Lecture dans le cadre du challenge :
Dans
le même univers que celui du Puits des mémoires, Kaelyn, fille d’un
maître d’armes, rêve de reprendre le flambeau paternel, tandis
que les autres filles de son âge rêvent d’un beau mariage. Elle a
le talent, l’instinct, la volonté. Elle ne demande qu’à
apprendre. Mais cela ne suffit pas : c’est un monde dur, un monde
d’hommes, où la place d’une femme est auprès de son mari, de
ses enfants, de ses casseroles.
Il va falloir lutter.
Elle s’engage donc dans cette grande armée qui recrute partout des volontaires pour aller se battre au bout du monde. Des milliers de soldats partis « libérer » le lointain sultanat d’Azman, plaque tournante de l’esclavage, terre barbare où règnent les cannibales. Dans la violence de la guerre, elle veut acquérir seule ce que personne n’a voulu lui enseigner.
Mais le grand sud, plongé dans le chaos de l’invasion, va bouleverser son destin bien au-delà de ses attentes…
Il va falloir lutter.
Elle s’engage donc dans cette grande armée qui recrute partout des volontaires pour aller se battre au bout du monde. Des milliers de soldats partis « libérer » le lointain sultanat d’Azman, plaque tournante de l’esclavage, terre barbare où règnent les cannibales. Dans la violence de la guerre, elle veut acquérir seule ce que personne n’a voulu lui enseigner.
Mais le grand sud, plongé dans le chaos de l’invasion, va bouleverser son destin bien au-delà de ses attentes…
L'auteur
nous installe dans un univers d'inspiration médiévale des plus
classiques et tout ce qui a de plus misogyne. Le fait d'y faire
évoluer une héroïne s'annonce donc comme un challenge.
Kaelyn. Fille d’un
maître de Guerre, elle s’est engagée dans l’armée afin de
prouver sa valeur. Mais elle n’en aura pas le temps puisque lors de
sa première mission en tant qu’éclaireur son groupe entier va
être décimé par un bien étrange mercenaire…
Une
première scène un peu déroutante, en effet celle qui rêve de
devenir une grande guerrière ne combat pas et ne doit sa survie
qu'au fait d'être une femme. Dès les premières pages l'auteur nous
introduit dans un univers où la femme n'a pas sa place. Ce qui va se
vérifier dans la majeure partie du récit.
Si
la première scène qui introduit le maître de guerre est
hyper-violente, elle n'est malheureusement pas assez exploitée par
l'auteur, trop rapide et peu visuelle, ce qui oriente le roman vers
un côté jeunesse. Tout comme le postulat de départ, des plus
classiques, à savoir une quête initiatique de par trop habituelle
dans ce genre de récit.
Le
côté guerre est savamment dosé, si tout au long du récit l'évoque
c'est à petites doses, sans description de grandes batailles mais
orienté duels qui au fil des pages deviennent mieux construits qui
permettent au lecteur de mieux se les imaginer.
L'univers
fortement teinté oriental se dévoile peu à peu au lecteur qui le
découvre en même temps que l'héroïne. Un univers riche et
intriguant qui nous fait découvrir les us et coutumes de ce royaume
du Sud qui nous donnent envie de se promener sur les marchés de la
ville et d'y respirer ses parfums d'Orient.
Il
est assez difficile de s'attacher aux personnages principaux qui
apparaissent un peu caricaturaux et la romance qui s'installe entre
eux deux n'est pas pour améliorer ce ressenti. En effet le maître
de guerre se révèle trop mystérieux et son comportement laisse
fortement à désirer par son côté extrêmement misogyne.
L'action
est présente tout au long du roman ainsi que les retournements de
situation quand on s'y attende le moins permettant, par les
différents complots et autres trahisons, une lecture rythmée et
addictive.
Dans
une fantasy plutôt classique, sur fond de Croisades, l'auteur
parvient tout de même à nous ouvrir les yeux sur des phénomènes
récurrents : d'une part que lorsqu'on y croit on peut y
arriver, d'autre part le fait que l'Occident à toujours voulu au fil
des siècles sous prétexte de liberté à toujours voulu
s'approprier les ressources de l'Orient, de l'époque des Croisades à
celui plus contemporain de la nôtre.
Au
final, l'auteur nous livre une fantasy légère, distrayante, sans
complexité mais à l'univers très bien réussi et à l'écriture
fluide et dynamique qui mêle savamment scènes d'actions, détails
du quotidien et réflexions. Sans laisser de souvenirs impérissables
dans nos mémoires cet opus donne envie de lire la deuxième partie
du diptyque.
1 commentaire:
La 2ème partie ? Je croyais que c'était un tome unique moi ...
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