Équateur,
Quito, 2 850 mètres d'altitude. Arturo Fernandez, médecin légiste,
subtil et mélancolique observateur, raconte l'histoire de María del
Carmen. Seule rescapée d'un accident de voiture, elle a promis à
l'inspecteur Heriberto Gonzaga de l'épouser s'il retrouvait les
chauffards. Mais peu de temps après, la jeune fille se
suicide.
Arturo parle aussi de
Paulina et de tous ces anonymes d'une cité ceinturée de montagnes
et de volcans, fragilement bâtie sur des collines sillonnées de
ravins.
L'enquête de l'inspecteur
avance pourtant et tous ces récits peu à peu s'entrecroisent,
tissant le tableau d'une ville violente, indifférente, passive
devant l'injustice sociale, le destin et l'acharnement de la
nature.
Un lieu où la mort est
quotidienne et sans autres conséquences qu'intimes et tragiques pour
ceux qu'elle frappe.
Maria est la seule rescapée d'un accident de voiture causé par un 4X4 qui a pris la fuite. Elle promets à l'inspecteur chargé de l'enquête de l'épouser s'il découvre celui qui est responsable de l'accident, lais l'enquête n'aboutit pas.
Quand un peu plus tard quand elle se suicide, l'inspecteur Gonzaga décide de rouvrir l'enquête qu'il avait abandonnée.
Malgré qu'une enquête est en cours, ce roman est plus un roman noir qu'un véritable policier. De nombreux personnages s'y croisent.
Alors que l'enquête avance très lentement de nombreux morts jalonnent le roman, mais la police hormis le personnage central expédient très rapidement les affaires.
L'auteur avec pour personnage central la ville de Quito, elle-même, nous offre une belle toile de la cité, malgré une noirceur et une corruption qui règne partout.
Si la noirceur s'avère être la trame de fond du roman, la lecture s'avère plaisante et fluide malgré un rythme plutôt lent.
Un très bon roman venu d'Amérique du Sud
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