samedi 30 mai 2015

Dragon Age : l'empire masqué de Patrick Weekes


Lecture dans le cadre du challenge :





Un voyage dans les contrées les plus sinistres et mortelles d’Orlaïs, où la valeur au combat l’emporte sur les titres de noblesse.

L’Impératrice Célène d’Orlaïs a accédé au trône de la plus puissante nation de Thédas grâce à sa sagesse et à son esprit aiguisé, ainsi qu’à ses talents de manipulatrice sans scrupule. Désormais, l’empire qu’elle a mené jusqu’à l’âge des Lumières est menacé de l’intérieur par le conflit larvé opposant les templiers aux mages, tandis que la révolte gronde parmi les elfes opprimés. Pour sauver Orlaïs, Célène doit garder le pouvoir par tous les moyens.

Doté des facultés légendaires des chevaliers orlésiens, le grand-duc Gaspard a remporté d’innombrables victoires au nom de l’empire et de l’Impératrice. Mais avec l’échec du Cercle, le chaos semble imminent, et Gaspard doute que l’approche diplomatique de Célène suffise à garantir l’intégrité de l’empire. La grandeur d’Orlaïs est en jeu. Les temps exigent un nouveau dirigeant. Un guide ne jurant que par le code de la chevalerie.

Briala est au service de l’Impératrice depuis leur enfance. Confidente, espionne et amante de Célène, elle utilise subtilement sa position pour améliorer la condition des elfes d’Orlaïs. Mais lorsque les contingences politiques forcent l’Impératrice à choisir entre les droits des elfes et le trône, Briala doit prendre parti.

Dans cette histoire palpitante, campée dans l’univers du jeu primé dragon age™, les alliances et les serments se font et se défont au gré de la lutte acharnée à laquelle se livrent Célène et Gaspard. Néanmoins, quelle que soit l’issue de cette bataille, les elfes d’Orlaïs, qu’ils se tapissent dans les forêts ou croupissent dans les bas-fonds, pourraient bien décider du destin de l’empire masqué.


Dans le cadre d'un challenge et bien que je ne connaisse pas au préalable l'univers de Dragon Age, j'ai opté pour cette lecture sous licence et dont l'histoire se situe entre les versions deux et trois du jeu. L'empire masqué est le troisième roman paru dans l'univers du jeu.

Le postulat de départ est plutôt basique puisqu'il nous dépeint une lutte de pouvoir entre l'Impératrice en place et son cousin le Grand Duc. Dans un Jeu de pouvoir, ce dernier tente de rallier à sa cause les nobles afin de pouvoir s'asseoir sur le trône. Un Jeu de pouvoir dans lequel l'Impératrice doit faire preuve de diplomatie, mais aussi de concessions face au contexte social et politique rendu difficile. Un Jeu qui est le point fort de l'univers, pleins de sous-entendu et de double tranchant les dialogues sont savoureux. C'est ce qui apporte un plus au monde dans lequel évoluent les nobles.

En parallèle, face à ces deux adversaires, on trouve une elfe, au service de l'Impératrice qui tente par tous les moyens d'améliorer la condition des siens. Comme souvent en fantasy on retrouve donc des elfes opprimés par les humains et qui ont perdu toute la magnificence de leur passé.

L'histoire est très prenante, l'auteur alterne savamment moments de narration, de discussions avec des moments d'action et de retournements fort nombreux qui fait que le lecteur n'a pas le temps de s'ennuyer, les pages défilent à une vitesse fulgurante. Les combats sont très visuels, à la fois longs mais pas trop, le lecteur entre facilement dans ceux-ci et vibre en même temps que les antagonistes. Le récit est fort bien mené, l'auteur jongle habilement avec tous les éléments de la fantasy classique.

L'univers médiéviste dans lequel se déroule les péripéties se révèle également classique mais malgré les bases imposées par le jeu, l'auteur a parfaitement su le gérer et il se révèle solide, vaste et profondément approfondi.

