vendredi 22 octobre 2021

La trilogie des rois de Katherine Kurtz

 


Deux cents ans avant la naissance de Kelson Haldane, Gwynedd tremble sous la folie du roi Imre Festyl, héritier d'une famille de Derynis qui a mis fin au règne des Haldane. Camber MacRorie, comte de Culdi, sait qu'il ne pourra servir Imre, comme il a servi ses prédécesseurs. Car il est deryni, un puissant, et sait que les abus du nouveau roi rendent sa race haïssable aux humains.

Mais la dynastie des Haldane n'est peut-être pas éteinte. S'il y a un héritier, il faut le retrouver, lui donner le pouvoir de reprendre le trône. Camber ne cessera de lutter pour instaurer une vraie paix entre les Derynis et les humains. Complots, intrigues, assassinats, le royaume de Gwynedd subira tous les outrages pendant des décennies jusqu'à ce que le trône soit de nouveau occupé par le digne descendant de saint Camber.



Cette trilogie se déroule avant celle des magiciens mais elle est parue après. On suit ici la vie de Camber MacRorie, comte de Culdi dans ses choix et ses erreurs. On est sous le règne de la maison Festil qui règne depuis deux siècles après un coup d'état qui a chassé les humains du pouvoir, mais le présent roi se monte moins diplomate et plus impulsif que ses prédécesseurs. Au vu des brimades que subissent et la grogne qui monte chez certains des Derynis au sortit des décrets de plus en plus injustes, le comte Culdi préfère quitter son poste de conseiller du roi.


L'univers se passe toujours dans une époque moyenâgeuse assez semblable à celle de l'époque de l'Europe médiévale. L'univers brossé par l'auteure emprunte, en effet, beaucoup à notre Histoire . On sent les influences des rois de la dynastie des Carolingiens mais aussi celle de l’Église Catholique Romaine. Et on retrouve non sans plaisir les us et coutumes de l'époque ainsi que le mode de vie particulièrement rude.


Si l'intrigue est assez simple elle offre beaucoup de rebondissements à défaut d'une dynamique effrénée. Il se passe certes beaucoup de choses mais le côté épique est assez moindre.


Comme dans la trilogie précédente la plume de l'auteure est fluide malgré les nombreux termes moyenâgeux employés.




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