vendredi 27 novembre 2020

Mad Crimes de Alexis Deltour

 


Glendale, petite bourgade tranquille de l’Oregon. Richard Malden, détective privé, profite de ses vacances pour s’installer dans sa nouvelle résidence secondaire. Il s’apprête à dîner chez ses beaux-parents et voisins, quand la soirée tourne au drame : la tête de son beau-père Robert est déposée sur le pas de la porte tandis que son corps est planté dans un bac à sable à quelques mètres de là.

Richard Malden se retrouve alors entraîné dans une enquête complexe qui va profondément bouleverser les habitants de Glendale.



Alors que Richard Malden, un détective privé spécialisé dans les meurtres, et sa belle-mère attendent le retour de Robert, l'ancien shérif de Glendale, pour déjeuner, on sonne à la porte. Personne, hormis une boîte à chapeau qui va révéler à l'ouverture la tête de Robert. Le nouveau shérif, Scott, demande l'aide de Malden car il n'a jamais enquêter sur un meurtre, chose peu courante dans cette petite ville de l'Orégon. Sur le ventre de la victime, le corps ayant été découvert peu après dans un parc de jeu pour enfants, gravé les mots Ripou et Mad.


L'enquête est à peine débutée que c'est le corps crucifié de l'ancien médecin-légiste qui est lui découvert portant lui aussi sur le ventre des inscriptions similaires.


L'intrigue est bien maîtrisée de bout en bout, l'auteur entraîne habilement le lecteur sur de fausses pistes jusqu'à un dénouement auquel on ne s'attendait pas. Tout au long du récit l'auteur installe une ambiance macabre où la tension est présente à tout moment.


Les personnages sont psychologiquement bien campés et nous font vivre dans une petite ville de l'Amérique profonde les vies de chacun d'habitants ainsi que de nombreux commérages. Chacun épiant son voisin.


La plume de l'auteur est très précise mais aussi directe ce qui donne une excellente dynamique de lecture, les chapitres s'enchaînant de manière naturelle sans temps mort.


Un excellent premier roman au final explosif avec une histoire très travaillée du début à la fin.






vendredi 20 novembre 2020

Mercure rouge de Valérie Lieko

 


Une jeune femme se ressource dans sa maison de campagne. Brillante ingénieure, la vie lui a toujours souri. Pourtant, elle va bientôt être assassinée...

Son corps est retrouvé dans les eaux glaciales d’un étang à l’orée des Ardennes. Fait étrange, elle était revenue d’un voyage à Kinshasa sans prévenir son mari ni ses proches. Pourquoi ?

Les seuls indices sont un échantillon d’un minerai précieux retrouvé dans sa valise, une cabane près de la scène de crime qui semble avoir abrité un mystérieux inconnu, ainsi qu'un témoin qui a vu rôder des étrangers et les entendre parler de... Mercure Rouge.

Fin connaisseur de ses terres et de ses habitants, Rémi Pirson se lance dans cette enquête complexe où soupçons, rumeurs et médias s’en donnent à cœur joie.

Saura-t-il déterrer tous les secrets inavouables pour trouver la vérité, même si elle s’avère pire que tout ?



Au début du roman l'on suit une ingénieure consultante revenue du Congo sans avoir prévenue ses proches. Alors qu'elle revient d'avoir acheter du formage de chèvre elle se sent mourir. Le lecteur n'en sait pas plus sur son meurtre tout comme les policiers qui vont devoir enquêter.

C'est par hasard que son corps va être découvert par un adolescent perturbé qui profitant d'une accalmie de la météo va faire voler son drone. Lorsque Martin met les photos prises par son drone sur son ordinateur il aperçoit une forme suspecte dans l'étang.


C'est le commissariat local qui se charge de l'enquête aidé par Rémi Pirson un agent de police communal qui est également fermier.


