samedi 30 juillet 2022

La femme de l'ombre de Arnaldur Indridason

 


Une jeune femme attend son fiancé à Petsamo, une ville tout au nord de la Finlande, d’où ils doivent rentrer en Islande sur le paquebot Esja pour fuir la guerre qui vient d’éclater dans les pays nordiques, mais le jeune homme n’arrive pas.
Au printemps 1943, dans une Islande occupée par les troupes alliées, la découverte d’un corps rejeté par la mer sème l’émoi à Reykjavik. Au même moment, un jeune homme est victime d’une agression d’une sauvagerie inouïe non loin d’un bar à soldats, et une femme disparaît. Les jeunes enquêteurs Flovent et Thorson suivent des pistes contradictoires et dangereuses : officiers corrompus, Gestapo, vulgaires voyous…
Des personnages attachants, tendres ou cruels, des vies bouleversées, des histoires captivantes.



En 1942, alors qu'un navire, l'Esja, rapatrie des ressortissants islandais des autres pays nordiques occupés par les allemands, un homme est passé par-dessus bord.

En 1943, Flovent et Thorston enquêtent sur deux meurtres. Tout d'abord un noyé rejeté sur une plage dont l'autopsie révélera qu'on lui avait injecté de la percaïne pour lui immobilisé les membres inférieurs. Puis un jeune homme à moitié défiguré retrouvé sur un terrain vague aux abords d'un bar semi-clandestin fréquenté par les soldats américains.



Deux enquêtes somme toute assez classiques mais qui vont révéler un fond plus sombre que dans le premier tome et permettre de mettre à jour des séquestrations de femmes et des viols de la part de certains occupants. Ces deux enquêtes se déroulent sur fond de seconde guerre mondiale mais le rapport est moins direct que dans le premier opus.



Les personnages ne sont toujours pas plus fouillés au grand dam des lecteurs.



Si le final s'avère un peu plus intéressant que précédemment il n'en est pas de même de la première enquête où l'on comprend assez rapidement ce qui s'est passé. Un roman policier qui ne parvient toujours pas à nous convaincre même s'il se révèle un demi-ton au dessus du premier.








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