Mille
ans après la guerre des races qui les ont divisés, humains, elfes,
nains et tous les peuples vont devoir surmonter leur haine pour
lutter ensemble contre un terrible danger menaçant Terra. Quels
seront les rôles du troublant elfe Shawani aux étranges pouvoirs et
d’une jeune princesse humaine que rien n’a préparée à
affronter sa destinée ? Premier volume du cycle « Les Peuples de
Terra ». Maela est un magnifique roman de Fantasy. Les Peuples de
Terra, un univers médiéval dont tous les antagonismes entre les
peuples, les valeurs et les certitudes devront évoluer vers un monde
diffèrent, peut-être grâce à la Magie... Sacha Isaïn signe là
son premier roman de Fantasy après avoir connu le succès avec
notamment "Le temps du Secret", best-seller dans de
nombreux pays.
Après
la mort accidentelle de son oncle le roi de Cristol, survenue lors
d'une chasse. La jeune princesse Maela alors âgée de quinze, est
nommée au conseil royal où elle apprend qu'un elfe doit venir pour
désigner le successeur du roi. Entre temps, le conseil est informé
qu'une menace pèse sur le royaume : les Krells, un très lointain
peuple guerrier, prépare l' invasion de Terra.Après plusieurs jours
de tractations, la jeune princesse est désignée pour succéder à
son oncle. Mais avant de régner, elle doit apprendre la magie. Une
magie interdite aux humains depuis la guerre intestine qui a opposé
les humains aux autres peuples de Terra, un millénaire plus tôt.
C'est
dans une fantasy des plus classiques que nous entraîne le premier
opus des Peuples de Terra. Un univers médiéviste peuplé d'humains,
d'elfes, de nains... Une intrigue basique, ici, en l’occurrence de
grands méchants qui menacent les royaumes et une jeune fille appelée
à sauver son royaume. Un développement du récit, sous forme
initiatique plutôt récurrente dans le genre : une adolescente,
en même temps qu'elle découvre le monde, va devoir apprendre
maîtriser des pouvoirs dont elle ignorait tout. Rien de novateur
dans la fantasy que nous offre l'auteur puisqu'elle reprend
l'intégralité des ingrédients classiques de la fantasy où moult
auteurs se sont engouffrés de puis Tolkien et son Seigneur des
Anneaux.
Un monde classique de type médiéval où se côtoient multiples races mais où, hormis, celles citées ne sont juste qu'évoquées : on ne connaît même pas leurs noms. Si l'auteur revient au passé du royaume depuis la guerre il y a un millénaire où les trois principales races se sont affrontées, ce passé n'est qu'à peine effleuré.
Un monde classique de type médiéval où se côtoient multiples races mais où, hormis, celles citées ne sont juste qu'évoquées : on ne connaît même pas leurs noms. Si l'auteur revient au passé du royaume depuis la guerre il y a un millénaire où les trois principales races se sont affrontées, ce passé n'est qu'à peine effleuré.
Un
univers peu développé tout au long du récit : une première partie
qui se déroule en huis clos au château royal, une deuxième partie
qui ne nous décrit qu'une campagne tout ce qu'il y a de plus
ordinaire, les voyageurs évitant toute ville et village, et une
dernière partie qui nous fait pénétrer dans une forêt elfique.
Une forêt qui ne comblera pas une fois de plus nos attentes, se
révélant comme toute forêt elfique habituelle avec une vie
quotidienne en symbiose avec la nature, des us et coutumes de
nombreuses fois déjà rencontrées.
Les personnages, qui se révèlent attachants, ont une psychologie assez bien fouillée, mais comme pour le reste du roman ils sont les archétypes même de ce que l'on peut retrouver dans les classiques du genre. La magie elfique se repose, comme on pouvait s'y attendre sur la communion avec la nature et bien entendu les quatre éléments. Quand à la guerre qui se profile à l'horizon, elle est souvent évoquée, mais nous aurions aimé participer aux préparatifs et à l'organisation de l'armée dans le royaume de Cristol. En effet, l'auteur nous gratifie que d'une seule scène de combat, bien trop vite expédiée.
Malgré le fait y que ce premier comporte peu d'action, la dynamique se révèle de bon niveau. Avec un vocabulaire simple, une écriture fluide faite de phrases courtes et un récit bien conçu, les pages de ce roman se tournent d'elles-même.
Avec ce premier tome de sa trilogie Les peuples de Terra, l'auteur nous livre un tome essentiellement introductif mais où il a su entretenir l'attention du lecteur. Sans atteindre les sommets du genre, Maela est une fantasy soit classique, mais captivante qui laisse, la guerre se profilant à l'horizon présager une suite plus épique.
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