dimanche 25 juillet 2021

Au nom de la vérité de Viveca Sten

 


La Saint-Jean approche. A Lökholmen, une petite île en face de Sandhamn, une soixantaine d'enfants est rassemblée pour un camp de voile. Faute de surveillance, certains jeux dégénèrent en harcèlement. Et lorsqu'un enfant disparaît, la panique s'empare du camp.
Accident ? Kidnapping ? Ou... un jeu qui aurait mal tourné ?
Dépêché sur les lieux, l'inspecteur Thomas Andreasson et ses collègues explorent toutes les pistes. Pendant ce temps, Nora Linde fait face au plus grand défi de sa carrière de juriste : un procès contre un PDG ayant escroqué plusieurs millions à son entreprise. Et dont le fils, Benjamin, n'est autre que l'enfant porté disparu....




Dans la première moitié du roman l'on suit en parallèle deux histoires. Tout d'abord un pré-adolescent Benjamin Dufva est envoyé un peu contre son gré par son père à un stage de voile où il subit de la part d'adolescents plus âges des brimades. En deuxième lieu Nora Linde qui prépare un procès où elle joue sa carrière. Elle doit prouver l'escroquerie d'un associé qui a plongé sa société dans le néant. Un procès dont le succès repose sur le témoignage de l'autre associé le père du petit Benjamin.


Une première partie où il ne se passe rien hormis la disparition d'une adolescente du stage de voile vite résolue.


Il faut attendre la deuxième moitié du roman et la disparition de Benjamin pour que le récit prenne enfin de l’intérêt et que débute l'enquête.


Une enquête peu élaborée car la police va suivre une piste trop évidente sans chercher d'autres indices et ce n'est que grâce à la découverte d'un fait nouveau dans le procès qu'ils vont être mis sur la voie du ravisseur par Nora.


Au niveau des personnages l'auteure s'attarde beaucoup trop sur la vie privée de l'inspecteur Andreasson ce qui empiète largement sur l'enquête peu travaillée.


Les chapitres sont courts et le rythme du récit est soutenu plus particulièrement dans la deuxième partie du roman.


Un policier passable, on a la nette impression que plus il y a de romans dans la série plus la qualité baisse.






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