lundi 25 janvier 2021

le toit de l'enfer de Ilaria Tuti

 




Dans les montagnes sauvages du Frioul, en Italie, le commissaire Teresa Battaglia, la soixantaine, la langue acérée et le cœur tendre, est appelée sur les lieux d'un crime pour le moins singulier : un homme a été retrouvé mort, les yeux arrachés. À côté de lui, un épouvantail fabriqué avec du cuivre, de la corde, des branchages... et ses vêtements ensanglantés.
Pour Teresa, spécialiste du profilage, cela ne fait aucun doute : le tueur frappera à nouveau. Elle va devoir rassembler toute son énergie et s'en remettre à son expérience pour traquer cette bête humaine qui rôde dans les bois. Si tant est que sa mémoire ne commence pas à lui faire défaut...



Dans une vallée habituellement tranquille d'Italie, le corps d'un homme est découvert au bord d'un chemin. La victime porte des marques violentes d'agression au village et il a été énucléé. A proximité du corps se dresse un épouvantail formé avec ses vêtements et des traces de pas pointure 45 sont relevées par la police scientifique. C'est la commissaire Battaglia, une sexagénaire, qui dirige l'enquête assistée d'un jeune inspecteur arrivé de la ville le jour de même.


La mise en contexte est un peu longue et l'enquête s'avère dans l'ensemble assez classique.


L'intrigue policière est bien menée, la commissaire entourée de son équipe tente de dresser le profil psychologique du tueur mais au fur et à mesure de l'avancée du récit il y a toujours des détails qui ne semblent pas cohérents.


En parallèle du récit principal, l'auteure nous gratifie de flash-backs concernant la vie d'un orphelinat un peu spécial où le directeur applique des manières peu orthodoxes.


Comme c'est souvent le cas en milieu rural les habitants ne veulent pas croire que l'un d'entre eux puisse être le coupable de ces atrocités rendant l'enquête plus complexe.


Le point fort du roman c'est le personnage central, l'on a une femme forte mais qui n'est plus en pleine capacité de ses moyens, elle commence à avoir des pertes de mémoire. Les débuts avec son nouvel inspecteur qu'elle juge manquer de métier sont houleux.


Les chapitres sont courts, et l'écriture directe donne une très bonne dynamique de lecture.


Entre passé et présent, l'auteure nous plonge dans un premier roman de très bonne qualité.






1 commentaire:

Zina a dit…

J'avais bien aimé aussi cette histoire !