L'enquête est très bien maîtrisée, l'on suit point par point le recueil d'indices des policiers avec plusieurs pistes notamment celle d'un trafic de Mercure Rouge qui n'est en fait qu'une grosse arnaque.


Les chapitres concernant l'enquête sont entrecoupés de très courts chapitres intitules « Leçons pour un flic débutant » : ce sont des conseils donnés par un policier en retraite à son ami Rémi Pirson le policier communal. Des chapitres sans réel intérêt pour le déroulement de l'enquête et qui n'ont pour effet de casser la dynamique du déroulement de l'enquête.


Les personnages sont intéressants à suivre et touchants du fait qu'ils sont des policiers de province peu habitués à enquêter sur un meurtre. La vie personnelle de Rémi Pirson prend un peu trop de place avec notamment avec le retour d'une amie d'enfance, une étoile de la danse blessée lors d'une soirée trop arrosée, et dont il est amoureux depuis toujours.


Les chapitres sont courts et la plume de l'auteure alerte ce qui donne une excellente dynamique de lecture malgré les passages relationnels entre la danseuse et le personnage central.


Un bon roman policier agréable à lire malgré une enquête tout ce qu'il y a de plus classique.







mercredi 18 novembre 2020

Lectio Letalis de Laurent Philipparie

 


Paris. Un assistant d'édition tout juste embauché se tranche les veines à la lecture du premier manuscrit qui lui est confié. C'est la troisième fois, en quelques semaines, que le même scénario-suicide se produit dans cette maison d'édition.

Bordeaux. Le lieutenant Gabriel Barrias, ancien indic devenu flic, enquête sur l'assassinat atypique d'un psychiatre massacré par un rapace, dans son cabinet, en pleine consultation.

Deux affaires éloignées en tout point, et pourtant. Un nom apparaît des deux côtés. Celui d'Anna Jeanson, qui fut, dix ans plus tôt, l'unique survivante d'un suicide collectif survenu dans une secte dressant des animaux à tuer.



Alexandre qui vient juste d'être embauché comme assistant d'édition par Paul Gerber se suicide à la lecture d'un thriller ésotérique remis par son nouveau patron. C'est le troisième suicide en peu de temps d'assistants de la même maison d'édition. Alors que la police procède à l'arrestation du directeur celui-ci s'échappe emportant le manuscrit.


En parallèle à Bordeaux un psychiatre est assassiné par un rapace rare. Une des patientes a été vue par la caméra du hall s'enfuyant. Il s'agit d'Anna Jeanson dernière survivante d'une secte. Le Lieutenant Barrias, un ancien indic, obnubilé par les sectes veut à tout prix participer à l'enquête.


Un livre tueur, des oiseaux meurtriers, le postulat de départ s'avère original, mais l'enquête de fond va se révéler des plus classiques. Il est aussi à noter que la thématique des oiseaux tueurs est insuffisamment exploitée.


Le personnage d'Anna est intéressant et intriguant à souhait avec un lourd passé. Il n'en est pas de mêle pour les policiers car certains d'entre eux apparaissent avec des traits parfois caricaturaux.


Les chapitres sont courts et la plume fluide ce qui donne une bonne dynamique de lecture.


Lectio Lethalis est au final un thriller plutôt moyen qui présente dans le développement de l'intrigue certains raccourcis et des passages plus lents qui ne servent en rien le développement de l'intrigue.






vendredi 13 novembre 2020

Liquide inflammable de Robert Bryndza

 


Alors qu'elle sonde les profondeurs d'une vieille carrière inondée à la recherche d'une cargaison de drogue, l'inspectrice Erika Foster fait une macabre découverte : un sac-poubelle renfermant des ossements d'enfant.
Le légiste est formel : le squelette est celui de la petite Jessica Collins, sept ans, dont la disparition en 1990 avait profondément ému l'Angleterre. Un dossier classé sans suite depuis.