Les personnages sont bien caractérisés et même si l'on retrouve certains traits raciaux déjà vu dans d'autres romans, l'auteur ne donne ni l'impression de manichéisme ou de déjà vu. On s'attache très rapidement à la jeune elfe, mais aussi au champion de l'impératrice et l'on ressent bien l'esprit de chevalerie qu l'habite. Le duc est aussi intéressant car s'il montre un côté retors il reste fidèle au code de chevalerie.

L'auteur, membre du studio BioWare, est très cohérent avec l'univers du jeu ce qui donne un très bon récit malgré quelques imprécision sur certains sujets de l'histoire, ce qui peut se révéler préjudiciable aux lecteurs ne connaissant pas l'univers du jeu. Au final, on passe un très bon moment de détente malgré le fait que certaines questions soulevées au début du roman restent sans réponses. Un petit défaut qui laisse toutefois l'ouverture pour une éventuelle suite.





samedi 23 mai 2015

L'instinct du Troll, Jean-claude Dunyach


Lecture dans le cadre d'un partenariat :

   


Glissez-vous dans l'intimité d'un troll le temps de quatre aventures qui font trembler la terre jusqu'aux tréfonds des mines les plus obscures.
Bien sûr, pour cela, vous allez devoir franchir les falaises du Désespoir, affronter les périls du col des Assassins et vous enfoncer dans les marais de la Mort sinueuse, mais ne vous inquiétez pas : après, c'est fléché. Et, avant, mieux vaut savoir que, s'il faut qu'un troll s'habille pour une occasion spéciale, il convient de le prévenir dix ans à l'avance.
Surtout, n'oubliez jamais que l'eau ferrugineuse est un fléau qui ravale le troll au rang de l'homme.
Alors, vous qui entrez ici, laissez toutes espérance ainsi que vos affaires personnelles au vestiaire.
Et n'oubliez pas de rapporter vos notes de frais.



Je remercie Louve, Mort-Sûre ainsi que les éditions L'Atalante pour ce partenariat.

Dans un univers mêlant à la fois la fantasy classique et tous ses ingrédients habituels et le monde du travail et ses lourdes exigences administratives, l'auteur à travers quatre courtes aventures nous invite à suivre les péripéties d'un troll contremaître dans un mine naine. Un troll bien loin des habituels cliché rencontrés en fantasy depuis Tolkien et son roman Bilbo le Hobbit. Une créature bien moins monstrueuse que celle surgissant au détour d'un chemin dans maints scénarios de Jeux de Rôle.

En mêlant habilement d'une part magie, races, créatures imaginaires, castes,... et d'autre part bilans mensuels, notes de frais, directives à suivre,... l'auteur nous dresse un monde improbable, complètement décalé, frisant souvent l'absurde où les situations sont souvent très cocasses, ce qui fait la richesse de cette light-fantasy

Ces courtes histoires narrées sous forme humoristiques nous permettent de découvrir le héros, si l'on peut à proprement parler de héros dans des situations improbables qui se veulent toutes plus cocasses les unes que les autres, mais aussi des sujets beaucoup plus graves que ne le laisserait penser le début du livre. En effet, si au début on a un peu de mal à s'immerger dans l'univers complètement farfelu de l'auteur, par la suite on se prend à réfléchir sur les diverses thématiques abordées.

Par le biais de l'absurde l'auteur évoque des sujets graves de notre société actuelle tels que le monde du travail et ses cadences horaires infernales, l'acceptation de la différence et l'intégration, l'addiction de la jeunesse aux jeux vidéos, la montée de l'intégrisme,... mais aborde également des sujets plus légers par le biais de clins d’œil à la littérature tels que les Chevaliers de la Table Ronde, les Schtroumphs, Cinquante nuances de Grey, Jung,... revisite le mythe d'Excalibur, mais aussi des préoccupations bassement matérielles de la vie quotidienne de chacun de nous telles que la qualité des plats servis à la cafétéria, la qualité de la réception Internet,la problématique des bouchons générés sur nos routes par les départs en vacances,...

