dimanche 3 janvier 2021

Sous un ciel de tempête de Giles Blunt

 


Alors qu’une tempête de neige d’une exceptionnelle violence menace la petite ville canadienne d’Algonquin Bay, un mécanicien fait une effroyable découverte : un bras humain apparemment déchiqueté par un ours et enseveli sous un épais manteau neigeux. Immédiatement dépêché sur les lieux, l’inspecteur John Cardinal, accompagné de Lise Delorme, se lance dans une enquête qui ne tarde pas à dévoiler son lot de zones d’ombre.
Première découverte, la victime, dont on a retrouvé d’autres morceaux de corps éparpillés dans la nature, n’est autre qu’un ex-agent de la CIA. Plus troublant encore, il semblerait que ce dernier ait joué un rôle actif au cours des événements d’octobre 1970, durant lesquels un obscur mouvement révolutionnaire, le Front de Libération du Québec, avait causé la mort d’un ministre local…



Un homme appelle la police, son chien vient de ramener de la forêt un bras humain. La police découvre dans la forêt plusieurs parties d'un corps à moitié dévorées par les ours ainsi que la cabane de trappeur où l'homme a été découpé. L'identité de l'homme est rapidement découverte grâce à un porte-clé. Mais tout n'est pas simple, les Services de Renseignements s’immiscent dans l'enquête et orientent l'inspecteur Cardinal sur une fausse piste.


Sa collègue enquête sur la disparition d'une jeune médecin récemment installée dans la ville. Le corps de la victime est lui aussi retrouvé dans la forêt mis en scène comme s'il s'agissait d'un viol.


Les deux enquêtes semblent au départ ne pas avoir de point commun. Mais les indices convergent et s'orientent vers le passé trouble du Québec des années 70 où un ministre avait été assassiné.


L'enquête n'est pas très développée, il faut attendre la dernière partie et les entretiens avec les témoins de ce qu'il s'est passé en 1970 et une photo de l'époque pour que les policiers puisse envisager connaître le coupable. Mais le dénouement reste décevant puisque les policiers ne parviennent pas à confondre le coupable faute de preuves récentes.


Pour une fois que l'inspecteur n'est pas miné par le fait que sa femme soit hospitalisé en psychiatrie l'on suit les problèmes qu'il a avec son père malade. Une fois de plus sa vie personnelle est trop présente et a contrario on ne sait rien du tout de son adjointe.


Hors des entretiens sur ce qui s'est passé en 1970 la plume de l'auteure est fluide.


Au final un policier très moyen qui n'arrive pas à retenir l'adhésion du lecteur.








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