Lecture dans le cadre du challenge :
L'AUTEUR
Andrzej
Sapkowski est né le 21 1948 à Lodz. En 1986, il publie sa première
nouvelle Le
Sorceleur. En 1990,
trois nouvelles parues dans le magazine polonais Fantastyka
sont publiées en une roman Le
Sorceleur. Les
nouvelles suivantes sortiront en 1992 dans l'opus l’Épée
de la providence. En
1993 d'autres nouvelles, bien qu'antérieures à l’Épée
de la providence sont
éditées dans le volume Le dernier vœu. Les parutions suivantes
s’enchaîneront.
Géralt de Riv est
un homme inquiétant, un mutant de venu le parfait assassin grâce à
la magie et un long entraînement. En ces temps obscurs, ogres,
goules et vampires pullulent, et les magiciens sont des manipulateurs
experts. Contre ces menaces, il faut un tueur à gages à la hauteur,
et Geralt est plus qu'un guerrier ou un mage. C'est un Sorceleur. Au
cours de ses aventures, il rencontrera une magicienne capricieuse
aux charmes vénéneux, un troubadour paillard au grand cœur... et,
au terme de sa quête, peut-être réalisera-t-il son dernier vœu :
retrouver son humanité perdue
En
2008, attiré par la couverture d , j'ai emprunté ce livre à la
bibliothèque et c'est ainsi que j'ai fait la connaissance de Géralt
de Riv. J'avais à l'époque été séduit par cet opus ; et
c'est donc tout naturellement que j'ai commandé, au fil des mois,
les différents titres de la saga en format poche. Depuis la série
sommeille sur mes étagères, afin de faire un peu de place, j'ai
programmé la lecture de ces opus dans le cadre du défi Imag'in
Café et doucement ma Pal je vaincrai du challenge Mort-Sûre.
Le
Dernier Vœu se présente comme un recueil d'aventures d'un tueur de
monstres. Ses rencontres et déambulations sont autant d'occasions
pour lui de partager avec le lecteur ses doutes, pensées sur sa vie,
et sa place dans le monde. Certes Geralt n'est pas exactement un
antihéros, mais l'humour et le cynisme de l'auteur, ainsi que sa
plume dépouillée nous font plus penser à Candide ou Zadig qu'au
Seigneur des Anneaux ou à la Belgariade.
Je
vais donc vous parler de ce roman qui a inspiré le jeu vidéo The
Witcher.
Dans
ce premier volume, nous suivons le combat légendaire de Geralt
contre la Stryge de Wyzima, qui lui a laissé sa cicatrice sur le
visage, et l'épilogue de ce combat. Entre ce récit, nous retrouvons
d'autres nouvelles dans lesquelles Geralt a vécu des aventures
passées telles ses premières rencontres avec le poète Jaskier, ou
son amoureuse Yennefer, personnages importants dans les jeux vidéos
The
Witcher.
Lorsque
l'on aime la fantasy, et être plongé dans un monde somme toute
assez noir, avec un héros charismatique et un peu perdu dans son
code moral et son éthique, on appréciera forcément "Le
Sorceleur". On y retrouve tous les ingrédients de la fantasy
avec des elfes des nains, des trolls et bon nombre de créatures extravagantes et (pour la plupart) dangereuses. On pourra aussi apprécier les nombreuses intrigues politiques auxquelles prendra part Geralt au cours de ses aventures, et qui ne seront pas toutes réglées de la même manière, loin de là.
Dans ce premier volume, nous suivons le combat légendaire de Geralt contre la Stryge de Wyzima, qui lui a laissé sa cicatrice sur le visage, et l'épilogue de ce combat. Entre ce récit, nous retrouvons d'autres nouvelles dans lesquelles Geralt a vécu des aventures passées telles ses premières rencontres avec le poète Jaskier, ou son amoureuse Yennefer, personnages importants dans les jeux vidéos The Witcher.
Dans ce premier volume, nous suivons le combat légendaire de Geralt contre la Stryge de Wyzima, qui lui a laissé sa cicatrice sur le visage, et l'épilogue de ce combat. Entre ce récit, nous retrouvons d'autres nouvelles dans lesquelles Geralt a vécu des aventures passées telles ses premières rencontres avec le poète Jaskier, ou son amoureuse Yennefer, personnages importants dans les jeux vidéos The Witcher.
Ce
qui m'a le plus frappé, c'est la manière dont Sapkowski joue avec
les codes du conte de fées. J'ai déjà lu des parodies ou des
ré-interprétations de contes célèbres, mais franchement, je n'ai
pas souvenir d'en avoir lu d'aussi savoureux ! On reconnaîtra ainsi
de façon évidente Blanche-Neige (il y a même 7 gnomes !) ou encore
La Belle et la Bête. Mais là où ça devient très intéressant,
c'est que l'auteur dynamite littéralement ces références connues
d'un grand nombre d'entre vous en se les appropriant corps et âme
pour les incorporer dans l'univers très sombre, parfois même
glauque, qu'il a créé.
Cruauté,
viols dégueulasses, pourriture humaine et non-humaine, mesquinerie
ordinaire, c'est une vision de la vie et des gens bien noire que nous
livre Sapkowski dans son œuvre, nous nageons donc ici en pleine Dark
Fantasy à forte teneur en folklore traditionnel, et croyez-moi, ça
fait du bien.
Avec
ce premier tome, le Sorceleur se profile donc comme une série
mature, non dans le sens « sexe et violence », mais parce qu’il
aborde la Fantasy par le volet des intrigues et de la bassesse d’âme.
Les personnages sont charismatiques et l'histoire se révèle très
intéressante.On pourra peut-être reprocher une écriture qui manque
de classe ou de saveur. Le
Dernier Vœu
est au final très rafraîchissant et nous fait découvrir un auteur
atypique. Conseillé à tout lecteur de fantasy, en particulier aux
encrassés des cycles à rallonge qui pourront comme moi y renouveler
leur soif de cette littérature.
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