Responsable de la section des crimes majeurs en l'absence de son supérieur, le sergent-détective Victor Lessard se voit confier la mission d'enquêter sur la mort d'un haut gradé du SPVM dont on a retrouvé la tête dans un conteneur à déchets. Formé du jeune Loïc Blouin-Dubois, de l'inimitable Jacinthe Taillon et de Nadja Fernandez, avec qui Victor partage sa vie, le groupe d'enquête qu'il dirige doit faire vite, car l'assassin a laissé un message qui annonce de nouvelles victimes. Confronté à un tueur particulièrement retors, qui peint de lugubres graffitis sur le lieu de ses meurtres et évoque un curieux personnage surnommé le « père Noël », pressé d'obtenir des résultats rapides par sa hiérarchie sans pour autant recevoir l'appui nécessaire, Victor Lessard s'entête envers et contre tout à résoudre « l'affaire du Graffiteur », dédale inextricable d'une noirceur absolue qui ravivera les meurtrissures de son âme, ébranlera ses convictions les plus profondes et le mènera au bord du gouffre. Peut-on vouloir le mal pour faire le bien ?
La tête d'un commandant de police est découverte, dans le conteneur à ordures d'une boulangerie, par un jeune couple de marginal.
En l'absence de son chef, c'est le Sergent Détective Lessard qui est chargé de l'enquête. A proximité du conteneur il découvre un étrange graffiti : un squelette aux yeux verts tenant dans une main un bonnet de Père Noël.
Les meurtres s'enchaînent, sur le deuxième graffiti le portrait d'un homme annonçant une troisième victime.
Pour résoudre l'enquête Lessard va devoir trouver le lien qui unissait un commandant de police, un caïd de gang de rues et un homme d'affaires.
Dans une grande partie du roman on suit les meurtres qui s'enchaînent sans que le Sergent ou le lecteur ne relève le moindre indice permettant de faire avancer l'enquête. Ce n'est que plus tard dans le roman qu'un autre meurtre, qui n'a pas l'air de prime abord avec les autres, qui va permettre de mettre les enquêteurs sur la piste du tueur. Une enquête somme toute assez moyenne qui pendant une grande partie du récit ne parvient pas à capter l'attention du lecteur. La construction particulière du roman y est aussi sans doute pour quelque chose.
On a un enquêteur ex-alcoolique qui est sans cesse confronté aux démons de son passé et là aussi le lecteur ne parvient pas à entrer en osmose avec le personnage central. Parmi les personnages secondaires on a quelques traits qui frisent la caricature.
L a gouaille une peu particulière des enquêteurs est elle aussi un peu difficile a appréhender.
Une intrigue qui manque d'originalité, des chapitres philosophiques ennuyeux, une histoire parfois nébuleuse, soit au final un policier qui présente peu d’intérêt.
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