jeudi 24 juin 2021

Mai & Juin 2021

 

ACHATS MENSUELS MAI & JUIN 2021

FORMAT PAPIER


    



    


Lecture effectuée


    

  

Rejoignent la PAL


FORMAT ELECTRONIQUE



Lecture effectuée



Rejoignent la PAL




EBOOK GRATUITS




Rejoignent la PAL




mercredi 23 juin 2021

La grande croisade de Michael A. Stackpole

 


Will Norrington devait mettre un terme à la tyrannie de Chytrine et libérer le monde. Mais il aurait trouvé la mort. La nouvelle met le Conseil des Rois en effervescence et sème la discorde. Tandis que des questions s'élèvent à propos de la succession de Will et même de son identité, une seule chose est claire : la division pourrait favoriser la victoire de l'impératrice. Pourtant, les compagnons de Will sont restés fidèles à sa cause et sont prêts à poursuivre la lutte. Parmi eux se trouvent le héros Kerrigan Reese, et Alyx, destinée à prendre la tête d'une puissante armée. Mais, alors qu'ils dressent leurs plans de bataille, une retentissante trahison - et une surprenante révélation - pourrait changer le cours des événements.



La princesse Alexia prend la tête de l'armée du Sud et lors du conseil dévoile ses plans, mais surprise ! Chytrine assiste au conseil sous les traits de la Grande Duchesse qu'elle a tué dix ans plus tôt mais elle est démasquée par Reese. Pendant que l'armée se dirige vers le Muroso, séparée en trois parties dont l'une menée par le Prince Erlestoke, déclaré traître par le roi Scrainwood devenu sullanciri, Résolu part à la tête d'un groupe d'elfes affronter Chytrine dans son château. Il est accompagné par Will réincarné en golem de pierre.


Si le récit débute comme à l'habitude sur une tranche de politique toujours aussi complexe du fait que le général Androgans dispose d'armes à feu, la suite du récit alterne avec les différentes armées du Sud. Les différents affrontements sont élaborés sur la même schématique, elles sont certes visuelles mais ne présentant pas sur le fond et la forme de différences notables.


Le final comme on s'y attendait est convenu et ne présentent pas de surprises, aucun des personnages de premier plan hormis Chytrine ne succombe à cette guerre. Des personnages qui évoluent peu, hormis comme au tome précédent Reese.


Avec de nombreuses batailles, certes un peu répétitives, la dynamique de lecture s'avère excellente.


Au final cette trilogie présente un univers riche, des personnages attachants, une plume fluide, mais se révèle sur le fond sans grande surprise.





lundi 21 juin 2021

Wren de Irène Radford

 


Elle avait pour nom Arylwren, Wren, pour ses amis. Fille de Myrddin Emrys, le Merlin, et de Deirdre, la Morrigan, grande prêtresse des druides, elle était l'enfant qui n'aurait jamais dû naître : ses parents avaient été consacrés aux dieux, et Myrddin voué à un célibat éternel en échange de son don de prophétie. Pourtant, en cette époque où les adeptes des anciennes divinités étaient de plus en plus rares, Myrddin avait un destin à accomplir avec sa fille. Ce sont donc les anciennes divinités elles-mêmes qui lui firent violer son serment.

Le Merlin, dont la qualité de barde et de propagateur de nouvelles ouvrait toutes les portes, courait les chemins en compagnie de la fille. Il pouvait ainsi veiller secrètement sur ses autres responsabilités. Il apprit à Wren les anciennes coutumes, la magie mineure et l'art des bardes, craignant cependant de ne jamais pouvoir lui en enseigner assez pour assurer sa sécurité dans un monde chaque année plus dangereux.
Mais, peut-être aveuglé par l'amour paternel et ses préoccupations, même lui n'aurait pu augurer du pouvoir de Wren. Et sa fille ne lui confia pas les visions qu'elle avait eues : des images de guerres à venir, de la concrétisation d'une passion interdite, et de la menace qui faisaient peser les forces des ténèbres sur ses proches. Elle savait seulement qu'elle devait apprendre à maîtriser ses talents innés, car viendrait le temps où il lui faudrait devenir à la fois glaive et bouclier pour le Merlin, pour Arthur, et pour les gens qui lui seraient confiés.
Mariée à un seigneur qu'elle ne pourrait jamais aimer, obligée de partager sa demeure avec une sorcière décidée à tout lui voler, la fille du Merlin dut se frayer un chemin dans le labyrinthe sinueux de la magie, afin de bâtir un refuge pour les défenseurs de l'héritage du Merlin et d'Arthur...



