vendredi 27 janvier 2017

L'Akashaë, Arnaud Cornillet


Lectures dans le cadre des challenges :

 


« Arianor, un monde peuplé de magie et de créatures fantastiques, un endroit merveilleux où tout semble possible... », voilà ce qu'on lui a promis, mais la réalité est tout autre. Depuis qu'Hayden a quitté la Terre pour rejoindre Arianor, le seul cadeau qu'il a obtenu est un coup de poignard dans le dos, au sens propre comme au figuré... L'heure est donc aux règlements de comptes !
Le jeune homme décide alors de se rendre dans les Terres Noires et de contrecarrer les plans de son ennemi. Mais, il est hélas trop tard... Le nécromancien et son armée de morts ont déjà franchi les Portes du Quevorah et rejoint la Terre pour assouvir leurs désirs de conquête.
Rapidement, sur Terre, les humains organisent la résistance et s'acharnent à repousser les envahisseurs. Les combats sont désormais engagés, mais la question subsiste : quel genre d'arme peut venir à bout d'une créature déjà décédée

Après la trahison de Lily et de son père qui se sont alliés au Roi des Terres Noirs, les membres sur vivants du groupe font vers Atrora. Sur le bateau qui les ramène, Thaliur, le seul Elfe bleu survivant de l'attaque de l'âme damnée de Faust, Vardock, menée sur l'île de Nivurse. Il tente en vain de soigner Lucas qui est dans un état préoccupant.

Ce second opus s'ouvre sur l'arrivée du bateau sur l'île principale. L'auteur en profite pour développer son monde avec une description de l'île qu'il n'avait peu décrite précédemment. Hayden se présente au conseil où il y est intronisé à la place de Kyle, le traître. La guerre étant imminente, l'on assiste à de multiples entrevues avec les rois des différents royaumes, ce qui permet à l'auteur de développer son univers en nous présentant toutes les ethnies qui composent son monde tout de même assez restreint. Ce n'est qu'au conseil qu'on découvre les multiples représentants sans découvrir géographiquement les royaumes. Le conseil a fort à faire pour convaincre les dirigeants de s'allier pour détruire l'armée du nécromant. Les pourparlers sont très longs pour convaincre des peuples qui se haïssent à faire cause commune, ce qui n'est pas sans créer de nombreuses longueurs qui se succèdent. Une première partie très descriptive qui finit par près de la moitié du récit à lasser le lecteur.

La reconstruction de la Porte du Quevorah prend un temps de temps et lorsque Hayden et quelques compagnons d'armes se rendent sur les Terres Noires il est trop tard Faust et son armée démoniaque à déjà envahi la Terre. L'auteur nous décrit brièvement l'arrivée, mais par la suite l'on n'assiste pas aux combats qui oppose les monstres à l'armée américaine qui est dépassé. On aurait aimé voir la confrontation entre les deux forces, la magie contre la technologie, mais l'on n'assiste un peu plus tard qu'à brèves scènes de combat de rues sporadiques. Cette partie manque totalement de crédibilité car les militaires sont quasiment impuissants face à des créatures humanoïdes toutes puissantes. L'auteur n'a certainement pas du d'informer de la performance des armes actuelles, c'est un peu prendre les lecteurs pour des couillons.

Dans ce second opus l'on voit apparaître des personnages de second plan nouveaux, s'avérant pour certains intéressants, notamment la Mort personnifié, une référence aux légendes bretonnes. Les personnages découverts au premier opus n'évoluent que très peu, uniquement sur la fin. L'auteur préférant faire la démonstration de leur puissance plutôt que s'intéresser à leurs psychologies, rien de plus que l'on n'avait découvert dans le tome introductif.

Le style de l'auteur, sauf dans la toute dernière partie, s'avère plutôt linéaire et l'on relève quelques fautes de frappe.

