mardi 26 mars 2024

A l'ombre de l'eau de Maïko Kato

 


Tokyo, 2014. Un banquier est retrouvé pendu dans son appartement. Contre l’avis de ses supérieurs, le capitaine Hiraï croit en la culpabilité du lycéen Hayato Hisaïshi.


Emi Yasukawa signe un pacte avec un puissant yakuza pour se venger des maltraitances subies dans son lycée.


Tokyo, 2019. Les policiers Yoshida et Kanda décryptent les mystérieux messages laissés sur le cadavre d’une femme retrouvée à Shibuya. Leurs soupçons se portent sur Hayato, devenu hôte de club à Shinjuku.


« Post-it girl » dans une entreprise prestigieuse, Emi voit son passé secret ressurgir sous les traits du nouveau directeur général.


Un puzzle inquiétant se dessine, croisant leurs destinées, dans un Japon urbain devenu féroce.



2014

Yasunari Goto, un banquier, est retrouvé pendu. Il avait été vu pour la dernière fois avec Hisaïshï père complètement saoul. L'inspecteur Hiraï suspecte son fils du meurtre et s'acharne à le prouver, mais sa hiérarchie clôt le dossier et le mute aux archives.

Emi Yasukawa Abott, une métisse, est harcelée par une lycéenne de sa classe. Un élève plus âgé, dont la sœur s'est suicidée harcelée par la même lycéenne, lui propose un pacte impliquant un yakusa.


2019

Trois jeunes femmes sont retrouvées mortes mises en scène de la m^me manière que les victimes d'un sérial killer, des messages cryptés également joints aux corps. Pour le capitaine Yoshida le point commun entre ces trois victimes Hayato Hisaïshï un escort boy.

Emi Yasukawa Abott employée dans une grosse société est rabaissée par sa chef de secteur, mais avec un nouveau directeur général sa vie va changer en même temps que son passé resurgit.


L'intrigue complexe mais très bien maîtrisée par l'autrice met en scène de nombreux personnages dont le lecteur découvrira petit à petit les connections dans la deuxième partie du roman.


Le récit ne repose pas uniquement sur l'enquête mais sur plusieurs sujets qui sont d'actualités comme le harcèlement, la prostitution,...


On a un peu de mal à suivre les personnages car parfois cités par le prénom alors qu'au début du roman il ne l'était que par le nom.


Le récit comporte des termes spécifiquement japonais, un lexique figure bien en fin de roman mais pour la praticité de lecture il eut été préférable de les avoir en note de bas de page.


Un très bon roman sur fond d'enquête qui permet de se faire un aperçu de la société japonaise.







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