Après un prologue où lors de la célébration de la fête de Beltane le grand druide Merlin à des relations avec la grande prêtresse d'Avalon malgré l'interdit des dieux, l'auteure met dans cette fantasy arthurienne plus particulièrement en scène les femmes. Si l'on retrouve Guenièvre, Morgane et Nimue, c'est plus particulièrement un personnage inédit que l'on suit : Arylwen la fille de Merlin.


Cette fantasy est une réadaptation des textes que l'on connaît déjà mais cette fois-ci à travers les yeux de l'héritière du grand druide. Ce récit mystique va surtout s'attacher à mettre en lumière l'évolution de la religion, la montée de la chrétienté qui va supplanter les croyances traditionnelles des celtes. En effet au tout début du récit l'on assiste à l'extinction des prêtresses d'Avalon et la perte lente d'influence de Merlin au profit de son jumeau l’évêque. Une réinterprétation assez particulière du récit que l'on connaît bien et qui va surtout mettre en exergue la lutte de Wren contre Nimue la fille de son mari avec laquelle ce dernier à des relations contre nature et Morgane.


Les personnages de premier plan sont soignés, mais on a, hormis Wren, un peu de mal a accrocher aux autres rôles féminins qui n'ont pas le beau rôle. En effet elles nous apparaissent séductrices, manipulatrices et adeptes de la magie ou encore pour Guenièvre une femme-enfant qui ne semble pas vivre la réalité du monde.


Un récit aussi auquel on a du mal à adhérer du au style lourd de l'autrice, et aux nombreuses répétitions qui émaillent le texte.


Le final aussi interpelle : au lieu de nous faire vivre l'histoire celle-ci nous est rapportée ce qui a comme résultat d'éloigner le lecteur de l'histoire, on est spectateur et on ne la vit pas.


Au final si l'idée première était très intéressante elle s'avère malheureusement mal exploitée dans sa forme.




dimanche 20 juin 2021

Le disciple de Hjorth & Rosenfeldt

 


Stockholm est frappée par une atroce série de meurtres visant des femmes. Lorsque le profiler Sebastian Bergman s'empare du dossier, il découvre que l'assassin reproduit la façon de procéder d'Edward Hinde, un serial killer manipulateur et cruel qu'il a lui-même mis derrière les barreaux. Il ne peut s'agir que d'un imitateur. Malgré son comportement peu professionnel lors de sa précédente mission, Bergman est réintégré dans son ancienne équipe. Mais en progressant dans l'enquête, il comprend que toutes les victimes ont un rapport avec lui : l'affaire devient alors personnelle.



Trois femmes on été retrouvées égorgées dans leurs chambres, portant la même chemise de nuit, les bras et les jambes attachés avec des bas nylons. Dans un placard ont été déposés des vivres et des boissons. Des meurtres copies conformes à ceux perpétrés quatorze ans plus tôt par le sérial killer Edward Hinde enfermé dans un quartier de haute sécurité. C'est la même équipe d'enquêteurs qui se charge de l'affaire.


Le récit semble prometteur avec un début centré sur les meurtres et le tueur, mais très rapidement les auteurs retombent dans les travers du premier opus en s'intéressant à la vie dissolue du profiler Sébastian Bergman.


L'enquête piétine, les enquêteurs n'obtiennent que très peu d'indices qui pourraient les conduire à l'assassin. Et au final le nom du meurtrier leur est fourni sur un plateau par le commanditaire. On ne peur pas parler d'une véritable enquête.


Avec des manières d'agir peu conformes, un rapport avec les femmes très particulier, et des relations tendues avec ses collègues, les auteurs ne font rien pour rendre le personnage principal sympathique aux lecteurs. Et lorsque l'on n’accroche pas du tout avec le personnage principal on a beaucoup de mal à accrocher avec le récit. Et ce d'autant plus qu'il y a des dissensions entre les autres personnages.


Malgré des passages un peu longs et récurrents consacrés aux personnages et non à l'enquête la plume des auteurs s'avère plutôt fluide.


Au final un deuxième volume un peu moins intéressant que le premier notamment sur le point principal à savoir l'enquête.




lundi 14 juin 2021

Zarbi de Cathi Unsworth

 


En 1984, Corrine Woodrow, une adolescente marginale (une "zarbi") d'Ernemouth, petite ville du Norfolk, est condamnée pour ce qui ressemble à un crime rituel sataniste. Vingt ans plus tard, les progrès dans l'analyse de l'ADN montrent qu'elle n'a pas agi seule. Engagé par une avocate militante, Sean Ward reprend l'enquête afin de comprendre qui a aidé ou manipulé Corrine, et surtout pourquoi. Mais les apparences sont souvent trompeuses à Ernemouth, où règne une atmosphère provinciale glauque et étouffante, et où chacun garde jalousement ses petits secrets.



