Bien avant l’avènement de l’Atlantide, dans un monde de violence et de sorcellerie, Gath de Baal était possédé par le heaume maudit faisant de lui le Death Dealer.
Tiyy, la Reine-nymphe de Pyram,recherche les pouvoirs divins qu'elle pourrait obtenir par le sacrifice d'une jeune vierge. Afin de la sauver, Gath doit de nouveau porter le heaume afin d'affronter les démons nourris des peurs de l'humanité que la Reine-nymphe a invoqués des sombres profondeurs primordiales
Gath de Baal redevenu le Death Dealer, devra user de sa puissance et de tout son courage pour affronter les seigneurs de la ruine.
LES AUTEURS
Le
créateur et co-auteur : Frank Frazetta
Frank
Frazetta est né en 1928 aux États Unis. Dans les années 40, il
débute dans le comics, il va collaborer avec plus de sept maisons
d’édition dont EC Comics. Dans les années 60, il va peu à peu
délaisser le comics pour se consacrer à l’illustration
travaillant sur toile à la peinture à l’huile. Son nom restera
attaché à Conan, Vampirella, Buck Rogers et surtout à
l’emblématique Death Dealer. Il s’est éteint à l’âge de 81
ans le 10 mai 2010.
L'auteur
: James Silke
Après
une carrière comme directeur artiste pour le label Capital Records,
James Silke s’est consacré à la photographie, l’écriture de
romans (le cycle du Death Dealer) et de scénarios de films (Allan
Quatermain et les mines du roi Salomon, Barbarians) et
l’illustration. Il a beaucoup collaboré avec Sam Peckinpah en tant
que consultant et auteur. Aujourd’hui il se consacre
essentiellement à l’illustration de pin-up étant l’auteur de
plusieurs ouvrages dont Bettie Page: Queen of Hearts.
Nous
voilà de nouveau plongés dans les aventures trépidantes du Death
Dealer, on
suit le chemin taillé pour nous à la hache par Gath. Toujours pas
de surprises dans ce tome. En espérait-t-on vraiment ?
Les
aventures de Gath de Baal se poursuivent sur le même synoptique,
quoique plus classique, on retrouve les mêmes ingrédients que dans
le tome précédent : la violence, personnages féminins
fortement bien gâtes par la nature... En bref, la fantasy brute
des années 70's avec sa violence et son érotisme, une magie
pernicieuse et une intrigue des plus simples, à savoir des combats,
toujours plus de combats.
De
la bonne vieille Sword and Sorcery comme on l'aime , avec Frank
Frazetta, on revient aux sources même du genre car il était
l’Illustrateur de fantasy par excellence et sans lui, peut
être, il n'y aurait pas de fantasy aujourd'hui ! Avec Gath de
Baal, James Sylke nous ramène à cette période, où les auteurs ne
se posaient pas de question, ils nous offraient de la fantasy brute
de décoffrage certes, mais très visuelle, des images faites pour le
grand écran. Avec Conan, le Death Dealer est un personnage phare du
genre, une époque où les Role playing Games n'existaient pas !
Une époque où l'on se réunissait autour d'une table pour assouvir
notre passion ! Une époque moins individualiste, plus
conviviale !
Le
personnage de Gath me fascine toujours autant. Aux prises avec le
heaume maudit, il a de plus en plus de mal à le contrôler. Plus
sombre, plus bestial et plus imposant que dans le premier tome, il
n'en reste pas moins très charismatique et attachant. On ne peut
qu'apprécier ce héros brut de décoffrage comme on en voit peu.
Dans
le premier tome, on
avait fait
connaissance avec Bath et appris la façon dont il a trouvé le
fameux heaume. Un heaume sous lequel il tombe sous le contrôle,
l'emprise de la sorcellerie se révélant de plus en plus forte. On
retrouve également les autres protagoniste, amis ou ennemis encore
plus méchants ; le personnage de Mésange nous apparaît moins
téméraire et on ne succombe plus , malheureusement, à son charme.
Nos principaux protagonistes, rejoint par Cobra qui a perdu ses
pouvoirs, vont devoir déjouer les plans machiavéliques de la
Reine-Nymphe qui veut à tout prix retrouver ses pouvoirs et qui
envoie des tueurs à la recherche de Mésange.
A
l'instar du premier tome on retrouve, un style d'écriture toujours
aussi plaisant à lire avec des pages complètes de narration et de
longues descriptions, mais sur un rythme de récit échevelé, ce qui
fait l'attrait du roman et, laisse libre cours à notre imagination.
Un
récit linéaire et puissant, alternant les personnages d'un chapitre
à un autre, et qui se lit avec un certain plaisir, sinon avec
passion mais qui ravira les fans de "fantasy à l'ancienne".
Un roman cru et sans concessions où les scènes de batailles sont
nombreuses et sanguinaires.
Gath
de Baal est un héros frustre, qui parle peu mais qui remplit son office
avec emphase. Peu de subtilités pour les héros, un récit un peu
"bourrin" il faut le reconnaître, c’est de
l’heroïc-fantasy pure avec un héros aux gros muscles qui avance
dans la vie à coups de hache. Un deuxième tome à la hauteur du
premier, si ce n'est mieux !
Une
fois accro au Death Dealer, on n'en décroche plus !
Par
contre, si vous n’aimez pas le sang et les filles aux courbes
opulentes, passez votre chemin.
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