Afin de renforcer la gravité de certains thèmes abordés, il semblerait que l'auteur ait délibérément choisi l'accumulation de gags, d'anachronismes, de clins d’œil pour pousser l' absurde jusqu'à son paroxysme, un choix plutôt osé. Une manière de procéder qui se révèle à double tranchant car si parfois elle fait mouche, elle peut également de par la qualité moindre de certains « bons mots » elle peut aussi lasser le lecteur et lui donner envie de refermer définitivement l'ouvrage avant le point final. L'auteur, en voulant insister sur certains points de son récit, à parfois la fâcheuse tendance à trop répéter certains gags réussis et l'effet lui ne l'est malheureusement pas toujours.

Les personnages sont caricaturaux, leurs travers sont poussés à l'extrême, mais ils s’intègrent parfaitement au récit et ont bien l'impact voulu. Des personnages bien caractérisés n'auraient pas nécessairement le même rendu car ils ne seraient pas en adéquation avec le texte.


Au final, dans L'Instinct du Troll on y trouve du bon mais aussi du moins bon ! Les défauts, si l'on peut vraiment les qualifier de cette manière, et les qualités de l'ouvrage s'équilibrent pour laisser place à une lecture divertissante, même si certains lecteurs sont quelque hermétiques à ce type d'humour et n’adhèrent pas totalement à ce type de littérature. Cette lecture à toutefois permit de relever les grandes qualité de conteur de l'auteur et de donner envie de lire un ouvrage moins léger. En voulant bousculer la vision que l'on s'imaginait du Troll l'auteur à sur ce plan parfaitement réussi son pari.



samedi 16 mai 2015

Le fils de la lune, Gabriel Katz


Lecture dans le cadre d'un partenariat : 

  


Fuyant le royaume d’Helion où leur tête est mise à prix, Nils, Karib et Olen s’embarquent pour Woltan, sur les traces de leur identité. Pourquoi ont-ils assassiné le plus puissant roi du monde ? Dans leur quête de la vérité, ils vont découvrir un royaume fascinant, colossal, aux frontières des terres barbares. Mais leurs poursuivants n’ont pas abandonné la traque…
Pour les fugitifs sans mémoire, c’est l’heure des révélations, et de la plongée dans le grand nord, où leur vie ne tient qu’à un fil.


Je remercie Louve, Mort-Sûre ainsi que les éditions Pocket pour ce partenariat.

Quelques semaines après la fin du premier opus nous retrouvons les trois héros amnésiques en train de voguer vers l'empire de Woltan, désireux de faire toute la lumière sur le régicide dont ils sont accusés, mais aussi de découvrir leur véritable identité. Mais le sort s'acharne sur eux, à peine débarqués, ils sont repérés par l'albinos, doivent à nouveau fuir.

La touche thriller psychologique qui apportait un petit plus au récit est ici moins omniprésente que dans le tome précédent puisque l'on découvre assez rapidement l'identité de deux des trois compagnons. Mais l'auteur, tout en révélant leurs passés parvient de fort belle manière à maintenir en partie l'aura de mystère qui planait sur le récit en ne révélant l'identité du dernier des compagnons qu'à la toute dernière ligne du roman. De plus le lectorat, comme les trois héros, ne connaissant pas qui est à l'origine de la machination ourdie contre eux et le pourquoi, l’intérêt pour l'ultime tome ne fait que se renforcer.
Le récit est des plus intéressants, car si certaines réponses leur sont apportées elles engendrent à leur tour de nouvelles interrogations. En effet, même si ils connaissent leurs identités, ils ne connaissent toujours rien de leur passé et on a plaisir de les voir évoluer dans un monde où chacun les connaît mais où ils ne reconnaissent personne et doivent sans cesse d'adapter pour ne pas se trahir face aux intrigues de cour où les bons comme les mauvais ne sont pas toujours conforme à ce qu'ils semblent paraître. L'histoire est toujours aussi addictive, sans temps mort, les rebondissements parviennent toujours à suspendre le lecteur qui va de révélations en questionnement et le suspense est maintenu de la première à la dernière ligne qui se termine sur un coup de théâtre magistrale.

Avec l'arrivée sur Woltan, l'auteur continue à développer géographiquement son monde, les descriptions sont très visuelles, bien dosées ni trop longues ni trop courtes. Le lecteur n'a aucune peine à s'immerger totalement dans la glaçante beauté des paysages et tout comme les trois héros il ressent les frimas de ce monde nordique. Un petit bémol toutefois l'absence de carte ne permet pas au lectorat de toujours bien se situer dans les différents territoires.

