vendredi 2 septembre 2022

La valse des tulipes de Ibon Martin

 


L’estuaire d’Urdaibai, poumon de la Biscaye au Pays Basque (déclaré réserve de la biosphère par l’Unesco), paradis qui vit au rythme des marées, voit soudain sa tranquillité mise à mal par le meurtre inexpliqué de plusieurs femmes, âgées d’une cinquantaine d’années.
Ane, une jeune inspectrice de Bilbao, férue de surf et de mythologie celte, est aux commandes d’une nouvelle unité d’élite pour résoudre l’affaire avant que la presse ne fasse souffler un vent de panique sur toute la région. L’enquête ne tarde pas à révéler que les victimes ont toutes en commun un pétale de tulipe sur le corps et une année blanche dans leur CV.



Santi, transféré du métro à une ligne de train pittoresque, alors aux commandes de sa locomotive laisse vagabonder son esprit. Il pense à sa femme, quand soudain, il l'aperçoit attachée sur une chaise sur les rails. Il a beau freiner, l'inévitable se produit.


L'enquête est confiée à l'Unité Spéciale des Homicides Notoires, une nouvelle section tout récemment créée pour ce meurtre impliquant une animatrice radio à succès. Pour seul indice : une tulipe rouge collée à la main de la victime et qui en plus d'une variété rare n'est pas du tout de saison.


L'enquête est bien construite avec de nombreux rebondissements mais l'histoire s'installe trop lentement. De surcroît l'auteur s'attache un peu trop à la vie quotidienne du groupe d'enquêteurs reléguant presque l'enquête au second plan. En effet c'est le profil des protagonistes qui est ici exploré : enfance maltraité, pères violents, alcooliques, joueurs...


Le récit se déroule au pays basque espagnol, et le roman parvient à nous dépayser avec la description des paysages et un recours à des termes spécifiques à la région.


Le récit se déroule sur deux périodes avec un passé douloureux du meurtrier qui l'ont entraîné sur la voie du crime.


Au début du récit on a un peu de mal avec le groupe d'enquêteurs avec notamment quelques frictions et une cheffe de groupe qui accumule les irrégularités et qui n’écoute personne.


Au final un plutôt bon premier roman même s'il ne restera pas ancré dans les mémoires mais avec un auteur à revoir.




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