mercredi 18 novembre 2020

Lectio Letalis de Laurent Philipparie

 


Paris. Un assistant d'édition tout juste embauché se tranche les veines à la lecture du premier manuscrit qui lui est confié. C'est la troisième fois, en quelques semaines, que le même scénario-suicide se produit dans cette maison d'édition.

Bordeaux. Le lieutenant Gabriel Barrias, ancien indic devenu flic, enquête sur l'assassinat atypique d'un psychiatre massacré par un rapace, dans son cabinet, en pleine consultation.

Deux affaires éloignées en tout point, et pourtant. Un nom apparaît des deux côtés. Celui d'Anna Jeanson, qui fut, dix ans plus tôt, l'unique survivante d'un suicide collectif survenu dans une secte dressant des animaux à tuer.



Alexandre qui vient juste d'être embauché comme assistant d'édition par Paul Gerber se suicide à la lecture d'un thriller ésotérique remis par son nouveau patron. C'est le troisième suicide en peu de temps d'assistants de la même maison d'édition. Alors que la police procède à l'arrestation du directeur celui-ci s'échappe emportant le manuscrit.


En parallèle à Bordeaux un psychiatre est assassiné par un rapace rare. Une des patientes a été vue par la caméra du hall s'enfuyant. Il s'agit d'Anna Jeanson dernière survivante d'une secte. Le Lieutenant Barrias, un ancien indic, obnubilé par les sectes veut à tout prix participer à l'enquête.


Un livre tueur, des oiseaux meurtriers, le postulat de départ s'avère original, mais l'enquête de fond va se révéler des plus classiques. Il est aussi à noter que la thématique des oiseaux tueurs est insuffisamment exploitée.


Le personnage d'Anna est intéressant et intriguant à souhait avec un lourd passé. Il n'en est pas de mêle pour les policiers car certains d'entre eux apparaissent avec des traits parfois caricaturaux.


Les chapitres sont courts et la plume fluide ce qui donne une bonne dynamique de lecture.


Lectio Lethalis est au final un thriller plutôt moyen qui présente dans le développement de l'intrigue certains raccourcis et des passages plus lents qui ne servent en rien le développement de l'intrigue.






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