Les trois personnages principaux gagnent en intensité, la psychologie est encore plus fouillée que dans le premier tome. En effet, ils doivent se réapproprier un passé qui n'est pas forcément en corrélation avec les principes auxquels ils adhérent maintenant. De nombreux nouveaux personnages font leur entrée, mais l'auteur s'y prend de telle manière pour les introduire que le lecteur ne se sent pas perdu.

La dynamique du récit est excellente, le lecteur n'a pas le temps de s'ennuyer, l'action et le mouvement sont omniprésents, le danger peut survenir à tout moment. L'auteur démontre toute l'étendue de son talent de conteur et de son imagination, le récit est toujours en mouvement agrémenté d'une bonne dose d'humour qui rend plus léger l'histoire en dédramatisant parfois le dramatique de certaines situations. Le style de l'auteur est simple, fluide et tout comme dans le premier tome terriblement efficace. Le vocabulaire est simple, sans être simpliste, adaptant ainsi le récit à toutes les tranches d'âge.

Au final, un deuxième opus encore plus intense que le premier, riche en révélations, qui répond pleinement aux attentes suscitées par le premier opus. Tous les ingrédients qui font l'excellente fantasy sont ici réunis pour captiver entièrement le lectorat malgré un synopsis quelque peu basé sur le même principe qu'un jeu de rôle.





mardi 12 mai 2015

Les pèlerins d'Yssel, Linden Oliver




Le roi Manfred se meurt, et le royaume d’Abhorn vacille dans le souffle irrégulier du monarque. Son fils aîné, le prince-servant Haert, à qui reviendrait légitimement la couronne, se protège des complots en éliminant tous ceux qui se dressent entre le trône et lui. S’il a le soutien de dame Katryn, son épouse et maîtresse intrigante aux sombres secrets, il s’attire l’inimitié de son frère, Saulen, et de sa sœur, Elvire, qu’il écarte habilement du pouvoir. D’autre part, il a dissout la compagnie des Dames d’Yssel, commandée par Moéva d’Arézar.
Cette guerrière-héroïne a pourtant combattu avec lui pour repousser l’assaut des Pillards pourpres et a tout perdu dans la bataille. Mais elle doit à présent s’exiler en Outre-Ezard. De son côté, Brilliân, premier-chevalier attitré de la princesse Elvire, part enquêter dans cette région dont il est originaire, car il y pressent l’éveil d’une menace. Il croise Moéva en route et voyage avec elle. On a confié à la mercenaire la garde d’une jeune lunarelle, descendante des demi-elfes, aux pouvoirs magiques naissants.
Mais surtout, au-dessus de ce monde fragile, la lumière d’Yssel, l’étoile reine du ciel et protectrice de la terre, faiblit dangereusement sans que personne ne s’en aperçoive. La véritable guerre n’a peut-être pas encore commencé, et son enjeu dépasse probablement les frontières du royaume.


Tout débord je remercie l'auteure de m'avoir proposé si gentiment de découvrir son roman.

Dans la première partie du roman l'auteur prend son temps pour poser son monde, le contexte géopolitique, son importante galerie de personnages et les bases de ses intrigues.Parmi la galerie de personnages elle nous invite à suivre plus particulièrement les destins de trois jeunes femmes en quête d'elles mêmes, un postulat de départ somme toute assez basique même si ici on ne tombe pas dans les travers habituels de la fantasy initiatique.

Les pêcheurs n'échappe pas à la sempiternelle règle du syndrome du premier tome la première partie comportent de nombreuses longueurs, certes nécessaires à la compréhension de l'histoire, mais de ce fait la lecture est plutôt lente. Par la suite la dynamique s'avère de meilleure facture même s'il n'y a pas de nombreux combats, de grandes batailles comme pouvait le laissait penser l'annonce d'un médiéval-fantasy. En effet, le roman s'avère plus intimiste qu'épique mais l'auteure mène son récit avec brio et le rythme lent ne se fait que peu ressentir, les pages se tournent toutes seules.

