Le
Docteur Watson, tout au long de ce récit qui aurait dû rester
secret, a pour une fois pris la plume pour rapporter la traque
acharnée menée par Sherlock Holmes à l’encontre de Jack
l’éventreur. Si le docteur ne cache rien de ses incertitudes quant
à la tournure que prend l’enquête ni de ses doutes concernant son
mystérieux dénouement, que l’on se rassure toutefois : dans le
cadre d’une apostille rédigée par Sherlock Holmes en personne,
une stupéfiante révélation viendra faire toute la lumière sur
cette ténébreuse affaire.
Après
le mariage de Watson, Sherlock Holmes qui s'ennuie à Londres est sur
le départ, il dit à Watson de confier les dossiers qu'il a établi
à un novelliste de talent : Arthur Conan Doyle.
Mais
avant d’aborder le présent récit, dans une introduction l'auteur
par du principe que deux manuscrits auraient été envoyés à Conan
Doyle ; Deux manuscrits qui n'auraient pas été ouverts et
qu'il aurait demandé à son secrétaire occasionnel de les détruire.
Et que ses manuscrits perdus lui auraient par la suite confiés par
la fille dudit secrétaire.
Manuscrits
émanant de Watson et de Sherlock Holmes que lui airait traduits
récemment. Et de là l'auteur nous plonge en pleine histoire de
Londres dans l'affaire la plus marquante de cette période, à savoir
celle de Jack l’Éventreur.
Le
postulat de départ va être des plus simples puisqu'il va consister
à une banale vengeance du plus célèbre des ennemis d'Holmes :
le professeur Moriarty. La haine chevillée au corps et désireux de
se venger de deux affronts subis, il échafaude un plan machiavélique
pour faire tomber les proches d'Holmes en accord avec les services
secrets chargés de protéger la Reine opposés à ceux du frère
d'Holmes.
Le
scénario est bien conçu si l'on part du principe que l'on n'a pas
lu les différents ouvrages parlant de la fameuse affaire. La
conduite de l'intrigue est très bien menée avec quelques
rebondissements et l'histoire se révèle addictive. Toutefois si
l'histoire avec plusieurs meurtres horribles est assez sombre et que
le quartier de Whitechapel se veut glauque à souhait on ne retrouve
pas l'atmosphère particulière des romans de Conan Doyle.
Le
début du roman nous plonge dans un style recherché avec un
vocabulaire très riche. Peut être un peu trop riche pour ce genre
d'histoire puisque certaines phrases se veulent quelque peu
ampoulées. Ce qui implique qu'au tout début du roman le lecteur a
un peu de mal à rentrer dans l'histoire. Cette impression se fait
moins ressentir quand on est plongé plus profondément dans
l'histoire.
Bien
sur on retrouve en partie la connivence qui existe entre les deux
principaux personnages mais malgré une résolution de l'histoire
assez intéressante, il nous manque un peu de l'aura habituelle
d'Holmes. Il semble moins percutant que dans les romans de Doyle, on
a à plusieurs reprises qu'il manque lequel chose sans vraiment
parvenir à véritablement cerner ce qui manque vraiment.
Au
demeurant on reste dans une histoire de qualité qui une fois que
l'on est plongé dans l'histoire nous pousse à savoir comment
l'auteur va s'en sortir avec un personnage si emblématique. Et pour
conclure si tout n'est pas parfait il s'en sort plutôt bien.
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