En 1984 Corinne Woodrow est condamnée pour le meurtre de Daren l'un de ses amis de lycée, l’adolescente a été découverte prostrée sur les lieux du crime. En 2003 un nouvel ADN est découvert dans l'affaire, l'avocate Janice Mathers engage Sean Ward, un détective privé, ancien policier de la MET de Londres reconverti après avoir reçu de graves blessures en service.


Le récit alterne entre l'enquête et le passé des adolescents dans les années 80. Le passé qui sert à mettre en contexte la situation qui a conduit au meurtre à travers de relations difficiles qui se passaient entre les jeunes, mais aussi de la vie difficile de la jeune Corinne. Une partie un peu longue, l'on aurait aimé que la partie enquête soit plus dense.


L'enquête se résume surtout en conversations avec les témoins de l'époque dont certains n'apparaissent pas dans les interrogatoires de l'inspecteur principal chef de la police qui s'était chargé de l'enquête. Retraité aujourd'hui mais qui va s'immiscer dans l'enquête pour soi disant apporter son aide, mais en réalité essayer de détourner les visées du nouvel enquêteur.


Les personnages sont bien mis en valeur, et la psychologie des principaux protagonistes, quelque soit l'époque, est plutôt bien fouillée.


Malgré de longues mises en contexte, la plume de l'auteure est fluide, et le livre se lit bien même si ce thriller ne restera pas dans les mémoires.




mercredi 9 juin 2021

La sorcière captive de Mélissa Caruso



 

La magie est peu fréquente dans l'Empire raverrain, et ceux qui naissent avec ce pouvoir sont étroitement contrôlés : repérés dès l'enfance, ils se retrouvent enrôlés de force dans le régiment des Faucons.

Zaira a évité ce sort ; elle a grandi dans les rues en volant pour survivre et en dissimulant sa nature. Mais elle cache une magie rare et dangereuse, une magie qui pourrait menacer l'Empire tout entier.

Amalia Cornaro n'était pas destinée à devenir Fauconnière. Héritière d'une puissante famille, érudite, elle vit dans le monde dangereux des machinations politiques. Mais le sort va réunir l'héritière et la sorcière en une alliance improbable. Alors que la menace de la guerre se profile, il pourrait suffire d'une étincelle pour transformer leur cité en un brasier incandescent...



Amalia Cornaro, riche héritière de l'une des familles les plus influentes de l'Empire, se rend dans les bas-quartiers de Raverra pour y faire l'acquisition d'un livre rare traitant de la magie, sa passion. Sur le chemin du retour elle voit une jeune femme se faire agresser par trois voyous, elle intervient. Mais au moment de son intervention l a jeune femme déclenche un mur de feu, pour éviter que la cité ne brûle, et sur les recommandations d'un officier Fauconnier, Amalia passe au bras de la jeune femme un jet, un bracelet magique qui annihile les pouvoirs de la sorcière. Malgré elle et les règles de l'Empire qui n'autorise pas les familles de haute noblesse à contrôler un mage, la voilà liée à jamais avec la jeune femme récalcitrante à son emprisonnement.



Les relations difficiles qui vont s'établir entre les jeunes femmes constitue l'un des fils conducteurs du roman. Mais l'intrigue principale va reposer sur les enjeux politiques avec une province de l'Empire qui veut obtenir son autonomie.



Des jeux de politique qui occupent une grande partie du roman avec certains passages un peu longs. Et les deux jeunes filles vont avoir fort à faire pour déjouer les complots et éviter que la guerre éclate entre les deux nations.



L'univers est très intéressant, l'auteure nous présente un Empire dont la puissance repose essentiellement sur le contrôle de la magie et une cité lacustre très fortement inspirée de Venise. Malgré que le passé de l'Empire soit peu développé on sait qu'il s'est construit dans la guerre et le sang, et qu'aujourd'hui certaines nations veulent retrouver la liberté d'antan et s'affranchir des règles imposées.



Le point fort du roman, hormis le développement de l'intrigue, repose sur les relations entre les personnages et plus particulièrement sur celles entre les deux jeunes femmes qui ne cessent d'évoluer tout au long de l'histoire. Deux jeunes héroïnes qui occupent le devant de la scène ce qui n'est pas courant en fantasy.