Si de prime abord, avec ses éternels conflits habituels entre royaumes voisins et de nombreuses références à la sempiternelle lutte humains-elfes, le monde médiéviste dépeint par l'auteure peut paraître plutôt classique, elle a su l'agrémenter d'éléments personnels. Le panthéon des dieux et déesses est très bien réalisé, la race qu'elle nous fait découvrir, les Lunarels, une race entre humains et elfes est innovante en fantasy, et si l'on est dans un monde médiéval, il est différent de ceux précédemment rencontrés. Mais ce qui fait la grande force de ce monde, c'est le légendes et le passé historique dont l'auteur émaille son récit.

Les personnages sont traités en profondeur, complexes, leurs psychologies sont extrêmement poussées et en aucun cas ne peuvent laisser les lecteurs indifférents même si parfois on a un peu de mal à ressentir vraiment de l'empathie pour certaines démontrant une certaine immaturité.

La plume de l'auteure est sensible, agréable, riche sans toutefois être trop complexe. Les intrigues sont savamment construites, les descriptions sont très visuelles et le lectorat n'a aucun mal à s'immerger profondément dans l'univers complexe offert par l'auteure.

Au final, Le Pêcheurs se révèle un très bon premier tome qui nous fait découvrir que tout n'a pas été écrit dans le genre. Une histoire brillamment maîtrisée de la première à la dernière page et qui laisse entrevoir une saga de premier plan.






MAI 2015


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dimanche 10 mai 2015

La mer des lamentations de Ree Sosbee



Lecture dans le cadre du challenge :




Le royaume perdu Dorr gît sous les flots, sa civilisation détruite lors d’un ancien cataclysme. Mais lorsque le dragon zhaitan s’éveille, le royaume noyé Dorr resurgit de son tombeau sous-marin, et une autre cité disparaît. L’arche du Lion, est brutalement submergée par les flots, ne laissant que des ruines. Parmi les survivants, un marin humain, Cobiah Marriner, est rejeté par la mer et secouru par un charr féroce. Son monde à jamais transformé, Cobiah fait le vœu de rebâtir l’arche du Lion. Dans le chaos de l’éveil de l’ancien dragon maléfique, Cobiah devra devenir un héros pour son équipage, un amiral pour la flotte des pirates et faire face aux fantômes de son passé. Alors seulement deviendra-t-il le maître de la Mer des Lamentations et pourra-t-il écraser l’armada dorr.


La mer des Lamentations est le troisième roman à s'inscrire sous la licence Guildwars et comme les deux précédents l’histoire crée un lien entre les deux premières éditions du jeu.

Ce troisième roman narre les aventures de Cobiah, de son adolescence au crépuscule de sa vie. Tout le récit est centré sur le personnage principal. Le récit débute à son adolescence, lorsque après le décès accidentel de sa jeune sœur dont sa mère le tient pour responsable, il embarque comme marin sur l’Indomptable l'un des navires du roi Baede. Suite à un tsunami, où sa ville natale est rayée de la carte et ou l’Indomptable est coulé, il est sauvé par un navire charr et le récit nous conte ses multiples péripéties tout au long desquelles il tentera de faire barrage aux forces de Zhaitan

Si l'auteure continue à développer quelque peu l'univers géographique déjà rencontré dans les précédents opus au niveau des races on n'apprend malheureusement rien de plus.

L'histoire en elle même s'avère quelque peu décousue, on suit le héros à différentes périodes de sa vie, le récit est parsemé de nombreuses ellipses qui ont pour conséquences de donner un récit un peu haché au récit, avec par moments de grands blancs. Une manière de procéder qui oblige le lecteur à reconstituer l'histoire en s'imprégnant des informations disséminées ça et là, ce qui parfois à comme incidence de quelque peut le dérouter. Le récit se déroulant principalement en mer, ce troisième opus, avec un côté Île au Trésor, se révèle un demi-ton au-dessous des précédents.

Au final ce roman offre au lecteur une lecture agréable, la plume de l'auteure est plutôt fluide, on pourra toutefois regretter le côté plus épique des deux volumes précédents. Un volume plus axé sur le jeu que les précédents.