lundi 4 janvier 2021

Les derniers jours de Newgate de Andrew Pepper



En 1829, la police londonienne n’existe pas encore. Les affaires criminelles sont confiées aux Bow Street Runners, des hommes à la moralité douteuse, à peine plus recommandables que les malfaiteurs qu’ils traquent. Pyke est l’un d’eux. Tout autant à son aise dans les bars crasseux et infâmes de Londres que dans le salon victorien de lord Edmonton. Ce dernier, un vieil aristocrate fortuné au-dessus de tout soupçon, lui demande de retrouver l’escroc qui a détourné les fonds de l’une de ses banques. Alors que Pyke est sur les traces du coupable, il ne se voit pas tomber dans un redoutable piège. Bientôt emprisonné à Newgate, son seul espoir repose sur la détermination d’Emily Blackwood à prendre parti contre son père : lord Edmonton. 





Pyke, un Bow Street Runners, ce qui en 1829 s'approche le plus de la police, est engagé par un Lord pour découvrir qui fournit des informations permettant d'attaquer des transports de fond. Alors qu'il suit un suspect dans un quartier mal famé de Londres il découvre un triple meurtre : un jeune couple et leur bébé qui venait tout juste de naître ont été assassinés.


L'histoire se déroule sur fond de conflit entre protestants et papistes, et sur la fin programmée des Bow Street Runners qui vont devoir faire place à une police étatisée sous la férule du Ministre de l'Intérieur. L'atmosphère, qui est le point fort du récit, est tendue tout au long du récit. Et l'auteur fait également ressortir la misère qui est le lot quotidien des petites gens que ce soit à Londres ou en Irlande.


L'enquête est bien menée, toute fois son développement traîne en longueur car le récit manque d'action pour les personnages et il n'y a pas de véritable rebondissement hormis les ennuis qui tombent sur le personnage central.


L'intrigue se résume à un vaste complot visant à mettre en difficulté le Ministre de l'Intérieur qui veut accorder les mêmes droits aux catholiques qu'aux protestants.


Le personnage central est sans scrupule, cynique, vicieux, et il évolue la plupart du temps en marge de la loi qu'il est censé représenté. Mais on apprécie sa ténacité pour arriver résoudre l'affaire.


La plume de l'auteur est surtout descriptive, ce qui donne une dynamique de lecture plutôt lente.


Au final le récit vaut surtout pour son côté historique.







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