lundi 3 juin 2024

Rouge sang et idées noires de Ange Lartier

 


Le corbeau rouge

Normandie, au petit matin. Elisabeth Turdou prépare, en chantonnant, le petit déjeuner pour Killian, son fils de 15 ans.L’adolescent devrait déjà être assis à table avec sa mère, engloutissant ses tartines beurrées, mais ce matin, il est en retard.Et cette fois, Killian a une excuse indiscutable. Il est mort.Le jeune homme sans histoire a été étranglé dans sa chambre, en pleine nuit. Le meurtrier a laissé derrière lui une mystérieuse inscription peinte au mur.L’inspecteur Laplante est chargé de l’enquête. Il rassemble les premières pièces de ce délicat et difficile puzzle lorsque cette affaire prend une tournure inattendue.Le corps sans vie du mari d’Élisabeth, Jack Turdou vient d’être découvert dans une ruelle. Il a été assassiné. Au-dessus de la dépouille, un message étrange à la peinture rouge, dégouline le long du mur.Quel peut bien être le lien entre ses deux meurtres ? Un tueur en série, un drame familial, et si la réalité était pire encore… Les secrets les plus sombres du passé vont ressurgir et conduiront l’inspecteur Laplante jusqu’à l’impensable.


La poupée de chiffon

Vingt ans déjà ! Vingt ans que ses yeux les ont vus mourir dans l’incendie. Vingt ans que son cœur essayait d’oublier. Mais, par une fin d’après-midi glacial, le passé a ressurgi, sombre, terrifiant, impitoyable.Sur le pas de sa porte, posée comme une menace, une vieille poupée de chiffon. Comment cette poupée pouvait-elle être là, intacte ? Elle avait été détruite par les flammes.Ce fut une évidence. La fin de sa vie était proche. Une larme de résignation coula sur sa joue.Une seule solution s’imposait…La découverte de restes humains dans le frigo d’un petit appartement du quartier met en ébullition tout le commissariat.Qui a été tué ? Où est le corps ?  L’inspecteur Laplante se lance sur la piste du meurtrier, seulement l’affaire est complexe. Le nombre de morts augmente et la victime n’est pas forcément celle que l’on croit.Mais, les secrets bien gardés finissent toujours par être découverts, laissant sans voix l’inspecteur Laplante qui n’aurait jamais imaginé une telle issue.


La libellule de papier

Tout aurait pu être parfait dans la vie de l’inspecteur Laplante et d’Anaïs : après avoir marié leur fils de 20 ans, ils allaient avoir la chance de pouponner à nouveau. Cette grossesse tardive et inattendue les rendait fous de joie.Oui, la vie était belle, mais en ce matin de printemps, le bonheur allait virer au cauchemar.Après une découverte étrange, Anaïs disparaît mystérieusement. Soudain, tout bascule pour l’inspecteur Laplante. Meurtri et inquiet pour sa femme et son futur bébé, il reçoit par coursier un vieux journal intime taché de sang. À qui appartient-il ? Pourquoi lui est-il adressé personnellement ? Sur l’entrefaite, une autre disparition est signalée. La fille du directeur de l’hôpital dans lequel travaille Anaïs. Quel est le lien entre ces deux disparitions ? L’inspecteur Laplante est plongé dans un total désarroi.Il est prêt à tout pour retrouver sa femme. À tout, même au pire…


Le miroir d’aubépine

« Ne me jugez pas ! Vous feriez pareil à ma place ! Si je tue de cette façon, c’est uniquement à cause d’elle ! Quand vous saurez la vérité, je suis certain que vous comprendrez ! Pierre Divitry, tueur en série. »Voulant fuir une vie qui ne lui convient pas, Noémie a tout organisé pour son départ. Mais, un homme l’angoisse terriblement : Pierre Divitry, le tueur en série ! Elle ne le connaît pas personnellement pourtant, Noémie est intimement persuadée qu’elle est une proie idéale. Triste prémonition. La mort l’emporte le soir même. Elle est la cinquième victime du meurtrier. L’enquête piétinent inexorablement mais, lorsque l’inspecteur Laplante reçoit une mystérieuse lettre, il découvre horrifié que son passé est intimement lié à celui de Divitry. De sombres secrets vont ressurgir et précipiteront Laplante dans un impitoyable jeu de chat et de souris.




Ce livre contient l'intégrale des enquêtes de l'inspecteur Laplante, à savoir quatre récits sous forme de novellas.


Le corbeau rouge

Une histoire de vengeance intra-familiale. Une femme ayant été violée alors qu'elle était adolescente, avec sa fille qu'elle avait du abandonner retrouvée, vont tuer l'auteur du viol et ses descendants alors qu'ils font partie de sa propre famille.

Une mise en contexte très rapide où les meurtres s'enchaînent sans que le lecteur ait le temps de respirer. C'est un peu compréhensible vu le nombre de pages restreint.

Un dénouement lui aussi ultra rapide, les enquêteurs vont droit au but, sans la moindre hésitation et autre piste.


La poupée de chiffon

Encore une histoire de vengeance, bâtie sur la même schématique que le précédent récit avec une mise en contexte pas assez développée pour que le lecteur puisse appréhender correctement la situation.

A l'instar du premier récit le tout expédié à vitesse grand V.


La libellule de papier

Une disparition qui n'en est pas vraiment une, un trafic de bébé et d'organes le tout au sein d'un hôpital. Ce n'est même pas les enquêteurs qui occupent le devant de la scène mais la femme de l'inspecteur. La vie personnelle de l'inspecteur était déjà trop présente lors des premiers récits – au vu du peu de pages laissées aux enquêtes- mais là c'est le pompon.


Le miroir d'Aubépine

Encore une histoire de vengeance ! On ne peut pas dire que l'auteur se renouvelle, peu d'idées et des récits bâclés.

Une vengeance toute de même moins ciblée que les autres, car le tueur en veut aux femmes en général et frappe au hasard.



Quatre récits où le lecteur a à peine le temps de s'en imprégner que c'est déjà terminé, pas de mise en tension progressive donc un suspense réduit, les rebondissements s'enchaînent sur quelques paragraphes seulement et l'enquête se résume en quelques lignes.

Une partie de ces récits, déjà trop courts sont encore réduit vu que l'auteur s'étale sur la vie privée de l'inspecteur ce qui est une grossière erreur vu le peu de texte pour traiter ces affaires graves.


Un styliste fluide mais pas étonnant puisqu'il est simpliste, presque scolaire.


Des récits de cinquième zone sans aucune recherches ni de construction élaborée Amateurs de romans policiers passez votre chemin.





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