samedi 23 octobre 2021

La trilogie du roi Kelson de Kathrine Kurtz

 


La guerre est finie, mais la trahison couve au royaume de Gwynedd et Kelson va devoir reprendre les armes pour défendre sa couronne. Il peut compter sur deux Derynis : Morgan le magicien et Duncan le futur évêque. Mais ses ennemis sont innombrables et prêts à tout : l'ex-primat de Gwynedd, emprisonné pour haute trahison ; les nobles de Méara qui réclament l'indépendance. Chacun voit en l'autre un hérétique à brûler, un tueur à abattre. La lutte sera âpre et sans pitié. Pour que Gwynedd survive, pour que les races restent en paix, le roi Kelson doit encaisser les coups... et les rendre.



Dans cette troisième intégrale on retrouve le roi Kelson qu'on avait découvert dans la Trilogie des Magiciens et après quelques années de règne il doit de nouveau partir en guerre pour remettre Méara qui veut son indépendance dans le droitchemin et va devoir aussi se pencher sur les complots qui couvent du côté de Torenth. Pour ce faire il peut comptait sur Morgan le magicien et Duncan, futur évêque. Mais ses ennemis sont innombrables, la lutte sera âpre et Kelson doit rendre coup pour coup.


Les retournements de situation et les rebondissements sont nombreux et lorsque que l'on croit que le calme est revenu et que tout va bien se finir surgit un nouveau complot. On baigne toujours dans une atmosphère baignée de Christianisme mais un peu moins que les autres trilogies. On découvre de nouvelles cultures notamment avec Torenth et sa religion Orthodoxe qui permet de voir les choses sous un univers oriental. L'auteur en profite pour nous rappeler que les haines entre les peuples viennent plus d'a-priori et méconnaissance, et que toutes les personnes d'un peuple n'ont pas à souffrir des actes de certains individus isolés.

La deuxième partie est plus dynamique avec pleins de bataille et de complots déjoués. On notera toutefois que comme pour les trilogies précédentes un petit bémol à savoir la manie de l'auteure à se perdre en digressions et descriptions pas toujours utiles à la conduite des intrigues.


Si Kelson prend de l'ampleur, du charisme et surtout de la maturité, Morgan et Duncan ne sont pas en reste, même si je trouve Duncan beaucoup plus effacé dans cette trilogie et l'on en découvre de nouveaux dont l’intégration au récit est réalisée sans noyer le lecteur et brossé de belle manière chacun possédant sa véritable histoire et son propre vécu.

Les femmes ont dans le récit un véritable rôle à jouer, elles ne sont pas là que pour le décor. Certaines fomentant même des complots plus complexe que ceux des hommes mais malheureusement en ayant tendance à rester dans l'ombre.

Un petit bémol toutefois au niveau des personnages on ne sait pas grand chose de Saint Camber et cela reste assez frustrant sachant que cette précédente trilogie dans l’œuvre de l'auteure se place en toute fin de chronologie.


Une excellente œuvre d'hight-fantasy à découvrir.




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