Malgré les passages un peu longs sur la politique la plume de l'auteure s'avère plutôt fluide, et malgré des moments d'action brefs la dynamique de lecture est bonne.



Un univers réussi, une magie omniprésente et originale, des personnages intéressants et attachants, un développement de l'intrigue très bien maîtrisé, ce premier tome est une bonne surprise.






lundi 7 juin 2021

Elma de Eva Bjorg Aegisdottir

 


Elma ne pensait pas revenir un jour habiter sa ville natale. Akranes, ce petit bourg islandais à l'atmosphère oppressante, où les amitiés d'enfance portent les stigmates de terribles secrets...
Affectée au poste de police local, cette ancienne inspectrice de la brigade criminelle de Reykjavík n'a pourtant pas le choix. Elle fuit une histoire d'amour qui l'a laissée en miettes. L'épaule de son nouveau collègue Sævar semble bien réconfortante.

Quand le cadavre d'une femme est retrouvé gisant au pied d'un phare...
Une femme qui avait quitté Akranes – comme Elma.
Une femme dont le passé murmure aux oreilles de toute la ville, ronge le cœur des habitants les moins soupçonnables...



Un jeune couple découvre le corps a demi immergé d'une femme au pied du vieux phare de la tranquille petite ville d'Akranes.

De retour dans sa ville natale après une rupture, l'inspectrice Elma se rend sur les lieux.

L'autopsie va révéler que la femme a été renversée par une voiture avant d'être étranglée.


Comme il est de règle générale dans ce type de policier nordique l'intrigue avance très lentement. Les chapitres alternent entre l'enquête et la vie d'une fillette dans les années 90. La vie passée de la victime qui a vécu une enfance maltraitée qui explique pourquoi elle avait en haine Akranes mais qui pose la question d'un retour après tant d'années.


L e récit se déroule sur deux semaines, mais l'enquête est reléguée au second plan, les vies des protagonistes occupant le devant de la scène. La résolution de l'énigme n'offre pas de réel rebondissement, l'histoire se révélant linéaire.


L'écriture de l'autrice est fluide et les chapitres courts offrent une bonne dynamique de lecture.


Un roman plaisant à lire pour une première œuvre mais qui ne révolutionne pas les polars venus du froid.






samedi 5 juin 2021

Les mânes de l'ombre de Katell Curcio

 


À la Villa Montmorency, quartier chic du 16e, un homme est retrouvé pendu dans sa propriété. Meurtre ou suicide ? Chez lui, un manuscrit a disparu. Marc Sevin, flic au 36, s’intéresse à la victime. Cette personnalité aux multiples facettes le trouble et l’interroge. Qui était réellement Jean Dumon ? Que cachait-il ? Des révélations déroutantes, des secrets bien gardés vont plonger l’enquêteur au cœur d’une affaire bien plus sombre qu’il n’y paraît. Le manuscrit est-il la clé d’une effroyable machination ?


Jean Dumon, un chirurgien, est retrouvé pendu à son domicile par sa femme de ménage. Pourtant la villa disposée d'un système de protection renforcé avec gardiens présents H24. Marc Sevin et son collègue, policiers au 36, sont envoyés sur place et constatent que la pièce dans laquelle se trouve la victime a été fouillée ce qui semble écarter le suicide. Ce que confirmera l'autopsie. ADN relevé va également révéler une autre victime du tueur.

Une enquête qui va se révéler complexe et conduire les deux enquêteurs sur le passé trouble et douloureux d'une famille.

L'intrigue est bien ficelée et l'enquête tient le lecteur en haleine du début à la fine. L'enquête prend rapidement une orientation glaçante au fur et à mesure que les secrets de la famille Dumon refont surface.

Les enquêteurs sont intéressants à suivre bien que peu développés psychologiquement.

Le style de l'auteure se révèle fluide mais plutôt distant, on n'a pas l'impression de vivre réellement les événements.

Au final un roman avec nombre de bonnes idées, certes un peu trop court, mais avec des détails qui sont fournis sur un plateau plutôt que de générer des pistes secondaires et un coupable trop évident dés la moitié du roman. Un ressenti mitigé.




jeudi 3 juin 2021

La furie des dragons de Michael A. Stackpole

 


Les armées de Chytrine déferlent. Vivants et morts ravagent royaumes et cités dans leur quête des fragments de la Couronne du Dragon qui, une fois recomposée, rendra l'impératrice invincible. Face à elle se dresse la belle et audacieuse Alexia, princesse d'Okrannel, entourée de héros inattendus : Résolu, un Vorquelfe exilé décidé à se venger, Kerrigan Reese, un mage doté d'un pouvoir incertain, et enfin, le jeune Will, voleur orphelin des bas-fonds qui pourrait réaliser une ancienne prophétie... ou en être la victime innocente. Leur seul atout : un fragment vital de la Couronne du Dragon et... tout leur courage ! Mais est-ce assez pour freiner la terrifiante horde surgie des ténèbres ?