Le final se transforme en conte de fées avec pour plusieurs personnages : ils vécurent heureux et eurent beaucoup d’enfants.


Si le premier tome nous laissait envisager une suite intéressante avec de nombreux combats à venir entre plusieurs des protagonistes des deux camps, ses possibilités n'ont pas étaient suffisamment exploitées. Un dernier opus très long dans sa première partie et décevant dans la seconde. Certains passages devraient être allégés et moins répétitifs, et le final devraient être plus travaillé.





jeudi 19 janvier 2017

Snjor, Ragnar Jonasson


Lectures dans le cadre des challenges :

 


Snjór. La neige, en islandais.
Celle qui tombe sans discontinuer sur la ville la plus au nord de l’Islande, Siglufjördur. Un village de pêcheurs auquel on ne peut accéder que par un tunnel étroit, creusé à même la montagne. Ari Thór, qui vient de terminer l’école de police à Reykjavik, y est envoyé pour sa première affectation. Sa fiancée refuse de le suivre dans ce trou paumé.
Siglufjördur, la ville où il ne se passe rien, où personne ne ferme jamais sa porte à clef. Mais voilà : une jeune femme est retrouvée morte, à moitié nue dans la neige ; un vieil écrivain renommé fait une chute mortelle dans le théâtre local... Ari Thor se retrouve plongé au cœur d'une petite communauté où chacun tient l’autre par ses mensonges et ses secrets. Une avalanche et des tempêtes de neiges incessantes ferment temporairement l’accès du tunnel. La nuit polaire ne réserve plus une seule minute de jour… Un effroyable sentiment de claustrophobie submerge peu à peu Ari, que viennent également tourmenter des résurgences de son passé. L’étau se resserre autour du policier, aveuglé par la neige et les faux-semblants, sombrant dans sa propre noirceur.
 
Une petite ville du Nord de l'Islande «où il ne se passe jamais rien », Siglufjördur, c'est là qu'Ari Thor prend ses fonctions après avoir été contacté par le Sergent Toma, chef de la police locale. Alors qu'il n'a pas complètement achevé ses examens d'entrée dans la police, le jeune homme va rapidement être confronté à deux faits suspects, tout d'abord la chute dans l'escalier du théatre d'un écrivain de renom dans le pays, puis la découverte d'une jeune femme retrouvée poignardée, à demi-nue dans la neige.

A la mode nordique l'auteur plante, après avoir présenté les protagonistes principaux, le décor : une petite ville de province, bien tranquille, reliée par un tunnel rapidement rendu inaccessible par une tempête de neige. L'auteur joue principalement sur l'atmosphère où tout le monde se connaît. Une atmosphère en huis-clos où règne la loi de l'omerta et où les petits secrets de chacun sont nombreux. Une petite ville où l'étranger venu du Sud, le jeune enquêteur venu de la capitale va devoir évoluer tout en étant l'objet de méfiance des autochtones.

C'est dans cette atmosphère plutôt hostile à son égard que va devoir enquêter le jeune homme déjà marqué par la vie, ce qui est assez courant avec des auteurs nordiques. Le lecteur se rend immédiatement compte que rien ne va être aisé pour le jeune homme, que les pistes vont se multiplier, encore faudrait-il que ces pistes soient les bonnes.

En parallèle de cette enquête qui avance doucement, très doucement , l'auteur nous fait suivre l' agression d'une femme une vingtaine d'année auparavant. Une agression qui ne semble n'avoir aucun rapport avec l'enquête en cours dans la petite ville. Si l'enquête piétine l'auteur nous dresse un très beau portrait de cette petite ville de province entièrement coupée du monde où chacun épie son voisin.

Ce n'est que dans la dernière partie du roman que les indices arrivent au lecteur, soit directement, soit par le biais du jeune enquêteur. Un final peut être un petit peu trop rapide par rapport à la longue mise en place, mais c'est souvent le cas avec les policiers nordiques, et mê aussi dans les policiers en général si l'on ne connaît les coupables en début de roman.

