d'arrangement avec personne.
Alors qu'il accompagnait le transfert d'une importante somme d'argent, Vladimir Pankov est enlevé par un groupuscule tchétchène. Il ne doit sa libération et sa vie qu'à un autre groupe de tchétchènes dirigés par un rival.
Quelques années plus tard, après avoir occupé plusieurs hauts postes dans l’administration, il est nommé ambassadeur dans la république fédérale du Caucase où il avait été retenu.
Son seul soutien Ibrahim Malikov, le frère de l'homme qui l'avait libéré est tué dans un attentat.
L'autrice nous plonge dans un récit où les malversations politiques sont monnaies courantes, et où chacun veut la plus grosse part des subventions allouées par les russes ne reculant devant rien pour se les approprier.
D'un chapitre à l'autre on à l'impression de relire les même faits et hormis de nébuleux sous-entendus l'autrice ne présente rien de neuf. Si les différentes affaires changent d'instigateur sur le fond elles restent les mêmes.
Un roman noir très décevant.
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