lundi 29 janvier 2024

White Coffee de Sophie Loubière

 


Pierre Lombard n'a qu'une hâte : quitter les États-Unis, retrouver sa femme et son fils, renouer leurs liens brisés sur la Route 66, ce jour où la tentation d'un ailleurs l'a fait déserter sa vie, effacer l'ardoise de ces quatre années passées dans la clandestinité et l'ombre d'un tueur en série, David Owens, dont il a malgré lui écrit les mémoires. Pierre a beau être bourré de remords, quelque chose gronde en lui, un appétit de revanche. Le voilà prêt à tout pour reconquérir Lola et Gaston. Mais plus rien ne rattache Lola à cet amour et encore moins depuis qu'elle a croisé la route de Desmond G. Blur, sans lequel Davis Owens serait toujours vivant. Desmond G. Blur a une idée fixe : Lola. Et désormais de quoi s'occuper tandis qu'il éprouve leur séparation géographique : la paisible ville de Chautauqua, où il séjourne dans le cadre de ses conférences, est secouée par d'étranges manifestations – des morts suspectes, des disparitions d'objets et même l'amphithéâtre de l'église qui se met à jouer la nuit sans raison... Voilà où il en est, se tenant à distance de Lola - qui doit composer avec le retour de son mari instable - quand celle-ci l'implore de la rejoindre en France au plus vite.



Dans ce roman l'autrice revient sommairement sur son précédant roman pour mettre le lecteur dans le contexte.


Puis l'on suit trois des personnages ayant joué un rôle dans son précédent roman dans leur vie de retour à la normalité. Des chapitres sans presque aucun intérêt créant des longueurs qui succèdent aux longueurs sans parvenir à susciter l’intérêt du lecteur.


L'autrice essaye également et vainement de capter l'attention du lecteur avec une enquête sur Pierre Lombard le confident du sérial-killer sujet du précédant roman. Mais c'est une enquête que l'on suit de loin en loin sans en connaître les aboutissants.


Seuls quelques chapitres présentant un peu d’intérêt lors de la découverte du corps sans tête d'une vieille femme et quelques moindres larcins effectués dans des maisons. Une enquête qui occupe que quelques chapitres et noyés dans la masse.


Un roman qui ne peut que présente un intérêt que pour un lecteur ayant lu black coffee.

En tout cas celui-ci ne donne nullement envie de découvrir un autre écrit de l'autrice.





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