Sur la plume de l'auteur pas vraiment d'observation à effectuer. C'est bien écrit mais sans vraiment sortir du lot.

Au final une ambiance lourde à souhait, des personnages à multiples facettes, un personnage principal sombre qui aurait pu être un peu plus exploité, un fond politique complètement délaissé. Un très bon moment de lecture mais qui ne se démarque pas vraiment des autres auteurs venus du froid.





mardi 10 janvier 2017

L'Obstacle, Lionel Thouvenin


Lecture dans les cadres des challenges : 

  




Dayle est un jeune homme bien occupé entre sa formation à l'Académie, son apprentissage à la Guilde des Mages, les activités avec ses amis et les petits boulots dans son village pour payer ses études à la Capitale. Alors que Dayle est indécis sur les choix concernant son avenir, sa rencontre avec l'Ombre, chasseur de primes, qui tente de franchir l'Obstacle depuis une dizaine d'années, va renforcer son envie de sortir de leur monde enclavé pour partir à l'aventure, découvrir d'autres peuples et en apprendre plus sur son passé. Mais y arrivera-t-il sans entraîner ses amis dans ce voyage périlleux ?

Le prologue nous livre une scène d'action où l'on suit les faits et gestes d'un groupe de cinq individus qui tentent de franchir... l'Obstacle. Une simple palissade de bois défendue selon les croyances par des démons et réputée infranchissable car aucun des habitants des Six Royaumes n'a réussi à franchir l'Obstacle.

Mais si l'histoire démarre avec une belle dynamique, la suite se veut plus introductive car l'auteur nous présente l'un de ses personnages principaux, Lawan, un chasseur de primes, surnommé, entre autres sobriquets, l'Ombre, qui observe la tentative du groupe. Puis il nous fait découvrir son second personnage, un jeune étudiant qui pour payer ses études travaille lors de ses moments libres dans le village où il a grandi. Un village proche du fameux Obstacle comme on s'en doutait.

Avec pour fil conducteur de la première partie du récit : savoir ce qui se passe de l'autre côté de la palissade, l'intrigue se veut des plus simples.

Après nous avoir fait découvrir les deux personnages principaux de son histoire , l'auteur nous dresse de manière très posée le tableau du monde dans lequel ils évoluent. Il nous fait découvrir la Capitale des Six Royaumes, ses infrastructures principales : la Tour où siège le conseil dirigeant, l 'Académie où étudie Dayle, la caserne et la Guilde des Mages où il s'entraîne. C'est par le bais d'un examen du jeune homme que l'on va découvrir le passé historique de ces royaumes enclavés. Si l'histoire du pays n'a que sept siècles d'existence, c'est par le menu détail que l'auteur nous la transmet. Avec cette description très très précise l'on a tout de même un peu l'impression de lire un traité d'histoire. Certes il est nécessaire de découvrir l'univers dans lequel va se dérouler le récit, mais les descriptions succèdent aux descriptions puisque l'on suit également en détail l’entraînement et de ses amis au combat, à la magie... même s'il est intéressant de bien connaître le fonctionnement des Royaumes, on ne peut s'empêcher à certains moments l'histoire un peu soporifique.

Dans cette première partie il y a peu d'action si ce n'est la rencontre entre les deux protagonistes principaux et comment c'est faite cette rencontre. Puis l'on retombe dans le descriptif jusqu'à leur prochaine rencontre qui se conclue plus tard par une longue, trop longue description de la fabrication d'engins de guerre pour leur permettre de franchir... l'Obstacle.

Le point fort de cette première partie certes intéressante mais un peu longue, c'est la manière dont l'auteur parvient à retenir l'attente du lecteur avec simplement ce postulat : que va t-on découvrir derrière cette palissade.

