Lecture dans le cadre des challenges :
A
l'est de Constantinople, des rives de la Mer Noire au fin fond de la
Perse, des pentes du Mont Ararat aux murailles de Palmyre, des armées
s'affrontent, par les armes et la magie. De son palais de Ctesiphon,
Chrosoes Roi des Rois, Dieu vivant au visage de métal, captif de sa
folie, dirige ses généraux. Dans la boue et la neige, les empereurs
romains d'orient et d'occident conduisent leurs légions à la
bataille pour empêcher la chute de leur monde.
En
volant au-dessus des territoires secrets de la Perse dans une machine
monstrueuse, Maxian Atreus poursuit sa quête pour détruire la
malédiction qui étouffe Rome depuis des siècles.
Jules
César ressuscité, des vampires, une belle esclave amoureuse, une
reine orgueilleuse et quelques magiciens : l'Antiquité réinventée
dans une saga aux personnages plus grands que nature.
Avec ce second tome du
Serment de l'empire le récit monte en puissance, on assiste dans cet
univers Antique parallèle à la confrontation entre les deux Empires
Romains et l'Empire Perse. L’intrigue prend de l'ampleur au fil des
pages et fait souffler un vent épique sur cette fantasy historique.
L'auteur démontre l'étendue de ses capacités de conteur en suivant
plusieurs personnages à la fois ; décrivant des intrigues
intrigues politico-militaires sulfureuses, mélangeant habilement
soldats et magie noire.
Avec les Centurions à
la tête des troupes, ce qui nous change de l'habituelle fantasy de
chevalerie, l'auteur développe son univers. En effet l'on découvre
dans ce second tome les territoires de l'Empire Perse et le rythme de
lecture déjà très bon dans le premier volume s’accélère avec
quelques batailles fabuleusement décrites par l'auteur : le
siège de Palmyre, le siège de Ctesiphon Capitale du Roi des Rois.
Après les sièges l'on assiste à la chute de ces villes et comme
dans le tome précédent l'auteur au milieu des carnages centre les
combats sur ses protagonistes principaux. Les stratégies des
différents généraux est très bien travaillée.
Avec les clins d’œil
fait à Léonard de Vinci avec un engin volant en forme de
chauve-souris, à Mary Shelley avec l'apparition d'un homoncule et la
sorcellerie très présente autant dans les combats dans le retour à
la vie orchestré par le prince Maxian et ses comparses le côté
fantasy est beaucoup plus présent que dans le premier opus où
l'auteur s'était attelé à nous présenter le contexte géopolitique
et leurs enjeux.
Les personnages déjà
présents prennent de l'ampleur même si leur côté psychologique
reste insuffisamment développé, Mohamed, qui est en fait le
prophète Mahomet que l'on avait peu vu, se révèle. Les nouveaux
personnages de second plan sont intéressants, après Jules César
dans le premier tome, l'on assiste à la résurrection d'Alexandre le
Grand ce qui promettait pour la suite du récit bien des
perspectives, si toutefois il est possible de trouver les tomes
suivants. Le personnage du sorcier Perse Dahak apporte un côté
maléfique à souhait qui manquait un peu auparavant.
Le point faible de
l'auteur reste son style un peu trop direct et superficiel. En effet,
il s'attache plus directement a ce qui se passe extérieurement,
plutôt que d'approfondir le ressenti de ses personnages.
Le Serment de l'Empire
s'il manque de profondeur permet toutefois de passer un très bon
moment de divertissement, et aurait pu faire une série
cinématographique extrêmement visuelle. Les séries sur
l'Antiquité étant malheureusement peu nombreuses.
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