Le
mutant aux cheveux d’albâtre, Geralt de Riv, poursuit sa vie
errante d’éradicateur professionnel de monstres
fantastiques.
Fidèle en toutes circonstances à la déontologie de la corporation maudite des Sorceleurs et à l’enseignement qui lui a été prodigué, Geralt se résigne au fardeau de sa condition et de sa mission… Mais la rencontre avec la petite Ciri, l’Enfant élue, conférera un sens nouveau à l’existence de ce solitaire mutilé. Geralt cessera-t-il enfin sa fuite éperdue devant la mort pour enfin regarder la providence en face et percer à jour son véritable destin ?
Fidèle en toutes circonstances à la déontologie de la corporation maudite des Sorceleurs et à l’enseignement qui lui a été prodigué, Geralt se résigne au fardeau de sa condition et de sa mission… Mais la rencontre avec la petite Ciri, l’Enfant élue, conférera un sens nouveau à l’existence de ce solitaire mutilé. Geralt cessera-t-il enfin sa fuite éperdue devant la mort pour enfin regarder la providence en face et percer à jour son véritable destin ?
L'épée
de la providence
est le second volume de la saga du Sorceleur, et le dernier à être
composé d'histoires courtes à peu près indépendantes.
Même si les histoires se veulent globalement indépendantes, il y a malgré tout un fil qui relie certaines d'entre elles au volume précédent et à la grande saga qui suit, en particulier la nouvelle éponyme.
Même si les histoires se veulent globalement indépendantes, il y a malgré tout un fil qui relie certaines d'entre elles au volume précédent et à la grande saga qui suit, en particulier la nouvelle éponyme.
Ce
deuxième opus abandonne le détournement de contes de fées qui
apportait beaucoup de sel aux histoires du « dernier vœu ». Les
intrigues restent intéressantes et bien écrites, mais on a malgré
tout l'impression que l'univers du Sorceleur se fond désormais dans
la masse de la Fantasy générique. Cela dit, ce qu'on perd en
originalité, on le gagne en développement des personnages qui
prennent pas mal d'épaisseur.
Ce
deuxième recueil de nouvelles permet de retrouver les nombreux
personnages qui font partie du quotidien du héros : Jaskier le
poète, la magicienne Yennefer son amante,... mais aussi la reine
Calanthe à qui le Sorceleur avait fait promesse de revenir dans six
ans. Ce deuxième opus va mettre en marche le destin de la saga qui
suit.
Et
comme les personnages sont nombreux, je conseillerais donc de ne pas
trop attendre entre la lecture des différents volumes, de manière à
ne pas se perdre dans les méandres de l'intrigue.
Tout
comme dans Le dernier vœu on suit le héros dans ses diverses
quêtes, mais Géralt ne comprend plus ce monde. Un monde où les
monstres sont de moins en moins nombreux, et où le mal prend une
autre forme. Un monde où les vices des humains créent certains
monstres et où le regard des hommes méprisent les Sorceleurs tout
en requérant leurs services.
Dans
cet opus et, malgré son entraînement et le danger qu'il côtoie au
quotidien, le héros laisse transparaître des émotions qui ne sont
pas sensées faire partie de sa vie. Le personnage nous apparaît
plus humain mais aussi plus tiraillé, en proie au doute. Lors d'une
de ses périlleuses missions dans la forêt des dryades, il va faire
connaissance avec une petite princesse au caractère bien trempé.
Elle est sa Providence, et il est la sienne. Mais peut-il vraiment
s'attacher ? Alors Geralt s'en va... mais le Destin a bien des
façons de réunir les personnes...
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