Obsédée par ce drame, Erika se jure de faire toute la lumière.
Mais entre la pression de sa hiérarchie, l'effervescence des médias alléchés par ce sordide rebondissement et le silence de la famille Collins, la flic entêtée sent rapidement qu'elle a mis les pieds dans une affaire complexe, aux ramifications aussi noires qu'étonnantes... et dangereuses.

L'eau est un parfait tombeau. Et l'on ne devrait jamais déranger ceux qui y sont engloutis.


Sur les indications de la femme du dealer qu'elle vient d’arrêter l'inspectrice-chef Erika Foster fait fouiller par des plongeurs une carrière immergée pour retrouver la cargaison de drogue. Mais les plongeurs ne remontent pas que la drogue, ils ont également trouvé une bâche lestée de chaîne qui à l'ouverture révèle les ossements d'une fillette. L'autopsie révéleras qu'il s'agit des restes de Jessica Collins disparue il y a vingt-six ans. Bien que récemment affectée à la brigade des stups Erika insiste pour que l'enquête lui soit confiée.


L'intrigue est certes classique mais on s'y attendait pour un cold-case. L'auteur prend son temps pour poser les bases de son histoire mais l'enquête se révèle complexe et ponctuée de nombreux rebondissements malgré un rythme assez lent.


Contrairement aux deux opus précédents l'auteur ne s'attarde pas sur le passé douloureux d'Erika, seule une seule phrase le mentionne. Son changement d'affectation est lui aussi bénéfique puisque l'on échappe aux heurts avec sa hiérarchie et à ses griefs répétés. On a dans ce troisième opus de la série aucun mal à s'attacher à l'héroïne.


Le style de l'auteur est travaillé mais la plume reste fluide, agréable et addictive.


Un très bon roman policier maîtrisé de bout en bout et qui nous offre une fin surprenante. 





jeudi 12 novembre 2020

Les mystères d'Aveburry de Robert Goddart

 


Été 1981. Alors qu'il attend à la terrasse d'un café, David Umber est témoin d'un fait divers qui va bouleverser son existence. Trois jeunes enfants qui se promenaient avec leur baby-sitter sont victimes d'une terrible agression. Un homme kidnappe Tamsin, deux ans, et s'enfuit à bord de son van. Alors qu'elle essaye de s'interposer, la petite Miranda, sept ans, est percutée par le véhicule. Tout se passe en quelques secondes. David, comme les deux autres témoins de la scène, n'a pas le temps de réagir. À peine peuvent-ils donner une vague description de l'agresseur.

Printemps 2004. Prague. Après une histoire d'amour avortée avec la baby-sitter des enfants, David a tout quitté pour refaire sa vie. Il est contacté par l'inspecteur-chef Sharp, chargé à l'époque de l'enquête. Sharp lui demande de l'accompagner en Angleterre pour essayer de faire enfin toute la lumière sur la disparition de Tamsin. Littéralement hantés par cette affaire, les deux hommes reprennent un à un tous les faits. Bientôt de nouvelles questions se posent sur la configuration des lieux, sur la présence des témoins, sur la personnalité des victimes. Le drame cache en réalité encore bien des secrets.




Témoin il y a vingt-trois ans de l’enlèvement d'une fillette et de l'homicide de sa sœur fauchée par le véhicule des ravisseurs, David Umber est contacté par l'inspecteur Sharp aujourd'hui à la retraite. Ce dernier qui n'est pas satisfait des conclusions de l’enquête de l'époque veut découvrir sur cette affaire la vérité et demande de l'aide au principal témoin de l'époque. Umber veut lui aussi découvrir la vérité d'autant plus que son épouse, la nounou à l'époque, s'est suicidée ce qu'il ne croit pas. Mais les commanditaires de l’enlèvement veillent et ne veulent pas que la lumière soit faite.


L'intrigue présente deux aspects : l'un purement policier avec le cold-case de l’enlèvement, l'autre historique pour découvrir la véritable identité d'un polémiste du dix-huitième siècle.