La deuxième partie se veut plus vivante même si l'intrigue double se révèle très basique : la quête d'un être disparue pour l'un, et la sempiternelle quête identitaire pour l'autre. L'univers va luis aussi se révéler des plus classique avec des Nains, des Elfes, des Gobelins...

Un univers qui ne sera pas non plus exempt de longueurs puisque l'on a droit à une visite guidée d'une cité naine des plus classiques, d'une visite guidée d'une cité elfe des plus classiques, tout comme les us et coutumes de ces deux peuples, elles aussi des plus classiques. La magie qui se voulait volontairement bridée et classiquement basée sur les quatre éléments, se développe dans cette deuxième partie mais sans vraiment apporter quelque chose de novateur. La raison de l’établissement de l'enclave va être livrée aux jeunes gens après une succession d’événements plus dynamiques, mais là encore l'on reste dans le classique.

Les combats bien qu'un peu sporadiques sont très bien menés, très visuels tout au long du récit, le lecteur à l'impression d'en faire partie intégrante. L'auteur en fait bien ressortir l'intensité et le critique des situations, c'est le point fort du récit.

Le style de l'auteur est plutôt bien adapté à l'histoire, même si l'on peut reprocher des passages trop descriptifs, mais dans les moments d'actions et de retournements de situation il est plus direct, plus incisif.


Un premier opus avec certaines longueurs mais l'on est dans un tome introductif et l'on peut en faire abstraction, des personnages attachants même si certains de second plan peuvent être stéréotypés, un univers très complet mais trop classique... L'auteur a tout de même réussi le pari de nous donner envie de lire la suite en espérant que le monde vaste encore à découvrir nous apportera plus de surprises, et que les petites erreurs de frappe et légères fautes d'orthographes seront gommées. 





jeudi 5 janvier 2017

Le seigneur des Isles, David Drake


Lecture dans le cadre des challenges :






Il y a mille ans, le chaos a ravagé le royaume des Isles. Aujourd’hui la menace resurgit. Les forces élémentaires de la magie déploient toute leur puissance et déchaînent une terrible tempête. Au cœur du drame, le jeune Garric sauve de la noyade une femme qui se dit magicienne et prétend venir du passé. Le voilà aussitôt hanté par des visions du roi Carus, mort depuis plusieurs siècles, qui le presse de revendiquer le trône de Seigneur des Isles ! Pour lui, sa sœur et leurs amis commence un voyage périlleux, car, dans l’ombre, des agents maléfiques sont prêts à tout pour anéantir leur lignée. Transportés d’isle en isle, de prodige en prodige, les héros vont connaître l’amour, le danger et une magie stupéfiante qui les changera à jamais. Un récit d’aventure épique, grandiose et vibrant de passion.

Avant de parler du présent opus, il est bon de savoir que le cycle du Seigneur des Isles comportait en VO 6 volumes éponyme suivi d'une trilogie La Couronne des Isles. Bragelonne, comme c'est souvent le cas chez cette maison d'édition, n'a traduit que le trois premiers volumes et avant de débuter la lecture des trois volumes qui sont parvenus jusqu'à nous on se sent déjà frustré.