Le récit se déroule deux semaines après les événements du premier tome. Le convoi des réfugiés de Forteresse Draconis arrive en Oriosa, Corbeau est immédiatement arrêté car sa véritable identité est Tarrent, accusé d'être un traître il va être accusé. Mais la princesse Alexia déclare qu'il est son époux, et il a droit à un nouveau procès.


Une intrigue secondaire qui va occuper une grande partie du second tome et qui ne présente pas grand intérêt pour le développement de l'histoire. Puis après un peu plus de trois cent pages le récit se poursuit dans la continuité du premier opus avec la lutte contre Chytrine.


Hormis la rencontre avec les dragons on a l'impression d'être dans un copier-coller des événements précédents: combats, élimination d'un sullanciri, Reese qui se découvre de plus en plus de pouvoir,... Certes la guerre atteint de nouveaux territoires mais rien ne change sur le fond.


Avec la découverte de nouveaux territoires on découvre également de nouvelles races mais l'univers ne se développe pas ou très peu vu l’absence de descriptions de certains lieux.


Au niveau des personnages pas de grandes évolutions non plus, si ce n'est la présence d'Isaura la fille de Chytrine, une puissante magicienne que l'on espère plus présente dans le final.


On est clairement dans un tome de transition.





mercredi 2 juin 2021

Main de fer de Antoine Defives

 


Lorsqu’une étrange relique se trouve fixée à jamais à son bras, lui octroyant une force colossale, Julius se voit destiné à sauver le monde de la guerre contre les zarkos. Le garçon de ferme devenu chevalier partira alors pour un long périple, afin de reformer l’épée légendaire capable de vaincre le maléfique Onyx...
Faite de rencontres insoupçonnées, d’épreuves dangereuses et de combats épiques, l’aventure du jeune homme ne s’avère pas de tout repos !




Le récit démarre très fort avec un premier chapitre qui nous décrit une bataille qui oppose les Zarkos aux différentes races humaines. Une bataille bien orchestrée mais qui pour une durée de quatre aurait pu être un peu plus développée. Une bataille durant laquelle Onyx le chef des démons perd l'une de ses mains de fer, un artefact qui lui conférait une quasi-invincibilité.


Mais stupeur dés le deuxième chapitre l'on sombre dans une histoire simpliste où l'on suit un garçon de ferme qui va participer à un tournoi pour pré-adolescent qui doit permettre au vainqueur de devenir chevalier.


La première intrigue va se révéler des plus classiques avec la sempiternelle lutte du Bien contre le Mal. Il en sera de même des intrigues secondaires où l'auteur va reprendre tous les ingrédients du genre : combattre un grand méchant, partir dans une quête pour trouver des objets qui vont conférer à une épée des pouvoirs extraordinaires selon une légende,... Mais en faire plus ne veut pas dire que cela est gage de qualité et on va s'en apercevoir tout au long du roman qui va se révéler linéaire et insipide.


L'univers va lui aussi d'entré choquer le lecteur habitué du genre. En effet, aucun indice dans le récit permettant d'affirmer que l'on est dans un monde rétrograde, l'on peut se permettre d'en conclure que l'on est dans un univers médiéviste classique. Classique ! Pas si classique en fait puisque que pendant sa formation le futur chevalier prend des douches d'eau chaude dans une salle de bain et déjeune de viennoiseries. Des anachronismes inadmissible qui permettent d'affirmer que l'auteur ne s'est pas du tout documenter sur l'époque et qu'il n'a pas du lire beaucoup de romans du genre.


Le reste du récit est à la hauteur des premiers chapitres : simpliste !!! Et s'est avec beaucoup de mal que l'on parvient à terminer ce roman, si l'on peut l'appeler ainsi.


L'auteur avec son personnage a tenter e nous plonger dans une héroïc-fantasy mais sans parvenir à atteindre son but. On est complètement à l'opposé des écrits de David Gemmell il faut le constater c'est un échec sur toute la ligne.


On a beaucoup de mal à comprendre comment un tel roman a pu être publié. C'est se moquer des lecteurs et les prendre pour des benêts avec un tel prix de vente. Et dire que des auteurs sérieux ne parviennent pas à se faire éditer !!!