Le développement de la partie historique génère une dynamique de lecture inégale avec des parties très lentes.


Le développement de l'enquête policière ne fournit au lecteur pas d'indices pouvant le mettre sur la piste des ravisseurs et ce n'est que dans les derniers chapitres du roman que l'on découvre les raisons de l’enlèvement de la fillette par la confession de l'un des protagonistes.


Les descriptions sont nombreuses et longues, et là encore elles altèrent la dynamique du récit. Il y a certes bien quelques rebondissements mais qui ne parviennent pas à relancer le rythme du récit.


Le point fort du récit sont les personnages bien dépeints qui se révèlent attachants.


Le style de l'auteur est agréable, plus élaboré que dans la plupart des romans du genre et ce malgré les lenteurs du récit.


Au final un récit complexe et intéressant mais qui s'essouffle au fur et à mesure de son avancée.




mercredi 4 novembre 2020

Le sang des Quatre de Tim Lebbon & Christopher Golden

 


Protégée par les divinités, vivant dans le luxe et le confort, la famille royale s’acquitte de ses devoirs sans états d’âme. Cependant, tous n’apprécient pas les contraintes de leur fonction. Jeune femme à l’ambition dévorante, la princesse Phela refuse de laisser une poignée d’obstacles – parmi lesquels sa mère, la reine et son frère, l’héritier du trône – lui interdire l’accès à la gloire et au pouvoir dont elle rêve de s’emparer.
Tout au bas de l’échelle, à l’opposé de la famille royale, se trouvent les Baju. Pauvres et opprimés, les membres de cette caste misérable n’ont que deux manières d’échapper à la servitude : la prêtrise… ou la mort.
La magie ayant été bannie de Quandis, l’élite et les Baju coexistent dans une atmosphère de paix relative depuis des siècles. Or, poussée par sa soif de pouvoir, la princesse Phela s’apprête à déclencher une série d’événements aux conséquences irréversibles…



L'ambitieuse et manipulatrice princesse Phela met tout en œuvre pour accéder au trône, elle fait assassiner son frère Arys qui partage régulièrement sa couche avec des Baju, la caste des esclaves, puis c'est au tour de sa mère la reine Lysandra. A peine montée sur le trône elle oblige les prêtres à l'aider à s'emparer de la magie des Dieux pour devenir la Reine Éternelle. Mais réveiller la magie millénaire risque de détruire le royaume. S'opposent alors à elle l'Amirale Hallarte, une Baju qui a réussi à cacher son appartenance à la caste des esclaves, son frère un prêtre qui a apprit la magie en espionnant la nouvelle reine, la douce princesse Myrinne et son fiancé, un noble réduit en esclavage par la reine Lysandra qui voulait se débarrasser du père qui était au courant qu'elle aussi était en train de s'emparer de la magie des Dieux.


Pour un one-shot l'univers est bien dépeint même s'il ne propose rien d'innovant.


Avec pour postulat de départ empêcher « une grande méchante » de détruire le royaume l'intrigue se révèle tout ce qu'il y a de plus classique. Si l'intrigue est menée tambour battant son développement lui aussi ne présente aucune originalité. Tout le scénario se déroule intra-muros dans la capitale et sa conduite est assez bien maîtrisée. Les combats de masse sont très bien orchestrés et s’avèrent très visuels.


Les personnages sont le point fort de cette fantasy, très travaillés avec certains oscillants entre le Bien et le mal. Ils sont tous présentés avec leurs qualités et leurs défauts.


Le style des auteurs est fluide offrant une excellent dynamique de lecture.