Si les événements sont nombreux et se succèdent, ils sont d'une part souvent traités de manière trop rapide, et d'autre part ils ne génèrent pas de questions de la part des protagonistes. Les personnages sont soient habités part des entités, des personnages du passé, où possèdent des pouvoirs, et ces faits ne les émeut pas. Pour exemples : une île enfouie depuis des millénaires sous l'eau main ne montre pas le moindre signe de son séjour, c'est tout a fait logique, les personnages se retrouvent tour à tour dans d'autres plans où dans le temps, ça ne les trouble pas plus que cela, ils ne se posent pas la moindre question sur ce qu'il leur arrive, ils ne s'interrogent pas intérieurement. On a la très nette impression que l'auteur couche sur le papier les idées qui lui traversent l'esprit, sans aucune logique, sans synopsis préalablement établi, si le lecteur ne sait pas où va l'entraîner, il en est de même à ce qu'il semble pour l'auteur. Il nous gratifie de scènes sans intérêt pour l'histoire en elle même, c'est très brouillon et il ne se dessine pas d'intrigue à proprement parler. Si au départ on était frustré que le cycle soit interrompu, au vu de ce premier opus on se dit que c'est peut être une bonne chose. Certes on est dans un tome introductif et peut être que les deux suivants apporteront des faits plus intéressants que les attaques répétées des liches, avec des combats expédiés à la vitesse de l'éclair, le lecteur à a peine le temps de se faire à l'idée qu'il se passe quelque chose que c'est déjà terminé. Si les événements succèdent aux événements, ils sont traités en quelques petits paragraphes, l'auteur a fait le chois de la quantité au lieu de la qualité et le récit est linéaire, sans relief, en un mot fade.
Pour l'univers si l'idée première d'un chapelet d'îles pouvait s'avérer au départ intéressante, le constat est là aussi consternant. On ne peut que constater que l'auteur s'est très largement inspiré d'univers déjà rencontrés et mieux traités, piochant dans des univers traités sur des centaines de pages qu'il traite en seulement, là encore, en quelques paragraphes. On a un monde fait de bric et de broc, sans la moindre originalité. La magie omniprésente dans l'histoire, mais on a l'impression que les utilisateurs ont appris par cœur leurs sorts sans vraiment savoir à quoi ils servent. Tiens on lance un sort et advienne que pourra. Des sorts ultra-puissants et dans l'ensemble peu crédibles.

Venons-en aux personnages et là encore force est de constater là encore un total manque de travail de l'auteur. Il a rassemblé dans un petit village côtier quatre jeunes adultes dotés de pouvoir, d'origines qu'ils ne connaissent pas, c'est on ne peut encore constater qu'il a fait dans la facilité, ils auraient pu se rencontrer dans le cours de l'histoire, mais non ils se trouvent tous les quatre au même endroit. Et c'est sur cette côte que viennent s'échouer une magicienne vieille d'un millénaire et un navire de guerre avec une noble et un magicien, quelles coïncidences. Une magicienne dont l'arrivée ne surprend personne dans le village ou presque. Une magicienne qui déclare avoir peu de pouvoirs mais qui a pu par les Saint-Esprit se retrouver projeté dans un espace temporel. Une magicienne qui a peu de pouvoirs comme elle le précise elle-même, mais qui réussi tout ce qu'elle entreprend comme les voyages dans d'autres plans. Pour les autres personnages leurs psychologies ne sont pas non plus travaillées : on a droit à une réunion au même endroit de tous les clichés possibles du genre. Il n'est malheureusement pas possible d'énumérer tous errements dans la création des personnages sans spoiler le récit, mais on dirait presque que l'auteur a fait exprès de les réunir dans cette histoire, mais comme ce n'est pas le cas on se demande si ce n'est pas les lecteurs qu'il a pris pour des c....


Comme on l'a vu précédemment l'histoire est linéaire, donc dans sa manière d'écrire l'auteur n'a pas su donner de relief à son écriture et ceci est d'autant plus préjudiciable à la dynamique de lecture que les chapitres sont courts et qu'il y avait matière à faire dans certains événements. Avec la répétition de scènes inutiles, l'auteur est complètement passé à coté de l'histoire qui aurait pu être intéressante si elle avait été traitée d'une autre manière.

Au final cette fantasy débute de manière inintéressante même si dans la deuxième partie il y a une nette amélioration. On espère que les deux tomes suivants se révéleront plus accrocheurs car en plus il ne sera pas possible de lire la conclusion de l'histoire. Au vu du début de cette série il est sage d'attendre avec les éditions Bragelonne d'attendre que tous les volumes soient parus avant d'acheter le premier tome.





Et encore, c'est généreux !