Une intrigue prenante a défaut d'être originale, une magie et un univers bien développés, des personnages intéressants mais qui pour certains auraient gagnés a être mis plus en valeur sur le devant de la scène : tous les ingrédients sont réunis pour offrir une fantasy agréable à lire.








lundi 2 novembre 2020

La bible perdue de Igor Bergler

 


Interrompu par la police roumaine en pleine conférence, le célèbre professeur Charles Baker, de l'université de Princeton, croit d'abord à une méprise. Que peut-il avoir à faire avec les vicissitudes de Sighisoara, petite ville au fin fond de la Transylvanie ? Pourtant, lorsqu'il parvient sur la scène de crime devant trois cadavres auxquels il manque les yeux, les oreilles et la langue, la mise en garde est claire :ne rien voir, ne rien entendre, ne rien dire.

En dépit des menaces, accompagné de Christa, enquêtrice d'Interpol, Charles poursuit ses recherches sur les traces du mystérieux sabre de Vlad l'Empaleur, et de la première Bible de Gutenberg, supposée renfermer un message secret auquel le destin de l'humanité serait lié. Mais il n'est pas le seul à convoiter cette fameuse relique : une étrange organisation agit dans l'ombre et le suit pas à pas pour mettre la main sur le livre sacré avant lui.



PARTENARIAT AVEC : 



Avant de parler du livre je remercie les Éditions Fleuve et l'équipe Babelio pour m'avoir permis cette lecture.


Alors qu'il donne une conférence à Sighisoara la ville de naissance de Vlad Tepes, le professeur Charles Baker est interrompu par la police qui l'emmène sur le lieu de découverte de cadavres. Les trois corps mutilés sont disposés en croix et mis en scène comme pour les protéger des vampires. Coïncidence, le professeur a écrit un livre sur les vampires. Les corps portent également des tatouages éphémères représentant un diable, une référence à la Bible du Diable, le Codex Gigas. Deuxième coïncidence, le même diable que sur la carte de visite du professeur. Mais c'est sur les traces d'un autre livre que va le mettre un soi-disant cousin avant de mourir de ses blessures, la première Bible imprimée par Gutenberg. Accompagné d'une enquêtrice d'Interpol, le professeur va se lancer dans un véritable jeu de piste.


Avec une Bible à retrouver ainsi que les sabres ayant appartenu à Vlad Tepes, une société secrète peu crédible et des confréries d'artisans perpétués depuis le moyen-âge, l'intrigue présente de multiples facettes : peut être un peu trop ! On a la nette impression que l'auteur a voulu en faire trop pour présenter un récit de qualité, mais c'est l'effet inverse qui s'en dégage à la lecture.


De surcroit, très souvent l'auteur se lance dans de nombreuses explications sur des différentes parties de l'Histoire, de différents types d'armes moyenâgeuses,... des explications qui ne font pas progresser l'intrigue et qui nuisent fortement à la dynamique de lecture. Et comme si cela n'était pas suffisant l'auteur s'épanche à plusieurs reprises sur la vie personnelle du protagoniste principal qui ne sert pas une fois de plus à l'avancée de l'intrigue. Le lecteur est vite lassé par ces longueurs qui ne servent pas le récit et au bout de deux cent pages finit par sauter ces paragraphes au risque de laisser échapper une information importante.


Le duo de personnages principaux fonctionne plutôt bien ; les personnages de premier plan tout comme les personnages secondaires sont assez bien dépeints. Mais avec l'étalement de sa vie personnelle on a un peu de mal à s'attacher au personnage du professeur et c'est dommage car c'est celui qui devrait convaincre le plus le lecteur. Le personnage du commissaire fait cliché.


Avec les nombreux passages explicatifs, et les descriptions des différents lieux la plume de l'auteur se veut quelque peu lourde. Ce manque de dynamisme jour sur l'attention du lecteur qui peut passer à coté de points essentiels au développement de l'intrigue.


Au final un sentiment plus que mitigé pour ce roman qui s’éloigne à certains du thriller et se rapproche plus du roman d'aventure mâtiné dans le final d'une pointe de fantastique qui là encore ne convainc pas. Une centaine de pages de moins aurait peut être pu donner une lecture plaisante.